letra de du bon coté de la barrière - matière sombre
refrain [ajt]
on veut tous profiter de notre jeunesse
une vie cool, d’l’ alcool, d’l ‘argent et du s-xe
la démesure, la luxure, l’allégresse
nos besoins sont comblés mais nos désirs nous oppressent
enfants « gâtés », du bon côté d’la barrière
loin des pandémies, des guerres civiles, d’la misère
une poignée d’ chanceux pour des milliards d’ sacrifiés
rien n’est prêt d’ changer car ce monde est ainsi fait
[ajt]
on s’intéresse moins à ce que tu es qu’à ce que tu as
a combien coûte ta rolex ou ta porshe carrera
qu’t’ai fais fortune légalement ou dans l’argent sale
tous le monde s’enfout, la vérité n’est pas « rentable »
faut s’ montrer, et toujours prendre l’avantage
t’es prédateur ou sinon, c’est l’ plantage lamentable
j’te ment pas. ils visent tous le sommet de la montagne
des li-sses, un bureau en haut d’la tour montparn-sse
l’étau s’ resserre, des pauvres décèdent, des lacs s’ dessèchent
c’est vrai, la finance impose les règles, escroquent les faibles, grosse défaite
les prolétaires ont trop les nerfs mais personne n’ prône la guerre
vu qu’on a tous, trop à perdre, faut l’admettre
nous n’ sommes pas les plus à plaindre
ecole gratuite, crèches, allocs, retraites
des chinois tafent pour être payés comme des merdes
des gamins tafent, ici, ils sont traités comme des maîtres
dépenser, investir, s’ défoncer, s’amincir
baiser sans s’aimer, consommer sans arrêt
hypocrites par paraisse, utopie à la baisse
pales-copies à la pelle, la folie du système
refrain [ajt]
[ajt]
dépressifs en neuropsychiatrie
des plaies, de nombreuses cicatrices
des doutes, des peurs qui tétanisent
carences au cœur de vitamines
ados en surcharge pondérale
c’est sûr gars qu’on déraille, d’la merde à la surface qu’on étale
du poison pour les pauvres dans l’probo koala
du mercure dans l’ corps, des mômes trop tôt, trop malades
des forêts rasées, des buchmens décimés
opulence sanglante pour des « bouffes merde » décriés
des milliardaires marchent sur un plafond d’ verre
a vouloir les imiter, combien dans les baffons s’ perdent ?
des garçons crèvent, dupés par les marchands d’ rêves
la justice meurt, quand seul l’argent règne
formatés par la pub, aux pulsions consuméristes
a vouloir la défendre, c’est la liberté qu’on pulvérise
vacuité spirituelle et fièvre acheteuse
richesse en trompe l’œil avant une chute désastreuse
l’écart s’ creuse, des femmes ruinées pompent des cr-sseux
partagent le trottoir, avec les esclaves des mafieux
trafic devant une cécité complaisante
oppressante, dans les rues d’ lyon, y’ a des tapins qu’ont 16 ans
refrain [ajt]
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