letra de le moteur et le volant - misa
l’humeur les femmes la ville, marre d’passer de l’une à l’autre
adolescent la cogite blesse du coup je m’enfume à l’aube
18 ans j’pars d’chez mon daron, j’ai pas une thune en poche
j’suis fauché, c’a pas changé, à travers la fenêtre c’est moche
j’espère changer la donne, je sais que j’ai le potentiel en moi
on m’dit que je suis optimiste, dis moi pourquoi j’vois autant l’ciеl en noir ?
j’ai pleins de rеgrets
ce serait mentir d’dire le contraire
j’ai appris que dans la vie on gagne même quand on perd
ressasser l’passé rester dans c’t’état léthargique, ca t’bassine
procrastine t’attends que le bonheur t’fasse signe, c’est triste
mars 1305 mon matricule
et mon cerveau se désarticule quand j’éradique ses particules
c’est pas dans mes habitudes de cracher dans la soupe
les yeux en feu j’prends de l’altitude une bête noire cachée dans la soute
j’écoute pas les conseils des costards cravate de label
tous ces connards connaissent quedal, j’me fais mon trou ils veulent ma pelle
ce soir je rentre tard j’empeste alcool et cigarette
les gueushla qui traînent à la gare ont l’regard vide, mettent des carottes
m-rs-ille c’est réel, je l’aime et j’la déteste et j’sais pas pourquoi
j’ai enfilé la cagoule une fois maintenant j’sais que c’est pas fait pour moi
les yeux rouges, j’écris, j’sais pas pourquoi j’fais aç
j’me zigouille l’esprit, j’bois toute sorte de mélange
tous les jours j’déprime, comprends de quoi j’me lasse
le spleen, le doute, le crime, et j’me souviens plus d’mes dreams
j’suis l’enfant seul qu’allume sa torche et se brûle les cils
j’ai compris les dangers de la rue la première fois que j’ai vu cécile
là j’te parle du centre ville, c’est sale c’est mon destin que je dessine
j’suis à l’affût des signes, car j’veux remplir des salles, et m’tailler loin d’ici
tu veux atteindre la réussite mais quand tu l’as tu la veux moins
un beau billet et j’me barre loin d’ici c’est sûr
l’argent les guéri pas, il permet juste d’esquiver les blessures
au passage tout le monde s’en bat les couilles que tu souffres
ceux que tu t’appelles frangin h24 seront peut être plus la demain
c’est comme une course au lieu de te plaindre tu ferais mieux de travailler ton souffle
tu veux atteindre la première place, une fois que tu l’as tu la veux moins
un beau billet et j’me barre loin d’ici c’est sur
l’argent ca guérit pas ça permet juste d’esquiver les blessures donc faut du cash, et f-ck un cache misère
gros couplet la bûche tu te dis v’la enfin du rap bien visser
prends soin des tiens, quite à passer pour le méchant
j’ai les dents qui rayent le parquet t’as les chicots de didier deschamps
sami ou misa c’est la même, jdécoupe l’instru j’prends du plaisir
je vise une vie en full hd, même avec ça l’écran grésille
la vie c’est pas noir ou blanc c’est des demi teintes
a quoi ça sert d’avoir un moteur si t’as pas de volant ?
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