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letra de le sablier - mentalités sons dangereux

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– refrain (mentalites sont dangereux)
l’horloge tourne, j’tourne en rond, attends
j’perds autant d’temps qu’un tanj’ pour un rond
j’cours à l’ombre des s’condes qui s’estompent
l’escompte qui s’trompe, nous détecte
sur chaque tête, c’est l’décompte

– zeuta
je sens le temps qui p-sse, les années ont frappé ma face
j’suis basané au plaza, on s’ent-sse comme des grains d’sable
et grimpe ça, avant que cette dune se retourne
c’est sur mes joues et sous les ponts que l’eau coule, silence on tourne
j’entends ces tic-tac, ce putain de compte à r’bours
on compte les jours en bâton sur les murs
tuant l’temps en bas des tours
tour à tour, cette horloge m’étourdit
j’rentre dans le temps additionnel peur de n’pas avoir tout dit
j’reste en vie et j’combats dès à présent
ce chrono et puis tant pis si il faut compter les grains restants
j’réclame une pause pour l’instant, l’instinct s’éteint
ma prose s’étend, j’suis protestant dans c’monde de dingue
car le futur, c’est pour maint’nant
en maint’nance car j’vois plus les années défilées
la vie ne tient qu’un fil et la mort a déployé son filet
ne pas effacer son p-ssé, le temps p-sse et j’suis blasé
englout-t dans l’sablier, par mon phrasé, affaire cl-ssée

– salo
le marchant m’a offert un sablier en verre
mais qu’en faire ? on m’dit laissez-les scellés leur enfer
dans leurs fers, aucune action enchainé à leur merci
si on m’avait dit qu’c’était dur de voir la mer
dans les grains de mon p-ssé, se rapp’ler des mots p-ssants
quand on se fait du mauvais sang
où l’on comprend le mauvais sens
qu’on les imprègne un peu d’essence et qu’on en oublie la naissance
c’est impossible, nous sommes déjà en état d’incandescence

– davodka
bientôt 20piges que l’compte à r’bours est lancé, j’sais c’qui m’attend
car c’qui recoud nos cicatrices, c’est les aiguilles avec le fil du temps
j’repousse le vice même si je sais qu’je l’ai
la rue et moi, c’est trop bizarre car j’la haie mais je l’aime
j’suis trop speed, faut qu’j’respire car j’ai trop d’seum en moi
j’s’rai pas l’pantin d’cette société même si j’me lève avec la gueule de bois
depuis tout p’t-t, les jeunes s’enlisent dans des sables mouvants
y a que le vent qui balaye toutes nos traces sauf que mon cul sur un banc
reste posé, posté car à la base je cause pas
j’impose mon existence, pour ça qu’je pose mon blase au posca
dans l’sablier, té-ma l’temps p-sse quand tu t’emballes, la vie t’embarque
le vice t’abat mais tu t’en bats et puis t’en bave
dans mon sommeil, j’m’efforce de l’savourer jusqu’à la fin d’mes rêves
tu peux rien face au temps, comme un tampax tu n’peux enfreindre les règles
j’ai la conscience tranquille car j’ai dit l’princ-p-l
dans l’sablier, j’suis v’nu mettre mon grain d’sel parmi les grains d’sables

– refrain

– salo
je parle si peu souvent, marre si peu entende mon phrasé soulevant
les foules attendent tant d’temps les saoules
et moi contant, je me contente de rapper sous le sens
aucunes aiguilles me tentent, ma montre est en attente
et moi qui parle dans les temps, tant
stoppe-moi, j’te fous dans l’étang
l’étendue des dégâts est embêtante, les gens parlent mal
sont auto-entêtant, résoudent le mal par le mal
bruler les autos des gens, pas question que j’perde mon temps

– kema
c’est vrai qu’y a pas d’merveilles
j’me dis cette même phrase à chaque réveil
ça m’fous les nerfs quand je n’me rappelle plus de c’que j’ai fait la veille
sale mine grisée, année 1.6.6.4
pas le vide de minots brisés où la belle princesse sisi s’cache
et bientôt 20ballais, j’suis sans pitié car pas l’billet
j’ai pas vu l’temps p-sser de l’époque où ma mère m’habillait
ma vie, un sablier, on peut rien faire donc soit content
j’vois mal ma prochaine meuf d’venir ma femme à 50ans
les minutes s’écoulent tellement vite quand je traine au vizir
ça p-sse si vite et parfois mon peu d’espoir s’écroule
le temps, le temps, j’veux pas finir mon temps dans un hp
pourtant tout le temps, tout le temps je tue le temps avec un cayon hb
j’craque, je crois que j’ai le mal de grandir
la déception n’a pas d’odeur mais moi, j’peux la sentir
c’est dingue, on peut mourir en une fraction d’mesure
en plus au fur et à seconde, les années d’viennent des part-tions, c’est dur
j’veux en profiter quand j’vois le temps partir
me faire un max de kiffs avant d’être papi au cœur qui palpite
et clamser solo, non, seul dans ma réflexion
la vie est courte et j’compte bien marquer ma génération

– refrain

– dady.s
j’vois qu’le temps court, on part tous à ses traces
on s’empresse et garde la foi comme betancourt
j’trace ma vie sur un bout d’papier qui s’déchire
y a pas pied, c’est dans l’vide, et il reste juste des chiffres
qui composent ton esp-ce-temps décomposent
les grains d’sable en tas d’cendre, mes gars scandent quand on pose
c’est à la s’conde que nos vies s’comptent et le vice comble
nos heures perdues quand la poliss contrôle
c’est dur mais on tempère, on s’trempe, c’est la tempête
cette pente raide m’empêche de voire qu’il y a tant d’traitres
on perd notre temps à stagner dans l’présent
les erreurs du p-ssé viennent gazer ton air
j’sens qu’c’est l’heure pour une nouvelle ère
on arrive à toute allure
dur d’perdre ses proches sur à toute à l’heure
le sablier est loin d’rendre son tablier
tant qu’y a pas l’time, on rappe, on s’fait pas prier
et pendant la bataille, on laisse p-sser des tas d’images
mort comme un dimanche ou comme à l’abatage
c’est cette ent-té qui façonne notre ident-té
pendant qu’on tombe en p’t-te quant-té

– refrain

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