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letra de freestyle neuf2000 - mentalités sons dangereux

– davodka
la rue s’est -ssombrie comme chaque soir
les premières sirènes retentissent
les p-ssants se font rares quand tout à coup le quartier rentre en crise
si t’en transpires, c’est que t’as connu le coté gore de ma vie
dans ma galère j’aperçois rien
a part le côté nord de ma ville
sous les décombres, ma ville réside
alors normal on pète les plombs
tu veux mon avis, méfis-toi, fais fissa
car la vie sans visa veut te rendre des comptes
je décompte le temps que je vois, que je perds
que ma voix ne dévoile car tout l’monde veut plaire
je débarque et déballe des phases
qui défient cette france qui f’rai mieux de se taire

– kema
on a grandi dans des flaques de son
là où les keufs traquent des bandes -ssises sur un banc
c’est en s’braquant sur soit qu’on braque des banques
quand j’pé-ra j’veux qu’les gens disent
« il est trop fort la-wiss »
j’veux pas finir à faire du son dans un wagon d’la 8
j’écris des textes dangereux qui effacent les clowns
même si comme dalida, j’ai pas les yeux en face des trous
j’fous l’sbeul, j’me vois bien sur la plage en poncho
l’été c’est comme l’alcool, plus y a de degrés plus j’me sens chaud
c’est ma mentalité, sache que je ne tâche jamais de boire
j’bois pas pour oublier mais je n’oublie jamais de boire
yeah, yeah, le rap me donne envie d’chier
mais y a que des toilettes turcs j’oublie en jouant l’dj
mec, appelle moi kema, le flow technique vietnam
je me souviens de ma première quette-ma, d’ma première quette-pla
t’inquiète pas je gère mon temps, tu sais que j’ai pas le time
vendredi soir, je troque le mic contre un ballantines
les pauvres jouent les beaux-gosses
toujours saper en g-star
ils savent que c’est dar mais me sucent dès que j’ai l’sbar
c’est juste un freestyle à la veille de 2009
résolution, toujours pareil, se taper deux milles meufs

– peyen
vieux mc qui dérive, pas d’phases bateaux dans mon collectif
tous mes frères savent nager mais se noient souvent dans la tise
trop d’flow qui font des dégâts, dégueus, dégoûtent, j’dégomme
et après tous les faux dégagent de ma zone
c’est la hyène au micro
c’est l’18 d’paris nord pour venir te quer-bra
dangereux comme un cobra
ça siffle et surtout ça fait mal, gars
j’rentre pas, j’pé-ra, pé-ta, t’épate
j’mets la tate-pa qu’interesse, qui dégage, dégomme et qui stresse
pas d’costume trois-pièces, uniquement d’la manchette
demande à dady.s, mec
ok, c’est parti, alors essaie pas d’veski
mentalites sons dangereux, on est v’nu t’enculer c’que j’dis
c’est vrai alors laisse p-sser re-frè
le rap nous porte et aujourd’hui tu peux plus nous stopper

– dady.s
depuis que j’étouffe le son dans l’casque
de ma tête bancale
on s’-ssume comme un bon basque
mais on nous traite de vandale
c’est magique comme gandalf
tragique quand j’en parle
actif quand le sample part
nostalgique quand j’en parle
clic pah ! franchi les rampart
mais les renforts les rendent forts
j’m’empare du mic et tu vois qu’j’m’emporte
mon fum-par attire les t-ss en corset
c’est pas condorcet mais c’est condensé, j’kiffe quand c’est trop corsé
a la santé d’mes gars j’viens pas plaisanter
vous sentez qu’ici y a trop d’dégâts, mes potes s’estomper
y a pas d’t-ss qui pompent
d’nos jours, on fait c’qu’on peut, même poser des bombes
mais sache qu’on fait c’qu’on peut
7.5 j’porte pas l’uniforme
on vient rapper sur ta c-ssette zinc en bonne et due forme
marre d’parler du porc, ouais j’me sens du-per
j’kifferai vivre près du port, j’tise, faut qu’j’récupère
uppercut, range tes cutters
mains nues, c’est super à toute heure
j’taffe pas chez hyper u
ma phase te percute, sous tension j’exécute
mec, p-sse-moi une bière, vite, j’évite les superflus

- mentalites sons dangereux

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