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letra de la course (j'ai couru) - matchless aka problématik

(matchless)
un jour, quand j’étais tout petit, à l’école de la fraternité
j’ai participé sans crainte à une course à pied
j’avais 9 ans, j’étais léger comme oreiller
sur la ligne de départ, les gars étaient entrain de se marrer ha! ha!
c’est frédérique qui va gagner, non! c’est mathieu qui va gagner
c’est sébastien qui va gagner
en attendant, c’est moi le plus rapide ici
c’est moi le speedy gonzalez, c’est moi le bruny surin ici
et le coup est parti, j’ai couru comme un défoncé
on va voir qui va se dégonfler
j’ai couru comme le vent , comme un prisonnier
j’ai couru comme un grand, comme dingue, comme un fou allié
j’étais le coq sous-estimé du poulailler
j’étais nez à nez avec régi le grand
il était plus fort que moi, immense comme l’océan
après quelques mètres, il a pris les devants
car mes jambes n’en pouvaient plus, c’était trop frustrant mais…

(refrain)
[gy le prestige] j’ai courru
yo! j’ai couru le plus vite que j’ai pu et sais-tu ce que j’ai fait après?
[gy le prestige] j’ai courru,
yeah! tu m’enlèves les mots de la bouche frérot, j’avais pas le choix donc
[gy le prestige] j’ai courru
ma soeur était là, ma cousine était là, j’ai foncé comme une flèche
[gy le prestige] j’ai courru
la course, c’était toute ma vie, toute ma vie

gy: c’était comment?

il fallait faire à peut prêt 20 tours après un tour on te donnait un carton
que tu gardais dans tes mains durant la course. à peu près vers la vers la moitié
yo! j’ai ralenti parce que…

(matchless)
c’était une course d’endurance, y’avait une forte concurrence
régi, le gretzky, flamboyant comme messi
te défi, te rend fou comme un vrai psy
corrosif pour l’esprit comme un gros verre de pepsi
j’ai couru même si mes jambes … [gy le prestige] n’en pouvaient plus
après quelques tours, j’ai ralenti car… [gy le prestige] j’en pouvais plus
j’étais épuisé et mon coeur… [gy le prestige] n’en pouvait plus
j’ai échappé mes cartons car mes bras…[gy le prestige] n’en pouvaient plus
j’ai ram-ssé tous mes cartons quand j’ai vu ces garçons
exploser comme des canons, j’ai rebondi comme un ballon
j’ai ramé dit l’aviron, comme un pilote dit l’avion
j’ai radouci le ton, j’étais le carrillon du pavillon
j’étais fatigué c’était l’affaire, j’voulais me jeter par terre
j’me demandais combien de tours y’m restais encore à faire
de pirouette à faire
avant que je me retrouve six pied sous terre comme alfred dallaire

(refrain)
[gy le prestige] j’ai courru
après la fille m’a dit qu’il me restait un dernier tour à faire
[gy le prestige] j’ai courru
comme flash, comme quick silver, comme bruny surin dans un 100 m
[gy le prestige] j’ai courru
jusqu’à en perdre haleine, j’voulais gagner, j’voulais gagner à tout prix donc
[gy le prestige] j’ai courru
ensuite j’me suis mis à côté de mon prof et je lui ai dit que j’avais fini

(brigde)
il ne faut jamais lâcher
il ne faut jamais se diminuer
jamais se sous-estimé
il faut croire en ses moyens
aussi petit que tu sois
tu peux accomplir de grande chose
le seigneur à mis un talent en toi
à toi maintenant de le faire briller

- matchless aka problematik

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