letra de les malentendus - mentalités sons dangereux
– salo
j’ai pas d’techniques d’arithmétique
si l’prix sur l’étiquette m’arrête, j’poserai ma pierre à l’édifice
en gagnant juste une brique
vu qu’c’est plus qu’une lutte, j’me dois d’garder les pieds sur terre
de ralentir la chute, les attendre de pied ferme
etouffé comme l’enquête, il m’ont p-ssé les fers
car tous m’endettent, plus ils font d’affaires, ils savent faire
les fonds d’poche de nos frères
on est des naufragés, le bain d’sang est à nos frais
pour l’instant, il faut nager, c’est un chemin qu’on s’fraie
par de grandes enjambées, ils veulent nous voir jongler
nous savoir plus légers mais y a pas d’retombées
– dady.s
j’vois qu’dans c’bas-monde y a trop d’commères
et trop d’problèmes, j’enclenche le chronomètre
dans des états d’colère, le contrôleur, mes plans, vient compromettre
j’suis trop con, mec, avec tout l’bif qu’on a dépensé
a s’retrouver dans la galère, c’est sûr qu’on rappe, j’écris mon mémoire
dans les déboires, on subsiste, ça suscite p’t’être un débat
les médias m’font taper des barres
dans l’immédiat, mauvais départ
l’effet déker, des gars précaires, ça fait des guerres
ça fait des greffes d’organe, de l’or gagnent te cognent quand t’es mé-fer
de l’eau d’cologne, ça cache le truc, y a pas d’recrue dans mon clan
p-sse le fus, histoire qu’j’espère un peu avant l’état n’efface mon but
j’suis pas une t-ss non plus, j’m’aligne pas en colonne
j’suis p’t’être spéléologue c’est dans tes rêves qu’tu vois qu’j’maligne aux règles
et j’oublie l’monde réel, pendant qu’tu pries l’oracle
– peyen
quand j’quitterai l’monde du rap, j’poserai pas d’prêt à vie
après dix ans d’boite à rythme, il faut que j’sois prêt à vivre
marqué par des boucles qui m’ont fouetté les oreilles
moi, j’ai souvent bossé gratos sans penser à l’oseille
et si beaucoup faisaient pareil, on en s’rait pas là
a chercher l’pourquoi du comment refaire du vrai peu-ra
revenir aux fondements, revoir ses fondamentaux
car depuis trop longtemps, y a trop d’faux qui mentent trop
il en faut du boulot, mec, et surtout des nerfs
au p-ssage j’en place une pour tous mes frères de galère
beaucoup reste en intérim pour kické l’bpm
96, valeur de référence pour moi et mes collègues
maint’nant on va d’l’avant pour revenir en arrière
car aujourd’hui on s’rend compte qu’on préférait tous hier
et j’aim’rai y être en plein dans l’âge d’or
où ça puait moins l’argent, où c’était hardcore
– refrain (peyen / d.a.d.)
c’est pour mes reufs / que j’ouvre mon œil
que j’prends la feuille / que j’ouvre ma gueule
depuis tout jeune / que j’ai trop l’seum
c’est pour mes reufs / pour nos reums et reus
que la vie rosse, terr-sse
t’as raison la vie n’est pas rose, ta race
c’est pour mes reufs aux bords du gouffre
que j’ouvre mon œil et trouve ça louche
que j’prends la feuille / que j’ouvre ma gueule
depuis tout jeune / que j’ai trop l’seum
c’est pour mes reufs / pour nos reums et reus
que la vie rosse, terr-sse
la iv n’a rien de rose, ta race
– l’inkonea
c’est ça, j’la vois ma bonne étoile, bien profond dans l’ciel
j’essaie d’m’en rapprocher mais c’est salauds font l’appel
c’est à la pelle que j’peine à m’ram-sser
j’compte les heures, les minutes, les s’condes, les s’maines, les mois, les années
cond-mné, j’essaie d’rester spontané mais
c’est pas c’qui va m’aider à rester éveillé
des fois t’es banni physiquement ou mentalement ébahi
là j’baille, bientôt endormi
dans mes songes, j’plonge dans mes livres sans l’savoir
chacun s’évade à sa façon, moi affalé sur mes cahiers
ça y est, j’me réveille, j’en profite pour gratter une barre sur le mur
c’est pas les mêmes qu’en cours, j’encoure pas les mêmes peines
la vie qu’tu mènes, tu l’as choisi à l’école
avant d’la r’gretter derrière les barreaux, c’est pas des heures de colle
– d.a.d
y a plus rien à dire, parle pas d’av’nir
ça rêve de partir en martyr
donc ça attire le pire des choses pour y parvenir
et ça finira par y venir, ça t’mettra dans leurs lignes de mire
seul, la rage dans c’mirage soldé peut te nuire
très peu peuvent tenir et les paroles sont peu tenues
la confiance, dangereux est son contenu
et puis ça continue, on s’rend compte dans leurs comptes-rendus
qu’on reste des cons qu’ont un dû à verser
jusqu’à qu’notre sang coagule
mais qu’est-ce qu’elles ont, nos gueules
y a trop d’malentendus, donc pas de remercîments
mais là plutôt, décident d’mentir
dissident dans l’âme, putain, il faut s’en sortir
et à être dans cet état, personne ne peut s’y sentir
– davodka
c’est l’18e, son sacré-cœur montre les symptômes d’une crise d’épilepsie
les grands tiennent toujours l’mur
c’est pas très drôle d’voir les p’t-ts chez le psy
l’haya, ça fait planer mais la plupart s’font mal en r’tombant
la jeunesse crie au-secours, bien sûr, la joie devient malentendante
jamais dans la tendance, j’préfère l’gen-ar que d’atteindre les 100ans
t’entend quand des gens s’battent
wesh y a tant d’armes face aux lois, c’est tentant
j’prétends pas d’détendre l’atmosphère
les scènes obscènes m’obsèdent
faut qu’j’enchaine sec sur scène, pas qu’la jet set m’observe
les jeunes complotent et c’est normal que ça charrie déjà
contre ceux qui communiquent dans un langage charlie delta
davodka débarque sur le mic, défend sa cause comme tous les mcs
dans l’rap j’déballe ma face, des balles, l’impact qui te fous à ma merci
et sans l’savoir, on a r’tourné toute l’alphabet à coup de hache
scier les hues, péter les culs, restez bouche bée
avec la haine toujours opé car dans notre cas
la jeunesse erre c’est dvk au mic
qui aura r’tourné toute la grammaire
– refrain
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