letra de 72h/semaine - matto (fra)
mattommy shelby fin d’sommeil
matto mi shelby mi kobain
faut qu’j’commence à accomplir mes rêves
maintenant que j’ai accompli mes cauchemars
faut qu’j’donne raison à mes cernes
qu’ils comprennent pourquoi j’me couche tard
le malaise est palpable quand les potes des parents demandent c’que fait leur fils de sa vie
à part smoker des pochetards
72h/semaine dans l’camion à frites
au bout d’deux mois j’peux m’péter un clip
personne me fait plus de mal que j’men fais tout seul
j’espère que j’partirai les idées apaisées dans mon linceul
j’mène la vie qu’j’fais semblant d’mener
j’fake d’être rappeur ‘finiront p’t’êt’ par y croire
j’retiens pas trop mes victoires
chaque jour j’me remémore chacune de mes défaites
j’cuisinerai non stop jusqu’au dessert
dans l’lit l’soir trop souvent j’pense au décès
la chambre froide comme hugo tsr
j’déteste lire sur l’bigo dsl
j’kifferais faire une chanson sur le kebab de ma ville mais y’en a même pas
c’est pas une ville c’est un village
l’seul truc qui fait marée c’est le rivage
j’ai d’la chance chaque soir je m’assoie face à la mère
j’ai un feat avec ma soeur et ma mère sur le même track
c’est mes deux vies leur honte, leur déception, c’est le même trac
j’aime la musique qui fait des frissons
cerveau busy j’ai eu des visions
le parcours m’intéresse plus que l’statut
j’veux pas des certifs j’veux une statue
skinny mais smart comme michael chang
plus jamais on me marche dessus
‘verront ma tête sur les thumbnails
je les emmerde tous
comme d’hab l’estomac dans les talons
donc sur chaque track j’étale mes talents
te fais pas trop d’idées girl j’t’apprécie juste pour c’que tu sais faire avec ta langue
j’veux pas décevoir ma mère
personne là n’écoute ma merde
envie d’victoire de viking et récit d’vrais voyages commencent toujours par ils ramèrent
72h/semaine dans l’camion à frites
au bout d’deux mois j’peux m’péter un clip
y a qu’pour moi qu’j’ressens d’la vraie rancoeur
mon comportement seul que-tru qui m’fait vraiment peur
j’veux m’faire valider en tant que personne pas en tant qu’rappeur
p’tit frère grand exemple il serait p’t’êt’ temps qu’je calme ma descente
9 ans d’conso indécente ça fera 10 ans en décembre
pas de salaire net fixe ni d’ascenseur netflix
teilles de liche me créent des regrets j’en ai un belle liste c’est pas comme ca qu’j’vais rentrer dans sa playlist (flacon)
t’es nul comme baba
j’suis un nul comme chabat
7 ans d’malheur si l’affaire je lâchais
ils ne gèrent nada
je gère comme papa
imagine y’a 7’ s’ils lâchèrent le sachet
j’réécoute “je sais” j’me dis que je sais pas
je capte c’que j’aime quand j’m’en sépare
j’ai dit je fly je montais pas
j’ai dit je t’aime je m’ en tais pas
j’ai digéré qu’j’avais pleins d’peurs
pour oim tester des trucs définition du bonheur
j’en vois d’toutes les couleurs
maintenant j’m’adapte matto-haute définition décodeur
marathonien j’suis pas sprinter s/o leo c’est mon splinter show d’ 72k pendant qu’j’xp pour l’instant warm up
ma carrière sera 9 club dans la run section
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