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letra de y'a rien qui tombe du ciel - misa (fra)

[paroles de “y’a rien qui tombe du ciel”]

[couplet 1]
j’ai besoin d’prendre l’air
dans ce 20m2 je deviens taré
barreau à la fenêtre et dans mon caleçon quand je me lève
même si c’est couçi-couça pour moi
tu m’connais, jamais je demande de l’aide
ici bas y’a rien sans rien donc on prend des risques
je n’ai plus confiance en l’homme depuis que je comprends ses vices
le rap c’était qu’un passe-temps et c’est devenu obsessionnel
je donne ça bien, misa : jeune et professionnel
toi t’as disparu comme faudel, quand tu devais des tals
je sais à quel point ça fait mal quand t’es cérébral
les corbeaux veulent remplacer les hirondelles
j’ai toujours appris sur le tas, j’ai ni mentor ni modèle
y’a pas besoin de parrainage j’ai les yeux rouge griotte
tunnel prado carénage à 6 dans une clio
tant que j’avance qu’importe la direction
ma ville est sombre, l’option pour briller c’était d’enregistrer des sons
y a rien qui tombent du ciel à part les obus et la pluie
donc pour pas flancher faut être solides sur les appuis
s/o yeuzeu rue paradis ça crache du feu
qu’est ce que j’aurais fais si je m’étais retrouvé à la place du vieux
sûrement les mêmes erreurs, nocturne frayeur
j’suis ni dans de beaux draps ni dans des plaids en pilou pilou
j’viens de la ville où les snakes côtoient les rats, les milou
je rap tellement fort qu’on dirait que je le fais tranquillou
[couplet 2]
j’démonte la prod, j’lui laisse la chatte en sashimi
misa veut la ‘ghini, en survêt tacchini, j’ai la folie des grandeurs
j’vois pas le monde en mini, reubeu skinny mais je prends de la place comme un obèse
avec le temps je fais le tri, je m’éloigne des glandeurs et des bandeurs
j’étais bon avec eux mais ils ont tiré sur la corde
j’pardonne mais j’oublie pas, j’ai scellé le cadenas sur la porte
j’accouche un texte de bâtard
car j’ai porté cette boule au ventre, c’est impossible que je l’avorte
encore une mélo de guitare qui sonne requiem
j’côtoie des léon, des mehdi et des nguyen
10 000 rencontres mais toujours pas de nouveaux amis car je sais que les ennemis de
demain peuvent être les frères d’hier
les noirs veulent être blancs et les blancs veulent être noirs
c’est les plus désespérés qui parlent d’espoir
on a poncé la peinture des bancs quand on squattait les squares
maintenant faut voir les choses en grand, laisse moi t’conter l’histoire
finie l’époque des trous d’météorite sur l’polo ralph
le passé est passé et je ne peux pas le changer
aujourd’hui l’ciel est bleu, hier c’était les gros orages
j’vois des humains s’comporter comme des ia, comme des hologrammes
le monde est moche pour l’embellir j’peux pas mettre d’autotune
j’dois me renflouer car j’ai voulu jouer, tu m’connais
dans le même bateau mais pour une place au chaud les potos s’tuent
vivre dans ce monde sans thunes, c’est comme être en haute mer sans bouée

- misa fra

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