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letra de l'envers - mentalités sons dangereux

– davodka
eh pas si vite j’vis dans un monde ou les joies s’falsifient
j’suis trop prêt du néant et d’l’océan mais j’suis pas pacifique
té-ma quand ces sirènes ambiancent tous ces bâtiments sombres
bienv’nue la 7.5.0.18e dimension
on vit d’alcool et d’pollution mais pas d’eau fraiche ni d’air pur
dans l’rap si j’me confie, j’imagine bien le sourire des putes
d’puis l’début on dégomme, on décolle comme des gosses
qui déconne dans s’décor trop hardcore
trop d’alcool dans les corps, pas d’école
insensé insensible c’est ma vie qu’est sensible
j’me sens seul sans sensi, et j’saigne si le stém-sy
le seum, si peu de vérité qu’la rue a héritée
tu vis dans le vice avoue qu’la haine c’est dur de l’éviter
j’ai trop l’seum par trop d’semaines où j’traine la même haine
j’peine sur les mêmes grosses semelles
pour voir les mêmes scènes obscènes qui saignent
qu’obsède les jeunes et cela 7/7
c’qu’est sûr c’est qu’ce monde me c-sse les couilles
comme l’envie d’sep sur scène
fais gaffe ici car tout vacille en une seconde
pas b’soin d’être un esthéticien pour voir qu’on n’peut changer la face du monde
toujours dans la compète mon crew s’complète mais rien qu’on s’perd
dans nos repères dans l’rap on fait paire vu la rage qu’on prête
comprend qu’les remerciements s’font rares face à l’effort
l’droit ch’min est un cul d’sac face à l’envers du décor

– kema
on veut nous la mettre à l’envers, ils en sont obsédés
on reste intime et même en team t’façon les autres c’est des sots
qui s’battent pour le paf à mon état face à l’etat
la vie c’est l’école au fond on sait qu’ça s’apprend sur le tas
v’la qu’ils étalent tard leur talent, détaillent des tas de promesses
détalent et d-mnent notre temps y’a trop de t-ss’
ce s’rait une prouesse, non
je veux qu’c’est fou restent loin car on est tous, restreint
je reste droit même si j’étouffe donc si tu souffres reste humble
ils devraient connaître cette douceur quand t’agis
pour la paix, pas me ficher comme bouffeur de tagine
les emmerdeurs qui font des merdes de grande envergure
je fais l’bilan et on voit qu’ils veulent nous la mettre à l’envers, dur

– d.a.d
dans la croupe, ils t’donnent un coup
tu t’accroupi accomplie une fois ta prouesse à creuser en groupe
tu t’grouilles et vu qu’t’as la trouille ils te p-ssent la pelle pour ton trou
des trous, croutes, ta tête en est pleine sous les écrous, tu t’écroules
debout vite, ta vie au bout a mis le booste au vice
et vice versa, ça t’pousse, t’pas d’tête
j’te bouffe en entrée, j’suis résistant mais plat
dans mes unique vers entrés d’entrée
rentrez tout pet-t ça m’trou l’cul car plus on grandit
tu vois qu’depuis tout peut y p-sser, en verlan

a l’endroit
(on nous la p-sse en ver-lan et ça depuis tout pet-t
ça m’troue car plus on grandit et plus tu vois que tout peut y rentrer d’entrée
entrez dans mes uniques vers
j’suis plat mais résistant mais j’te bouffe en entrée
pas dans ma tête, ça t’pousse vers le vice
le vice te booste à mettre au bout ta vie
et vite debout, tu t’écroules sous les écrous
ta tête pleine de trous, d’croutes
ils te p-ssent la pelle pour ton trou et vu qu’t’as la trouille
tu te grouilles à creuser en groupe
et une fois ta prouesse accomplie, tu t’accroupis
et ils te donnent un coup dans la croupe.)

– zeuta
j’ai la sale impression qu’ils veulent tous me la mettre
dur à admettre quand tu les vois v’nir a 12km
92, j’suis le maitre, j’te dis blanc quand je pense noir
rendez-vous 4h du mat, 2e sous- sol, je veux te voir
j’vais t’avoir, en plus avec le sourire
r’garde à gauche je suis à droite, j’vais t’la faire y a plus qu’a courir
y a c’vil-ci qui veut m’la faire, mr l’agent j’fais pas d’affaires
espèce d’imbécile, reste un indécis, si tu comptes m’arnaquer
m’embarquer dans tes histoires à en finir les jambes arquées
j’ai l’arc et l’art et la manière, remarquez
de t’la faire à l’envers et pire encore, te narguer
un an ferme à t’en faire, j’vis un enfer à nanterre
eh gamin me tourne pas l’dos j’vais t’la faire à l’envers

– salo
j’aurais pu v’nir au monde à l’envers
suivant l’mauvais élan d’air ou bien l’lampadaire
qui éblouie mes frères leur enfer là où y a pas d’highlander
on t’vire en moins d’un quart d’heure pour agrandir sa demeure
pour s’rajouter d’l’ail dans l’beurre
t’inquiète qu’ils savent comment faire et en moins d’deux, ils t’entament
sans état d’âme ils t’enterrent, un jeu d’dame où aucun pion n’fait la paire
où aucun con n’fait la paix pour une compét-tion hors catégorie
y a qu’ici qu’ça en vaut la peine
de nos côtés on tempère, tant leurs compères que nos chers
c’est eux qui usent de nos nerfs parfois ils étouffent l’affaire
faut rien lâcher, ça c’est clair, et cela même jusqu’au cimetière
même harnachés, ces pervers pensent nous la mettre à l’envers

– dady.s
malgré le vice, l’âge, tous perdus dans c’ficelage
on rêve de plages, fils, mais c’est l’sevrage pour l’dépistage
un art triste, l’artiste aux mille phases, on s’applique
les cr-sses minent l’esprit d’mes braves types
a croire qu’c’est tactique un tic qui t’pousse à boire
le tact mec et la pratique priment, ça faut l’savoir
donc on a pris notre poisse à deux mains comme le courage
un goût d’rage quand on veut t’la mettre à pile ou face

– peyen
pas facile à comprendre ce monde qui marche à l’envers
il fait pas beau l’été et super chaud en hiver
j’t’avoue franchement j’suis perdu j’ai beau d’mander mon ch’min
mais autour de moi les gens ne l’savent plus très bien
si tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins
mes frères font les canards et mes sœurs les catins
j’sais plus par où commencer, j’suis un sujet égaré
on enterre les gens avant de les avoir tués
on veut nous mettre des bananes mais aussi des carottes
j’veux pas dev’nir un légume avant qu’ça parte en compote
les profs m’ont jamais appris qu’les études me serviraient
a rien dans la vie…
j’ai les pieds sur terre et la tête dans les étoiles
mes rêves sont en suspend et j’ai plus rien dans les malles
des vieux tafs de galère pour des salaires de misère
abonné aux heures sup’, on veut m’la mettre à l’envers
les yeux rouges et les cernes en guise de maquillage
c’est la routine blasante que tu vois sur mon visage
j’attends plus rien ici-bas à part le bus et l’métro
rien à foutre de l’élite qui joue trop la mytho
les mômes font la loi, les gamins tapent sur leurs profs
nos cousines sont mineures et veulent déjà des gosses
a monde à l’ envers où réussissent les blaireaux
les meufs s’en battent les couilles, les mecs s’épilent le maillot

- mentalites sons dangereux

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