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letra de diérèse - mc dro-p (en garde! records)

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[refrain (dro-p x marco moustache)]
un baiser beau et dur comme la mort sur les lèvres
elle a paré d’incon-sci-ence pure ses pet-ts doigts d’orfèvre
laissant son amertume et ses regrets trainer par terre
elle ôte la peau défraichie d’un raisin de colère ;
juteux comme un chagrin, poussi-é-reux comme la haine
dans un ultime écho, l’inconnue sort de scène
mélodi-eu-se et fragile la voix de la peur s’éteint
s’élève au loin celle du bourreau, et je lui tends la main…

[marco]
comme une étrange diérèse entre ici et l’au-delà
l’instant inattendu entre la mort et moi
une syllabe de plus pour recracher ma vie
ce pet-t glaire env-i-eux d’être d’une grande poésie
la bouche pleine des ratures d’un coeur qui a trop écrit
les bavures du regret maintenant je les essuie
de l’amour à la colère, du chagrin à la joie
ne reste que le souffle atroce du dern-i-er cri sans voix
j’avale doucement les “si” avec lesquels j’ai trop vécu
ils ont le goût des présents à jamais perdus
les “si j’avais” les “si j’étais” dernier repas d’une d-mnée
le “si je meurs” : dessert de choix, sans peur je l’ai mangé
di-é-rèse, suspendue entre ici et juste là
j’crois qu’on s’est entendues finalement la vie et moi
une syllabe de plus mais plus un mot à dire
alors je meurs… avec le sourire

[refrain (dro-p x marco moustache)]

[dro-p]
aucun cortège funèbre et encore moins de clochers
ne sonneront le glas de mon dern-i-er départ
un aller sans retour, une dernière case à cocher
hocher la tête face au portier, jeter un dern-i-er regard
a une vie consommée sans en gaspiller une goutte
avec la ferveur désinvolte d’un vieux pilier de comptoir
j’claque la bise au taulier, tous mes doutes éparpillés
sur le gris zinc abîmé par les tournées hystériques
souvenirs protéiformes et reflets nostalgiques
quelques belles phrases gravées, exquises, cadavériques :
un jour peut-être élevées au rang des grandes répliques…
chavirant, l’œil oblique, voilà que j’me sens sombrer
l’angoisse tente de distiller quelques amers conseils
mais la crainte est éphémère, et peu à peu s’étiole…
allez j’décolle ; derrière le bar j’revois tous ces sourires complices
j’claque la porte – ciao l’artiste – et sans un bruit je disparais…

[refrain (dro-p x marco moustache)]

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