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letra de flashbacks - metso

flashbacks
quand parmi tous les souvenirs qui se bousculent dans ma tête
l’un d’entre eux s’impose à moi, me possède
j’essaie de faire en sorte d’éviter de vivre dans l’passé
c’est acté, mon gars, c’est la clé
pourtant parfois, il faut savoir affronter les méandres du soi
afin d’éliminer ses vieux démons ou sur ses vieux amours faire des croix
alimenter ses poèmes et faire ses deuils comme il se doit
et j’еn parle pas, j’ai aucune enviе d’inquiéter maman, papa
j’suis un type à part, j’préfère préserver mes proches
en m’occupant solo de mes dièses, mes croches
tu hoches, c’est och
j’préfère lutter dans le silence en faisant rimer quelques syllabes
couchées sur l’papier
j’redessine l’ange qui passe

flashbacks
les tourments inutiles se ramassent à la pelle
le soir, ils se constellent à quasi minuit pile
donc je les recompile avec mon minitel, minutieux
sous dix minutes ils s’en vont comme militaires
quant aux pensées radieuses, elles, je les refleuris
les fous rires au soleil, les vagues et les sourires
le sport à perdre haleine, à finir essoré, les soirées
le bruit que ça a fait quand elle m’a effleuré
mais mon intérieur est soigné
mon jardin partiellement secret
pour le bien de mon âme et le bien de mes gens
j’conserve des beautés cachées
c’est pas un hôte digne celui qui s’étale trop
c’est pas un chéri celui qui déballe tout
qui agresse les sensibilités par son intimité
j’essaie de faire que les éléments tiennent
verrouiller la soute quand vent zélé m’entraîne
coliemélan depuis l’école élémentaire
j’essaie de faire que les éléments tiennent
verrouiller la soute quand vent zélé m’entraîne
souvent sérénité, doutes et souvenirs s’enchaînent

flashbacks
capuche écouteurs pour éviter qu’ils me parlent trop
il faudra bien qu’ils me comprennent et qu’un jour ils me pardonnent
quand tu te coupes des autres, tu fais face à tes parts d’ombre
si tu fais pas gaffe au vide c’est toi qui te parles trop
et je me parle trop, je me parle trop, je me parle trop, je me parle trop
qui me parle ?
j’enchaîne les pas de trop, les pensées grognent, le passé rôde
ça se bastonne dans mon cerveau
qui me parle ?
j’prends conscience du vivant, les peurs passées paralysent mon être
cicatrices me hantent en silence, le matin j’-n-lyse mes rêves
la vie défile laissant d’infimes tracés, des lignes indélébiles
l’aiguille s’affole, les heures filantes affluent vers une fin définie

j’essaie de faire que les éléments tiennent
verrouiller la soute quand vent zélé m’entraîne
coliemélan depuis l’école élémentaire
j’essaie de faire que les éléments tiennent
verrouiller la soute quand vent zélé m’entraîne
souvent sérénité, doutes et souvenirs s’enchaînent
flashbacks
on a besoin d’air, on a besoin d’air
garder le contrôle est impossible, on a besoin d’herbe
en apesanteur, en apesanteur
lucide, apaisé, je m’adoucis, on a besoin d’elle

- metso

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