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letra de papier de vers - mentalités sons dangereux

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– refrain (dady.s)
impossible de lutter contre cette vie j’me donne d’la peine
dans c’monde pour survivre faut être un athlète
trop facile de partir en s’tranchant l’artère
j’peux faire que d’compatir d’vant l’diable changeant la terre
impossible de lutter contre cette vie j’me donne d’la peine
dans c’monde pour survivre faut être un athlète
trop facile de partir en s’tranchant l’artère
j’peux faire que d’compatir d’vant mes frères tombant par terre

– l’inkonea
tu veux évoluer dans l’rap ? sans pactes, sans tact
fais gaffes aux farces et attrapes
matraque pas l’instru d’insultes sans impact
backe pas tes textes backe plutôt les rimes
mixe les samples de bach ou mozart, fils
la raison prime la plupart du temps
mais l’mensonge attire les mcs en quête de prime ragoutante
perso, j’préfère bouffer du ragout
que d’faire des rimes pour rajout
espérant un jour, tacler les vautour
choisis l’bon ch’min et l’bon transport en commun
surtout fais pas l’malin
y a pas d’gardiens d’la paix en souterrain
sois pas factice comme un texte sans ratures
-ssure qu’au fur et à mesure tes phases s’épurent
c’est l’pire, d’pas faire p-sser l’message quoi qu’il s’p-sse
si tu peux percer en indé
pas besoin d’blindé pour c-sser l’beat
sois sage crois pas qu’le rap fais pas d’mirage
y a pas d’mythes que des faits divers qui t’mènent au c-sse-pipe
trop d’pages qui s’tournent en vain
le vin fait ravage dans l’monde qui m’entoure
mauvaise ondes dans l’casque putain
trop d’effets d’contraste pas d’pain pas d’parpaings
pour certains la vie s’résume à faire la manche dans l’train

– d.a.d
garde la tête hors du lot ou c’est p’t’être les ordures
on endure beaucoup d’choses mais ce sont qu’des odeurs
d’une grosse merde qui est bien ailleurs
qu’on nous fait sentir chaque soir
bon appét-t, mange j’t’en prie
tu peux, merci, t’r-sseoir
ça déteint, c’est grisâtre
leur vie s’fait pas belle, c’est babel
j’dis qu’c’est pas elle mais juste la tour où tout reste pareil
tant qu’t’es pas rayé, tous dépareillé on apparait
mais qu’est-ce que j’raconte ? pourtant s’en a pas l’air
sonne toi l’alerte sinon à jamais faudra la fermer
leurs firmes rendent infirme l’âme
mais faut pas m’la faire moi
sans cesse je protège mes arrières car je vois trop d’barrière
et il est impensable de faire marche arrière
moi j’suis moi et toi tais toi

– davodka
pendant qu’la c0ke circule dans tous les quartiers d’bourges
mon flow sur l’papier coule, faut qu’j’me défoule
fais gaffe l’équipe déboule maintenant écartez-vous
depuis l’époque de l’école on s’épanouit dans un sale décor
maintenant j’me tue au taf pire qu’un employé de chez france télécom
normal que paris brule vu que l’état nous manipule
dans l’rap on s’jette à l’eau pire qu’un vieillard pendant la canicule
gare aux arrières, j’tab-sse et c’est pour ça qu’mes phases, j’peaufine
on m’f’ra pas perdre la face même si pour l’taf j’ai pas l’profil
on m’f’ra pas m’taire, j’jac-sse
car dans l’tier-quar on voit beaucoup d’nymphos
quand j’te parle de trafic j’te parle pas d’celui d’autoroute info
dis leur que dehors pour de l’or
certains délirent sous le poids de leurs douleurs
j’dérive et té-gra des lignes
dès lors que l’on taffe pour deux dollars de l’heure
on voit que des larmes et des larves
et j’ai la haine quand tout s’effondre
les p-ssagers du t-tanic sr’ont pas les seuls à avoir touché l’fond

– peyen
i f-ck american dream
you know what i mean
pas d’langues de bois, mc, même dans celle de shakespeare
et j’m’exprime dans celle de molière, toujours bien pendue
c’est bien beau d’rêver mais y a des choses auxquelles on n’croit plus
j’n’aime pas c’que j’vois et j’n’aime pas c’que j’entends
j’peux pas cautionner la réussite des incompétents
et pourtant c’est toujours aux chiens à qui la connerie profite
encore une fois ce soir je crois savoir pourquoi j’écris
et quand j’entends toutes les conneries d’maintenant
y a pas d’doute, franchement mon grand, le rap c’était mieux avant
j’crache sur vos avocats, vos banquiers et vos édifices
sur les putes de l’état et ton univers factice
j’crache sur tous les hommes politiques
et vos principes de république, c’est sûr
ce soir j’ai trop d’salive …

zeuta
année 84, p-sser l’hommage un as dès la naissance
p-sser en cl-sse dans la m-sse rater l’occase en face de la défense
la france ne fait qu’offense et sa jeunesse comate
on n’voit en moi qu’un pion de plus promis qu’au deal et au chômage
un d’ceux qu’on matte le foot , l’échec et puis l’errance
ce soir je comptais mes larmes loin des rent-pa j’en perds mes sens
en pleine effervescence des cris p-ssés sous l’silence
le quartier crève la bouche ouverte
craque crame sous les sens
perte de confiance, j’échoue au centre
dur come-back ensuite avertiss-m-nts scolaires
j’vise le doublé travail, conduite
a l’école tu vois j’hésite mon cerveau prends la fuite
j’veux savoir pourquoi rien n’va mais cette conne me parle d’egypte
des chiffre 4,6,9, contrôles pour garder le rythme
j’y comprends rien je n’prends des gifles
mais à quoi m’servent tes logarithmes
bien plus qu’un rite, toi pet-t tes chances sont minces
tes fréquentations maléfiques t’écarteront du droit chemin
alors j’écris des bouts de texte qui ne veulent rien dire
la fierté d’mes parents car le contraire pour moi y a rien d’pire

– dady.s
j’me creuse la tête j’écris des textes j’tape un 16 et j’fais la sieste
après dix ans d’activité on peut p’t’être dire qu’j’l’ai mérité
va dire c’que mes gosses vont hériter après ma mort
du mal à dire c’que j’vais laisser
car souvent délaissé, j’ai fait l’essai
nous s’qu’on attend c’est les sous
j’t’avoue, j’en ai trop marre des ‘si’
insiste pour qu’on s’barre tous d’ici
la vie c’est un cauchemar de saoul
s’éclater l’avant-bras à faire le fou
c’est dur contre la nature
j’pourrais bien m’briser l’coup
au moins dix fois jusqu’à c’qu’on soit mature
au volant d’ta voiture, ou l’brelan dans ta ceinture
suffit pas pour t’évader dans l’étau y a toujours un sale mur
même à l’approche de l’été, les durs murges
les murmures d’l’ange gardien t’r-ssure
t’disant qu’même sans toi le bar tient
retiens bien, trop d’morales par centaine dans les mots
au fond on est tous des animaux comme dis la fontaine
j’rappe pas d’comptines, on rap p’t’être sans thème
on connait tous l’issue d’cette vie imprégné d’l’odeur d’chrysanthème

– refrain

letras aleatórias

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