letra de face au jugement - mistral
r-i-z, mistral
[couplet 1: rizla]
fragilisé par les coups qu’on s’prend
le moral en porcelaine
ma coupe et ma vie est pleine, or je l’aime
prend ton temps, c’est c’que j’ai cru comprendre
je me retrouve sur la corde raide
discret, dérangeant comme un orgelet
rentré dans l’rap comme un gamin timide pas sûr de lui
j’ai pas vu venir des mères
j’en ai subi des pertes
mais j’ai mûri j’espère
élevé entre les petits caïds
les gamines qui s’disputent
j’ai observé comme un môme qui écoute ses vieux qui s’disputent
alcool, beuh, c’est vite vu
vite fumé, vite bu
j’ai un foyer en or, mais moi c’que j’veux c’est vie de rue
avec mes potes on joue des rôles, on l’fait d’mieux en mieux
c’est rodéo, rôder haut, rhum, gage et roder trop
objectif: faire du peu-ra pour carotter l’trône
mais j’aime pas la tendance du move ni les valeurs qu’elle prône
y’a que la froideur d’mes proses qui m’c-n-lise fou
l’épaule des bros, l’cannabis et la smali-small
[refrain: mistral] x2
derrière le rideau face au jugement
il nous reste des rêves hideux
car la réalité nous frappera surement
les yeux rivés sur la lune j’pars
loin d’avoir peur du bonheur on a juste peur que ça n’dure pas
[couplet 2: mistral]
typiquement, le brasero du vent c’est irritant
le climat est tendu, comme la peau du ventre des dirigeants
ils t’empaument tout ton cash, j’en ai marre j’ai plus d’métier
yo j’me sens comme un cul-de-jatte qui s’laisse marcher sur les pieds
à tous ils leur manquent une main, j’accours quand la rancune vient
et c’est dla zik quand j’ai l’blues, j’vois rouge comme un mancunien
un tas d’potos ou bien un tas d’menteurs, en fait j’suis vachement seul
j’écris c’qui m’touche, tu bouge la tête frère sur mes battements d’coeur
là c’est baddant j’arrête de m’battre, [xxxx], la décadence amène le mal sur mon rythme de vie
j’tappe des pas de danse avec le diable
pour mes si, pas d’victime des yeux, la vie n’fait pas d’clin d’oeil
c’est un cyclope qui cligne des yeux, une fois sur deux tu t’retrouve dans l’noir
dans des problèmes malsains tu t’étouffe sans voir
profiter d’la lumière car tu connais la fin
une remorque en bord d’la route
j’ai un mental de fer
mais les remords me rongent comme d’la rouille
j’prend d’la bouteille avec des gorgée d’skyy
immatures, ils saturent, j’suis la [xx] qui fait déborder l'[x]
l’rap prolifique, ce maudit fils te modifie l’esprit
les mômes ici se momifient des gros missiles et trient
prennent positifs qu’on glorifie, qu’on bonifie le style
[x] et sorry si j’m’exprime
[refrain] x2
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