letra de encore plus de rimes - mentalités sons dangereux
[ couplet 1: davodka ]
c’est dvk, j’fais des dégâts, mes rimes font mal comme un coup d’gun
sans dérapage, j’fais des ravages car dans l’peu-ra, j’pousse mon coup d’gueule
tout l’monde attend qu’la haine s’dissipe, perso j’le sais car j’suis d’ici
certains se battent juste pour 10cents, moi, j’défends l’rap et ses disciples
j’écrase l’inspi dans les cendar, écoute c’qu’on dit dans les sondages
dans les sons d’hab on fait c’qu’on dit, dans l’rap on tire sur un stand d’arme
j’marie ma rime avec ma rage, j’manie ma mine et puis j’m’arrache
ainsi j’marave dans l’rap ta rime car mon équipe vient faire l’barrage
t’emmènes pas large, dans ton palace
là c’est paname, j’déballe mon art, voilà tes larmes
car dans l’peu-ra, tu vois qu’mon crew à l’air baraque
on rentre dans l’tas, v’là résultat
c’est davodka, ma haine t’entame niveau mental, j’fais mon quotas
nos cordes vocales sont l’attentat
[ couplet 2: kema ]
j’ai su accoupler des mots pour qu’tu retiennes kema mc
tu n’connaitras pas notre collectif si t’es l’genre à té-ma m6
j’rappe et y a qu’des chiennes en rade, le jeune aux gênes rares
pour moi le slam est fait pour les keu-mé qui se sont chié en rap
nases en chimie biologie comme toutes les matières
hold up lyrical, homicide volontaire, braquage de la grammaire
pas de grand-mère, non, complèt’ment sous trait’ment
souvent ‘me répète qu’en 2000 est l’épopée
de l’homme que l’on nomme kema, commence à plein temps
[ couplet 3: salo ]
je rêve d’une trêve, pas d’une brève
et si elle crève j’t’envoie les trav’ au charbon
droit dans la brèche, allument la mèche pour qu’elles te p-ssent le savon
pour que tu pètes comme du c4
quelles sont les lois qu’nous bravons
tout comme toi, les voies s’écartent, non, c’est pas nous qui bavons
donc c’est l’évolution, après l’infiltration v’là la révolution
c’est la m-sse populace contre les lois fillon
l’aliénation est une vocation dans nos sillons, nous pillons
j’t’en dis long avec ma ‘teille et un pilon
actif dès le réveil, c’est l’principe quand tu veux d’l’oseille
mais ne tends pas l’oreille, ils n’t’f’ront pas pousser des ailes
[ couplet 4: zeuta ]
a mon tour, j’viens tirer mon épingle du jeu
c’est un déluge de technique, ma vie remplie d’illusions, d’impulsions
vé-nèr, gars, j’agis sous pulsions
je bé-bé-bégaille oh ! sd j’entends plus l’son
oh ! zeuta qu’est-ce qui t’arrives ?
j’ai peur que l’amnésie m’aborde, on s’perd d’la tête
on perd la tête / et qu’on m’attaque comme pearl habor
j’ai d’la riposte, j’attends que la faucheuse m’accoste
qu’elle me f-sse tout son blabla, j’suis d’la jeunesse rap dans le poste
et j’m’en fais pas, génération sans état d’âme
ça vend, ça fume, y’a de la timp’ ma ville se prend pour amsterdam
une histoire d’arme et comme d’hab, ça d’vient tendu
j’suis tête en l’air, les yeux dans l’vague, la gorge nouée comme un pendu
il est temps de s’apercevoir que si la rue te berce
m.s.d. te tient en joue et que tu chies dans ta pampers
si tout s’inverse, j’attends qu’une balle me transperce
d’t’façon y a personne, à part les keufs, j’ai pas d’adversaires
j’en perds mes vers alors cousin j’écris mes nerfs
j’joue ma vie sur chaque mesure comme un clochard qui gratte un millionnaire
on manque pas d’air et forcément, ça part en yeuk
et puis ça chauffe en bas d’chez moi, les voitures s’prennent pour des barbeucs
[ couplet 5: d.a.d. ]
putain, j’ai rien à balancer
du mauvais côté de la balance, ici, la balle est lancé
pourquoi ché-cher chez c’cher cerveau, tu sers, vaux rien
alors tu veux et ‘te serre, volant
maintenu, tu n’peux voler de tes propres ailes
ça c’est le seum des poulets qui t’poussent à n’pas faire ton propre oseille
t’as saisi, trop d’propres zèles, procèdent dur
sans pour autant avoir peur d’un procès
oui, on sait qu’depuis, qu’la justice n’est pas totalement droite
ignorant, d’nos droits, illusion d’injustice
t’étonne pas qu’j’ai pas la gueule qu’tu souhaites
car sale, face à face, seul, tu nous souilles, uè-t
[ couplet 6: sek]
dis-toi qu’j’rappe pour ma génération
et quand mon son vainqu’ra, retiens le millésime
c’est sek année 83 et souviens-toi
un p’t-t flashback en france à pic-sso
des trous dans nos baskets, feu-gra et foot
on traine entre cas’sos, moi, c’est ma france
des familles qu’on expulse, des daronnes qui pleurent en silence
un fils cond-mné, des reu-pé déçus
l’weekend, on a connu les puces, à amsterdam, les putes
une triste adolescence cramée à l’essence, la jeunesse des zup
on démarrait, en clashe un, sec, apès un allumage
a l’âge du s-xe, on rêvait tous de ken adriana lima
on trainait au tié-quar, diasant qu’cette meuf, c’est un canon j’l’accoste
et même si j’suis tri-car en cost-la jaune comme un camion d’la poste
c’est fini l’temps où deux mecs cheums se tapent pour de la haine
les p’t-ts reu-beu fashions, jeans délavés, se sapent chez delaveine
maint’nant, les styles ont bien changé
ça s’coiffe avec une crête, on reste entre couille
le blunt chargé, on s’goinfre avec du grec, y a plus d’embrouille
mais si on m’appelle, dans ces cas-là, j’m’y colle
si tu touches à mes potes, tu vas caner sur mon kalashnikov
en décalage, j’me sens vieillir comme un bel innocent
baise le sample et finis mon couplet dans une flaque de sang
[ couplet 7: peyen ]
alors, les frères, quoi d’neuf ?
