letra de amertune - monkey theorem
couplet kasper
réveil baveux
la morve au nez, la gorge ligotée
poumons crasseux
le corps estropié, le crâne pilonné
je file à l’évier, handicapé
du mal à piloter
une sale colique anodine
mon bide a mijoté
un de ces matins
sans l’ami ricoré
quand la conscience me sort du lit
venant me rire au nez
en bref ! un levé tard de fêtard
avec en petit déjeuner
café noir pétard
un rab de riz au lait
le regard vide, collé
sur l’écran bariolé
de cette sale télé made in corée
hier ? encore à picoler
j’en prends de la graine ok
mais chaque fois il y a les remords qui viennent tout picorer
eh mec je suis si rodé
pété à quoi que ce soit
pas là pour siroter
il s’agit boire sans soif
et ce jusqu’à ce que la
cirrhose éclate le foie
“i got the funk”
chaque fois le même refrain !!!!
mais le lendemain t’inquiète je fais moins le malin
je t’ai fait le dessin
pour que tu capte a quel point ça m’atteint
tu lâche une addiction et un autre revient
malédiction d’un putain sagouin !
la gourmandise me bouffe
comme un casse dalle en gardave
car faire la bringue c’est
s’épuiser la carcasse
en toute humilité
mon rap c’est mon pare balles
huit mille idées, 8 mm
a puiser dans mon cartable
quand je suis d’humeur
pas très loquace
le cerveau s’astique
et se soulage
par la même occase
la déprime une manie trop « has been »
car si mes peines m’inspirent
en faire une force c’est à quoi j’aspire
etre seul en vrai
putain ce que ça m’effraie
car à l’heure d’encaisser ben c’est tout à mes frais
je sens que le mal est fait
un cœur fossilisé par la défaite
peut être endurci
reste l’âme est frêle
cette expérience a dénaturé l’être
et yo ! dis moi ça donne quoi ?
« l’ekors est surépaisse frère »
il y a des jours
où je m’y habituerais presque
et d’autres où je désinfecte à l’alcool
car la blessure est fraiche
couplet ekors
encore un de ces soir ou ma cécité foire
sûrement trop net
vu que se foncedé pour être honnête
c’est éviter de voir
je trouve cette rime à trois heures et quart
mais je vais pas crier eurêka
pour toutes mes idées noires
pourquoi je n’écris qu’au bord du vide comme si je poussais mon rap à choir
ben c’est qu’ au fond t’as pas le choix
tu crache ce que t’as coincé dans la mâchoire
faut pas croire que je me force à faire du rap de rabat-joie
à l’écrit je m’ auto diagnostique
je suis qu’un quidam caustique
qui retournerait bien piquer une tête dans le liquide amniotique
à 20000 lieue sous l’amertume, duper’ sans carte nautique
parfois je me dit qu’on est absent et que c’est seulement l’ennui qui crame nos stick
pourquoi j’ai pas l’air bien portant?
hein poto? j’invente les nuage dans un beau temps?
au fond rien d’important
je parle de tout de rien et au fond de pas grand chose
pas de balnave accrocheuse
mais quand je suis à cran je pose
eh ouais mon gars je transpose
mon putain de spleen en la mineur
mort-pilot sous un luminaire
en délit flagrant de prose
j’avale du rap en dose
quand je sais pas sur quel pied danser comme les flamands rose
élève à l’école de la vie maintenant je récite ma leçon
je coince quelques bouts de folie humaine entre mes respirations
je met ma vie sur amortisseur pour atténuer les mauvaises vibrations
quand y’a la fuite au bout de la ligne j’essaie d’esquive l’hameçon
parfois je mort à l’appât
quand j’ai le moral à pic
égaré entre ici, la bas
à chercher une” boussole dans le sous-sol de mes trisyllabiques
j’ explore les limbes de la pensée
sa faune et sa flore
une colonie de cafard planqué
sous chaque métaphore
met ça fort, essaie d’abord de décrypter ce que j’élabore
je touche moins souvent le fond depuis que j’y met la forme
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