letra de un truc a dire - mentalités sons dangereux
– salo
chaque jour j’tourne dans ma bouche, cent fois ma langue
sois en sûr, en soit ce n’est qu’un mélange rien d’bien salivant
j’suis comme ça lié né de mon vivant
et si j’en nie les faits, c’est qu’j’ai fait mon temps
on n’pourra plus m’aider même si j’perds les dents
jusqu’à m’en mordre les doigts à sang, cent fois
sans faire de signe de croix, ne pratique pas la langue de bois
tout comme vos dilettantes
pour tout l’monde il est temps
de s’faire d’la bile sans cracher sur les gens
de mettre dans l’mille comme un indiens face à la diligence
venu scalper vos membres, le cervelet prend l’air
c’est laid mais y a pas d’galère
nico l’salo le sioux, l’corbeau
le fou flou suit l’cours d’eau
– dady.s
de quoi tu veux qu’j’te cause à part qu’le poids sur nous s’dépose
a force de voir tout beau, tout rose, tu t’bouffes le pot-aux-roses
on a trop taffé pour les autres
malheureus-m-nt ils n’voient qu’les fautes
alors j’ressens un truc qui m’trotte
entre autres d’la haine pour la façon qu’on m’traite
j’aimerai qu’on m’prête main-forte de temps à autre
mais bon, toujours les mêmes, comment veux-tu que j’pense à l’autre
– d.a.d
j’parle pour qu’on aille mieux parce qu’on a rien d’mieux à faire
j’parle pour ceux qui de tout on en rien à faire
pour ceux qui n’la ferme pas -ssez souvent
pour ceux qui s’engouffre dans le goût et qui ne goûtent qu’en rêvant
donc ça tombe dans le côté obscure
et ceux qui s’y frottent partent très vite en cure
besoin d’air pure car on endure tous les murmures enfermé dans quatre murs
j’lé-par dur pour ces têtes, la plupart cramées
pour tous ces écrémés, café-crèmes et cramés
qui n’font qu’ramer, obligés d’s’armer pour râler
afin de mieux pouvoir aller
ouais j’fais que parler pour ceux qui ne savent plus entendre
pour ceux qui veulent tout, tout d’suite et qui ne savent pas attendre
plus de mains qui se tendent, plus de proches par ces temps
ça s’ra la même dans cent ans, sautant sourds, tous autant qu’on nait
dans un monde où ça ne fait que jac-sser
plus personne prête les oreilles car on nous les a c-ssées
entre l’marteau et l’enclume comment mettre le pied à l’étrier
ça finit par le fait de ne faire qu’aller prier
on a -ssez d’crier sur ceux qui s’écoutent papoté
tous se croient roi de leur propre princ-p-uté
un langage de sourdingue qui soudain nous rend dingue
contre rendu ça vaut rien…
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