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letra de pas de ralentir 4 - mig

[paroles de “pas de ralentir 4”]

[intro]
pas de ralentir
ouais, ça continue d’bicrave, même si les condés pètent un sac

[couplet 1]
ça continue d’bicrave, même si les condés pètent un sac
on a toujours du stock, c’est pas ça qui nous met à sec
j’dis à la pute de cracher sur ma queue, j’aime pas rentrer à sec
j’dormais tranquillement, ils sont venus, ils ont toqué à 6 correctionnelle ou cour d’assises, dans tous les cas, j’dis pas ton blaze
j’ai mon baveux qui m’assiste pour les deux jours de gardav’
j’préfère rester en chien que d’leur demander un service
c’est les cités d’france, on a des armes qu’ont servi à la guerre
à peine seize ans, le p’tit a des grenades, un flingue, un pare-balle
il nique la mère à ceux qui parlent mal
le rond-point j’lai fait trois fois, j’croyais qu’on était suivis
même quand on est pas chargés, on est quand même sur le qui-vive
j’me dis qu’y a toujours pire donc j’relativise
soit c’est les putes, soit c’est l’argent qui divise
ce fils de pute, il lance des pics, j’crois qu’c’est nous qu’il vise
mais quand j’le croise, il est calme, j’le laisse s’inventer une vie
j’le laisse tout seul dans son beef, faut plus de biff, ya qu’ça qui va nous sauver
j’détaillais déjà du sh-t, j’avais pas encore passé l’brevet
à la base on n’est pas mauvais, on l’devient avec le temps
on s’est pas compris dès l’départ donc j’ai dû hausser l’ton
au qd j’étais seul tout, j’parlais avec les murs
détenu privé d’cantine avec mille euros dans l’pécule
fais du rap pour la rue, pour tout ceux qui l’ont vécu
ceux qui m’écoutent en cellule, ceux qui baraudent avec le calibre en guise de sécu’ (han)
grosse kichta dans les mains, personne il fait du scam
y a des p’tites coupures et des élastiques
le voisin pète un câble, 22 heures, le guetteur crie
ils vont pas descendre, c’est calme, tartin prend pas la fuite
on s’occupe que d’nos oignons, lui il raconte des salades
e19, redescends, l’auto’ qui pue la slata
j’suis arrogant comme zlatan
les réseaux, les hashtag, nique sa mère, j’écoute pas
j’leur lève le doigt comme si c’était la passat
si j’veux j’rappe comme ça pendant dix minutes
quand j’veux, j’accélère, quand j’veux, j’ralentis
on s’était dit qu’on allait l’faire et on n’a pas menti
ici bas à part la mort rien n’est garanti
j’vais en espagne boire de l’alcool dans un bar à timp
prendre la plus bonne, lui faire du sale jusqu’au p’tit matin
7 heures, j’vois la mer, j’vois plus la sale gueule du maton
quand tu prends une grosse peine, y a que la famille qui t’attend
les amis, au début t’en as plein, après t’en as plus
tu grandis, tu t’retrouves seul, c’est donc ça la vie
j’mange tout seul au soleil, j’te laisse dans la pluie
je suis celui qu’on suit, j’fais pas partie d’ceux qui suivent
faut une voiture puissante qui va tenir la route
les fils de putes, j’les laisse sous ma roue
kataguruma, nous on fait pas ça, on préfère le machin qui fait des trous
t’as vu comment c’est cru
t’as voulu faire affaire avec lui, t’as mangé une banane, bienvenue dans la ue-r
des oreilles sur les murs, à chaque corner une méduse
même comme ça, il pète pas, on fout l’seum à ces trous du cul
ça visser comme si c’était légal, on n’est pas cachés
2 heures du mat’ toujours actif, on est pas couchés
nique sa mère laurent ruquier, j’fais pas d’interview télé
les mecs comme moi, les chroniqueurs ils les poussent à la faute
j’fais que d’leur mettre des feintes, j’en connais plein des putes qui font les saintes
t’es d’jà en chien, en plus de ça, tu mets ta pute enceinte
les calculs sont pas bons, t’auras du mal à t’relancer
j’en connais plein des fiancés qui s’font influencer
j’connais des raclis ghetto youth qu’ont déjà fait la maf
y a moustache à nanterre et saysay à la mavo
tout l’monde est concentré quand c’est l’moment d’faire les travaux
si j’réussis, ils s’ront jaloux au lieu d’me dire “bravo”
la santé, c’est important, faut pas la négliger
j’te dis ça alors qu’hier soir j’étais sous ballon
j’suis dégoûté, mon pote assane est r’parti au ballon
troisième peine, deuxième fois qu’il fait la santé
