letra de indomptable freestyle - molie kevski
[intro]
pendant qu’la violence règne le violoncelle est désuet
mais je trouve dénué de sens, l’attrait des nuées de sang
des huées dans les hautes instances, ta voix a peu de chance
regarde toi avant d’attendre que les autres changent
[couplet 1]
quand j’me promène, je rêve qu’il n’y ai que des noumènes
souvent les yeux nous mentent, et crédule on crée nos lésions nous-même
habitué aux éclats ternes, j’aimerai changer d’référentiel
mais on connait que la terre, depuis que les matières éclatèrent, merde
je doute de tout, je sais qu’c’est dangereux la tv
puis à force de lire beaucoup, j’suis coincé dans l’relativisme
alors mes pensées m’donnent des coups, troublent ma paix intérieure
mais si un jour j’finis à terre, c’est pour méditer en tailleur
un ange parti trop tôt, c’est dur mais vrai de voir sa civière
les pleurs des hôpitaux sont plus réels que ceux des cimetières
t’y arrives si t’es un dur, donc t’envie les hommes de foi
ils ont tellement cité un dieu que c’est plus r-ssurant d’y croire
je carotte vos pacemakers, vos paroles de p-sse m’écoeurent
les conservateurs voient donald trump peace maker??
récompensez pas c’mec, à charge de crier garde dès que
ce sale degueu c-sse des gueules à chaque descendants d’aztèques
il baise actrice p-rno, convoite tout à mar-a-lago
je trouve ça triste pour nous qu’on veuille tous la marre à lingot
hey, réveillez-vous les gars, l’argent fait pas l’bonheur
marche en levant la tête, ça t’rendra peut-être, des vagues d’honneur
lithoplastron sur mon coeur, j’te vois d’ici plastronner
j’mont’rai avec mes potes, pour voir mes disciples astres au nez
nique les mosanto, les bayer, les sanofi
des gosses en taule, des barrières on laisse à nos filles?
hein? c’est ça qu’tu veux? l’esprit machiavélique
des gosses qui partent en guerre, des élites méga belliqueuses
nan, moi j’veux la paix pour mes enfants qu’ils soient sereins
que l’épicier leur dise pas, c’est soit son corps ou soit ce rein
bientôt plus besoin de peintre pour voir une nature morte
fait bellek à tes remords, agis maintenant, t’es mature normalement
tema tu dors, navrant, devant montagne d’or à vendre
le drapeau bleu, mais sans l’argent, j’ai battu normes allemandes
s’émanciper t’apporte la gloire, peut-être
mais à force d’aimer la thune, ton coeur est noir, ton coeur te malmène
j’suis dissipé à propos d’foi mec
et puis à cause de mes lacunes j’en dit si peu à propos d’moi-même
[pont]
j’en dit si peu à propos d’moi-même
l’afflux du sang rend mon corps chaud j’me lève péniblement
suis-je béni devant la vue du pauvre qui déni le manque?
[couplet 2]
j’regarde les vagues j’ai l’impression que l’eau s’étire
les actes divaguent juste à l’est de l’ossétie
tu te retrouves dans une cage car tu trouvais beaux ces types
ce sont des camps de travail, on se demandera bossait-ils?
il manque un peu d’entraide, à peu d’chose près, ici en bas
on est pas inconscient, c’est grâce à l’amour si on bat
mais tu sais ce bas-monde est lâche, on ne mène plus de vrais combats
il faudrait demander l’âge de nelson mandela
cerveau instable, l’encéphalogramme dessine un profil pyrénéen
j’regarde ma mère j’me dis qu’c’est dans l’meilleur que l’pire est né, hein
le monde ou rien c’est la devise, notre génération se bat
mais les religions sont parties, donc dis-moi sur quoi on se base?
le crépuscule se termine, jette un froid sur le ciel
les milliardaires se réunissent, mettent un roi sur le siège
j’observe la beauté – fut-elle – mais j’ai beau l’étudier
j’ressens la fausseté du siècle, et l’avancée du diable
t’es content d’ces progrès? on crée des clones qui se procréent
la société s’engraisse, et fait des cr-sses pendant qu’des pauvres en crèvent
pendant qu’les impôts grimpent, j’regarde les mômes en crèches, dans le pogrom
quel monde laisse-t-on à ces pauvres hommes, est-ce que ce monde me manquerait?
[pont]
la nuit j’m’endors, bercé par l’excès d’peur
j’me réveil en sursaut, putain, il est qu’sept heure
le bonheur m’excepte, la quiétude m’acceptera jamais
[couplet 3]
j’essaie d’comprendre ce qu’il y a autour
un nouveau monde qui s’ouvre devant mes yeux avant le dernier souffle
ma vie, plus qu’un souvenir
comme quoi il suffit pas d’s’ouvrir l’esprit pour éviter d’souffrir le spleen
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