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letra de eto'o - moh

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[couplet]
j’m’en bats les couilles
quand j’rappe, j’suis tellement brusque
j’dors dans la cabine
de l’aube jusqu’au crépuscule
ouais mon ami, c’est la sère-mi
j’veux plus qu’on discute
toujours la même posture
j’les haïrai à titre posthume
on a connu la misère, les lits superposés
j’travaille la culture g, texte hyper prosé
j’ai mis l’feu à la plaine
pour fuir ils se bousculent
effrayés par la rage que je véhicule
l’ingé’, règle ma voix
histoire de l’immortaliser
éteins ton shnin, t’es géo-localisé
la team abuzé tellement fidéliser
la rue est mobilisée
pour qu’le game soit dévalisé
mon pote xxx j’suis l’om à l’époque tapie
teddy rinner sur l’son, la pord est sur le tapis
c’est du rap ghetto, m-rs-ille scie à métaux
quartiers nord on serre l’étau
on veut l’salaire à samuel eto’o
c’est un freestyle de chien, putain j’suis affamé
respecte les vrais ta grand-mère, j’suis instagrammé
si vous saviez c’que j’sais, vous leur couperez la langue
et la jetterez dans les wc à tous ces francis lalane
plus tu hagar plus on t’aime, c’est un truc de fou
y’a que suceurs d’hommes -ssis sur des bites debout
quand ils me voient, ils sont jaloux, ils sont mal
m.d.r, ces d.r méritent une rafale en tdm
c’est du rap tah les hommes, pour les rejjel
rap de qualité, cd pas cher
nhar sheitan j’vends pas la machin
j’suis dur comme un wolof ou un manjak
donnez-moi un boom boom tchac
reculez, branchez-moi les jacks
on m’a dit “t’aurais du tous les perforer”
j’pleure l’île de gorée
prêt pour la guerre j’suis la corée
international, j’suis pas communautaire
j’suis entouré d’porcs, xxx
pour mes home boy (un), et pour mes rude boy (deux)
dédicace aux frères du vietnam et du cambodge
j’viens de la soli, all in’, c’est les hautes collines
les petites veulent des gorilles au lit
descends des montagnes de mars’
silencieuse est la démarche
trop de soucis, on s’met sous wax
ne me c-sse pas les couilles, sur ma mère j’te mange

[outro]
les petits partent en couilles
pensent qu’à froisser des boges
aujourd’hui on les max
demain c’est la débauche
c’est la vie dans les quartiers
wallah c’est la merde
faut partir pour s’en sortir
j’pense que chez toi c’est la même
abuse

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