letras.top
a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

letra de cqv - mimszer

Loading...

[couplet 1]
la tête dans le brouillard
à fumer, broyer du noir
le pétard du soir, le rituel de mes soûlards
pouffi-sse, pousse-toi, me saoule s’te-plait
ton copain, dans le coin, comprend rien, c’teubé
tu bouges tes fesses, tu me roules mes pers’
tu bamboules, moi je t’enfume : c’est comme ça qu’on déstresse
elle p-sse ses mains dans mon cuir chevelu
j’veux lui tâter le train, sous cette cuite, c’serait le luxe
et c’est ça que j’veux voir
c’est ses seins, sans dessin, que j’veux c’soir
c’est le mesclun, c’est trop lean mais personne sous mescaline
mais ta donne, elle s’adonne à des fix de méthadone
moi mes gars s’activent sous weed
car on fait pas de fumée sans beuh
on mélange la seed dans le teush
et on fait pas fumer ces gueushs
j’rappe pour les blacks, blancs, beurs, les feujs
j’suis jamais pressé, ni même stressé
juste tressé, guette mes veuchs
j’procédais à t’obséder
envoie l’ocb, j’roule la kush

[refrain x2]
le beat est bon, le spliff l’est tout aussi
dieu merci, j’lui loin des bombes, des génos genre des tutsis
j’ai la vingtaine, j’en fait 15 : j’en ai rien à battre, frère
donc tes remarques, téfri-les et jette-les dans la batte, frère
roule cette merde, allume ça et tire ta latte, frère
t’es fonce-dé, fais tourner, t’endors pas puis ta race, frère

[couplet 2]
quand j’ai l’inspi, j’rédige des m-n-scrits
dans ma ville, tous les soirs, des -n-s crient
l’empathie générale qui en découle en est la preuve
la vie c’est un diplôme : faut p-sser des épreuves
on s’abreuve de liqueurs pour noyer nos malheurs
des gens se donnent corps et âme pour des histoires de cœur
j’cours après mon ombre, j’ai trop mal, j’ai des tas de problèmes
j’ai des pensées sombres, normal, j’ai pas la peau blême
l’âme en peine, j’laisse pas sortir ma haine
tout est homogène, j’compte bien briser mes chaines
j’suis pas obscène mais j’te foudroie comme un groupe électrogène
j’suis tout sec mais j’porte mon vécu comme un fen’
nique ces vieux puristes aux préférences obsolètes
t’façon, en termes musicaux, on sera jamais en osmose nette
t’auras beau suivre la tendance
j’kifferai pas ton rap de blarf
t’auras beau crier à outrance
mais seul la fin des temps me fait khaf
“de simples baisers, suffirait de simples baisers
p’t-être que tout serait réglé avec de simples baisers”
mon gars mik gak au mic, lance son idée
malheureusement, une idée trop peu partagée
des cons génèrent des insultes, ces porcs
vers mes congénères, ça m’insupporte
dès qu’on se vénère, ces mêmes porcs font les morts
ou ils te sucent la bite, à vie, j’ai le mort

[refrain x2]
le beat est bon, le spliff l’est tout aussi
dieu merci, j’lui loin des bombes, des génos genre des tutsis
j’ai la vingtaine, j’en fait 15 : j’en ai rien à battre, frère
donc tes remarques, téfri-les et jette-les dans la batte, frère
roule cette merde, allume ça et tire ta latte, frère
t’es fonce-dé, fais tourner, t’endors pas puis ta race, frère

[couplet 3]
encore un black qui rappe, ça en devient presque un cliché
j’balance un tas d’images comme dans leurs reportages télé
j’ai ça dans le sang, j’les savate ces samples
peur d’être dans la tendance et de m’éloigner de la bonne direction
j’digère le son, pour le renvoyer en diverses portions
forçons les barrières musicales de ces pauvres cons
ne généralisez pas le rap à la radio
ok, le rap a sa part d’ombre et, de dieu, j’veux son pardon
enfin bon, j’kiffe le rap et j’le cris haut et fort
et si j’fais tant d’efforts, c’est pour le répandre comme un spore
j’connais des types qui aimeraient être noir
à croire que c’est un putain de style vestimentaire
ils salivent sur nos veuchs et notre histoire
mais oublient qu’on en bave depuis le cours élémentaire
et les menteurs, qui promettent de nous rappeler
normal qu’on soit démoralisés
qu’on se mette au deal de drogue en sachet
et sachez-le, que ça jette l’œil, le mauvais
quand j’marche dans leurs locaux, dans leurs coin paumé
si c’est ça les fruits de la tolérance
ces mécréants errants dans l’ignorance
moi j’dis, que la pomme est tombé loin du pommier

[refrain x2]
le beat est bon, le spliff l’est tout aussi
dieu merci, j’lui loin des bombes, des génos genre des tutsis
j’ai la vingtaine, j’en fait 15 : j’en ai rien à battre, frère
donc tes remarques, téfri-les et jette-les dans la batte, frère
roule cette merde, allume ça et tire ta latte, frère
t’es fonce-dé, fais tourner, t’endors pas puis ta race, frère

letras aleatórias

MAIS ACESSADOS

Loading...