ça m’regarde bizarre, cherche à savoir combien j’ai rangé
si c’est pas pour m’arranger, faut pas v’nir déranger
on veut la purosangue, y en a marre du clio
en rapide, j’fais un client, en rapide, j’coupe un kilo
mig moula, tu connais c’est la cité
ouais j’fais du rap mais j’peux v’nir te la livrer
enfant d’immigré, j’peux aussi v’nir te lever
essaie pas d’comprendre d’mes choix, dis-toi qu’j’fais ça pour les lovés
mais pour les lovés j’suis pas prêt d’perdre mes principes
on n’oublie pas qu’le respect ça reste le princ-p-l
j’vois des putes partout et j’dois choisir ma princesse
ah, si j’finis seul, ne m’en voulez pas
melon et moi on s’comprend comme iniesta et xavi
pdr 4 j’t’en mets quatre comme arshavin
faut tout un -rs-nal pour assumer la guerre
rien qu’ça parle dans mon dos, personne me dit rien à la gueule
à la base on s’aimait bien, ils m’l’ont fait à la zeub
à la base on s’aimait bien, ils m’l’ont fait à la zeub
imagine j’meurs assassiné comme kennedy
il dit qu’c’est un makila mais il veut pas m’aider
les shooteurs shoot en plein après-midi
laisse des corps à terre pour qu’la mission soit validée
ça fait 4 minutes 02, j’compte pas m’arrêter, j’envoie la pure, y a des o.d
j’m’endors sous matiti, au réveil j’suis plein d’sales idées
privilégier la qualité à la quantité
j’ai mal quand j’pense à acxon, quand j’pense à drikc
on perd des proches, on reste fort, on n’a pas l’choix
sachez qu’la mort n’arrête pas l’amour
quand les souvenirs reviennent, mon cœur se brise à chaque fois
j’rappe pas pour tiktok, j’rappe pas pour plaire aux putes
trou du cul, j’te laisse faire des gestuelles dans tes clips
tu fais que t’agiter, tu veux qu’on t’prenne au sérieux
violence urbaine, drogue, arme : c’est ma banlieue
j’me prends pas pour un autre, j’vais pas sucer les gens
qu’est-ce que j’m’en bats les couilles d’avoir une chaîne en diamant
les mecs ils brillent mais dans les poches, ils ont pas one
devant des meufs ça joue les voyous, les trafiquants
j’ai la dalle comme si j’venais d’sortir d’une grosse peine
j’lui fais c’qu’on lui a jamais fait, c’est elle qui m’rappelle
protège les p’tites sœurs, protège les p’tits frères
ils veulent faire comme moi, j’leur dis qu’ça en vaut pas la peine
j’suis pas là pour faire l’ancien, j’en ai qu’vingt-deux
à tout moment ma vie s’arrête, j’vois pas la trentaine
on croit pas les gens, on croit que en dieu
qu’est-ce que j’serais devenu sans les prières de ma mère ? j’m’arrête à 5 ou à 6 ?
dans l’3, j’ai fait 7
les hommes mentent, pas les chiffres
pour bien la cuisiner, faut la recette
dédicace à tous ceux qui m’écoutent, d’avignon à anvers
fin d’garde-à-vue, mets les lacets, la casquette à l’envers
direct ça récidive, le pote il veut pas s’mettre au vert
quand tombera la pluie, j’espère pour lui qu’il s’ra couvert
ça demande deux chiffres à la barre, la proc’ est violente
j’vois des pédophiles prendre du sursis, c’est affolant
j’vois qu’les médias parlent que d’c’qui les arrange
personne parle de c’qui s’passe dans l’pays d’mes parents
[pont]
[…]

[couplet 2]
pourtant c’est flagrant, ça viole des femmes, des enfants
tous les jours y a des morts, tous les jours y a des bains d’sang
on rappe la vérité sinon on rappe pas
dans l’bureau d’l’opj, même quand on sait, on parle pas
ça propose du bédo, d’la beuh, plusieurs variétés
en hiver, en été y a les bacqueux, y a les dt
la zipette en boulette, t’inquiète elle est validée
la plupart d’la clientèle, elle est d’jà fidélisée
y a des rrain-té qu’ont plus d’vingt ans
plus vieux qu’le bosseur, le guetteur et son gérant
les anciens guettent du coin d’l’œil, les p’tits ont grandi trop vite
ça s’démarre pour un regard ou pour une mauvaise rumeur
j’regarde heat, al pacino, val kilmer
une envie d’prendre les armes et d’faire un loomis
après j’repars en miss’, faut pas qu’la miss elle m’attende
j’mets un coup, j’pars, j’reviens jamais
j’voulais faire la passe mais au final j’ai mis un but
j’sais pas comment j’ai fait, j’suis étonné comme jallet

[outro]
grr, grr, pah (han)
mig moula (han)

- mig

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