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letra de le sacré fils - meak

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je suis un père de famille triste
le fiston a fugué les policiers cherchent des pistes
et bien qu’la relation qu’a soit très sensible
la durée de son absence rend sa fugue incompréhensible
j’ai lancé des avis d’recherches
mon fiston a fugué pourriez vous lui tendre la perche
cherchez nord et sud, scannez l’ouest et l’est
on prend les grandes mesures on peut compter sur l’aide céleste
je sollicite la ptite radio locale
la détresse de ma recherche est officiellement vocale
je lance un appel en espérant que l’on m’réponde
mettez moi et mon fiston sur la même longueur d’onde
mon fils, ton père t’aime et quoique t’aies fait je te pardonne
rentre et puis ne doute pas de l’amour que ton père donne
et si tu entends ce message ou qu’tu sois mon grand
oublie pas qu’un papa ça pleure et surtout ça comprend

ref : dieu de l’univers
tu vois ce que l’on vit
nos vies sont de travers
nos jours sont des nuits
alors qu’elle vienne
ta main souveraine
guide nos pas
le meilleur vient de toi

je p-sse ma vie sur route, j’suis camionneur
en plein dans l’célibat et fan de foot
j’ai pas d’gosse et très peu d’amis au compteur
mais l’essentiel j’pense et que j’conduise de bonne humeur
de long en large j’longe les paysages de la france
et j’roule à fière allure afin d’prendre de l’avance
j’vois avignon c’est l’extase car la ville est si belle
dans le camion je monte les b-sses à 3000 décibels
soudain je vois sur l’bord de chaussée
un autostoppeur sale les cheveux mal brossés
la flemme, la flemme alors j’décide de n’pas marquer l’arrêt
mais -ss-ssine est l’expression de ses yeux effarés
et donc j’me stoppe, j’fais marche arrière : “grimpez !
vous en faîtes pas, j’en ai vu d’autres dans ma carrière”
il me répond “merci”, boucle sa ceinture et sourit
il m’raconte sa vie, à l’écouter elle était pourrie

ref

je vagabonde, il fait pas chaud l’hiver
mais si les rues sont pleines de monde, j’marche en solitaire
j’ai de la peine et ça pèse sous ma poitrine
la nuit j’rêve de café chaud de couverture et d’aspirine
god-sses trouées, c’est la faute aux kilomètres
peut être qu’ils m’voient comme un clochard de leurs fenêtres
ça fait naître un virus, c’est l’rhume du remord que j’choppe
je m’arrête sur le bord et fais de l’autostop
la moto p-sse, la voiture p-sse, le camion aussi
ah non l’camion fait marche arrière il change d’avis
alors je monte à bord du poids lourd, le camionneur est cool
j’lui raconte mes soucis c’est un homme à l’écoute
et quand j’parle plus, il n’parle plus non plus
j’peux pas deviner si mes histoires familiales lui ont plu
et pour s’briser ce silence il allume la radio locale
a ma grande stupeur la voix de mon père s’installe

letras aleatórias

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