toujours les mêmes scénars à conter
m.s.d. au mic, c’est pas la peine de t’la raconter
j’viens foutre ma merde comme fadela à l’elysée
excès d’vitesse derrière le mic, cherche pas à faire baliser
piétiner, vandaliser, moraliser, b-n-liser, -n-lyser
et puis juger les préjugés qui nous saoulent
y a émeute dans ma tête, c’est pour ça qu’tout part en couille
j’fais tomber les filles car j’leurs mets des croche-pattes
dans la vie, j’ai pas l’bras long et j’suis ni cul-d’jatte
vas-y, jacte, jase, blague mais quoi qu’on en dise
j’suis saoulé par la vie sans être tombé dans la tise
normal, j’ai l’bac et pas d’taf, un compte et pas d’sous
alors tout va bien et le rmi, j’compte même pas d’sus
[ couplet 8: l’étrange ]
chaque jour qui se crée, je célèbre le mystère
donc flippe quand mes lèvres se libèrent
et j’rêve en secret que je crève le système
appelle-nous treu-trai quand les frères se dispersent
les vrais te disent merde et mes vers te percent
atmosphère de guerre, frère, c’est clair que j’ai l’air de m’y faire
j’préfère me taire, eux préfèrent te distraire
quoi que le vrai ne se puisse faire
le mercenaire flaire la bonne affaire quand tu perds tes repères
et laisse le vice faire
chaque jour qui se crée, je célèbre le mystère
donc flippe quand mes lèvres se libèrent
[ couplet 9: espiiem ]
avant d’se lancer vers la mort, faut se faire violence
le linceul me menace car ma vie est lancée
j’suis l-ssé et j’me d’mande mais t’es réaliste
ne soit pas l’hameçon saut de l’âme soeur matérialistes, cr-sses et paillettes
voilà ce que l’on visera, mon fils, le vice c’est viscérale
j’veux pas qu’ma vie soit misérable
j’suis seul, ici, c’est ça l’issue
parce que même mon amour propre n’est que salissure (sale et sûre ?)
jeune dealer en herbe qui s’jette à corps perdu
l’amour c’est comme le business, aucun accord perdure
ville hyper dure, comme les gardiens des halls
si j’baisse les yeux c’est parce que je te regarde de haut
tu sais, j’rêve de cash, finir au deu-blé
mais j’avance seul pour être de n’pas m’faire doubler
m’faut du blé, c’est ce que m’dise les prédécesseurs
t’es loin d’me niquer mais t’es tout proche des suceurs
[ couplet 10: zoss ]
j’écris mes textes à l’ombre des candélabres
déçu d’voir comment les cons s’dénombrent et comment mon coin s’délabre
les forces de l’ordre se fondent comme l’écorce de l’arbre
on m’a toujours appris à cracher d’sus, ça laisse les porcs de marbre
on veut des li-sses et des lests, tenir les chiennes en laisse
dédicace à dady.s, trop d’mecs qui connaissent pas l’dièse
on s’efforce à faire nos preuves sur des prods dures
nique la proc, sur, pour la rage qu’elle nous procure
on s’caractérise comme des jeunes bactéries
qui dans un bac, dérivent, il m’manque plus que dans les bacs, j’atterrisse
ils nous disent immatures, pas amateurs
dédicace à ma terre, 1.8., infréquentable si tu parles mal d’ma sœur
la sueur salie nos fronts pour un putain d’salaire
j’trouve la note salée pour respirer c’te putain d’sale air
on a grandi dans des atmosphères sphériques
on connait pas l’téléphérique, on n’connait que l’périphérique
on veut pas d’fille sur l’ring
pas d’pét-sses qui ont des fuites d’urine sur nos featuring
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