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letra de tiamat - milua

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parfois la vie est noire, te laisse en plan sans te donner d’espoir, et fait de toi seulement c’que tu laisse voir, eux ils t’causent de bonheur mais ça est dur les croire, car c’est dur de le voir

elle te laisse des marques, elle t’péta tes clefs et t’dis vasy démarre, donc c’est soit t’y crois sois tu baisses la tête mais y a aura personne pour еssuyer tes larmes alors vasy démarrе

elle savait tout ça cachait ses blessures derrière sourire rien n’pouvait l’atteindre enfin c’est c’qu’elle montrait mais c’est c’qu’on montre pas qui au fond nous pourrit et j’l’avais pas compris

alors elle pars en couille
pendant que tout l’monde pense qu’elle pars en cours
elle rejoint ses amis pour shooter des douilles
elle rentre plus le soir et elle s’en bas les couilles

elle a trop d’fêlures au fond
elle savait bien qu’elle allait finir au fond
elle gardait sa pour elle et allait au front, elle s’posait des questions sans trouver d’réponses

ses amies s’sont retournés contre elle
sa famille s’est retournée contre elle
elle tout c’quelle voulait c’est qu’on la comprenne
mais même sa propre veste s’est retourné contre elle

elle était forte mais la vie l’as brisé
elle avait trop d’plaies à cicatriser
fallait être malade pour sympathiser
elle avait trop mal au cœur abusé

elle était forte mais la vie l’as brisé
elle avait trop d’plaies à cicatriser
fallait être malade pour sympathiser
elle avait trop mal au cœur abusé
elle s’enfuyait seule quand elle s’enfumait seule, au milieu d’sa crasse et d’tout ses impayés
elle a cassé sa puce c’est pas qu’elle abuse nan mais tout c’est démons faisaient que l’harceler

une nuit dans un hall le cœur a l’agonie
elle revait qu’on lui dise « je t’aime à folie »
quand un negro avec des airs malpoli
sûrement toxicomane et alcoolique

s’est approché d’elle être menaçant
lui a dis enlève ça ou j’fais couler ton sang elle a abdiquer parce qu’elle a paniqué mais elle a gardé ça en elle trop longtemps

tout l’monde lui a tourné le dos, a part la cocaines et deux trois clodos
obligé d’tapiner pour un bout d’bedo, des nuits blanches sur la dalle elle avais les crocs

elle s’est toujours cramponné
même si les vices de la rue lui pendent au nez
mais explique moi comment croire en toi, quand même tes propres parents t’ont abandonnés

elle connais plus l’amour depuis des années elle connaît que la mort depuis des années, si tu m’écoutes sache que je suis désolé, et que j’donnerais ma vie pour tout recoller

elle était forte mais la vie l’a brisé
elle avait trop d’plaies à cicatriser
fallait être malade pour sympathiser
elle avait trop mal au cœur abusé

elle était forte mais la vie l’a brisé
elle avait trop d’plaies à cicatriser
fallait être malade pour sympathiser
elle avait trop mal au cœur abusé

- milua

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