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letra de poète des temps modernes - melan

[ couplet 1 ]

poète des temps modernes
je vois que des bandes de chibres ou des tapettes
sur leurs modèles je chie
ils ont troqué l’encre de chine contre des tablettes
le p-ssé jamais ne pardonne, on n’esquive pas sans frais
beaucoup rappent, c’est à la mode mais combien disent ce qui se p-sse en vrai
je suis torturé, je veux pas rapper leurs trap de merde
en vrai, je m’en tape de perdre
c’est pas un jeu, je suis discret comme un crabe de mer
je dénonce et défend des causes, ça me tiens à cœur
je défonce leurs murs blancs et je me sens bien quand je tiens le marqueur
je me sens pas concerné déjà par leurs états d’esprits
[…]
a fond derrière leurs [disques ?], c’est les médias qui changent leur style
ils se font p-sser pour ler-dea chez eux c’est le diable qui mange l’ostie
vrais reconnaissent vrais, ont décrit le monde en rap
si bien qu’il nous effraie alors des fois je me détruis dans ces moments rares
où la vie me baise et déplaît
où j’ai envie de tout foutre en l’air au lieu de lui dire “je t’aime et t’es belle”

[refrain x2]

au final je parle de la vie de plein gens
on évite le bain de sang
ici-bas, tout va trop vite mais rien ne change
le problème se cache peut être dans nos (paires?)
amer est mon langage
j’suis un poète des temps modernes

[ couplet 2]

perdu comme un fantôme
pour m’en sortir c’est pas tant-tôt
pourtant j’ai pas à me plaindre comparé à ce détenu qui bade en taule
dans les marées, la tête sous l’eau, moi je vois la vase
mais je préfère ça plutôt que de ressembler à ceux qui se voilent la face
j’ai pas de mérite à faire des sons qui tourne, j’mérite pas ça
je raconte ce qui m’irrite dans des sons limites p-ssables
j’essaie de comprendre les crises de ma vie
j’ai la plume, la plus triste de ma ville
on marche seul
a force d’avoir des fenêtres, on regarde en bas
trop précoces, on se bourre la gueule, on fait des gosses qu’on garde pas
l’époque va mal , pour bâtir dessus j’ai pas de planché
déçu, quand j’écris ça, j’ai bu, j’ai pas mangé
c’est pas la fête mais c’est pas grave
“tout va se t-sser” c’est ce que je me dis quand je refais mes lacet quand je sors de gardav’
t’façon , je suis qu’une broutille parmi les eaux
je serais qu’un décès de plus, une fourmis parmi les autres

[refrain x2]

au final je parle de la vie de plein gens
ont evite le bain de sang
ici bas, tout va trop vite mais rien ne change
le probleme se cache peut etre dans nos (paires?)
amer est mon language
je suis un poete des temps modernes

- melan

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