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letra de taxi - mafia underground

[intro (dialogue du film)]
un taxi, le long du port, devine combien?
cent-quarante?
facile ouais, ensuite il a mis la seconde, 217 km/h mon pote
vous l’avez chopé?
oui, évidemment, ils ont appelé l’armée d’l’air, tu penses, à cette vitesse
(eh taxi!)

[couplet 1: don silver]
de m-rs-ille à vitry, mon business commence
dealer de rimes officiel en france
mon cul posé dans le taxi
lieu habituel où j’opère pour la transaction de mes maxis
yo chauffeur, pousse les b-sses un max
relax max, en attendant j’compte les li-sses
bagouzes en or plein les doigts, champagne près d’moi
je fume un montecristo cl-sse a
quoi, silver le parrain d’la rime
xxx représente notre xxx sur le riddim
c’est d’la bonne, du gros son son
faut que faut qu’ça bouge mets à fond, fond, fond
comme épicure, te faire atteindre l’ataraxie
demande à vanessa, big-up à joe le taxi
respect à tous les enfoirés qui font d’la maille
one love aux ladies et aux racailles
je suis filoché, grossiste en rimes
le stup mc veut m’approcher mais j’taffe en taxi pour ricocher
cl-sses sociales et communautés sont touchées
les autorités en sont folles, la jeunesse en raffole
don silver, le jacques mesrine de la rime
un pour l’oseille et deux pour la frime
ambiance chaude chaude comme à miami
l’heure du bain de midi j’quitte mon tacot ciao l’ami

[refrain: sté strausz]
j’deale mes rimes à chaque coin, chaque place
et disparais en taxi sans laisser d’trace
faire d’la maille avant qu’ça s’gâte
s’accaparer la clientèle et monopoliser l’audimat

[interlude (dialogue du film)]
une voiture pour le 19, avenue roger salengro
la 19, avenue roger salengro

[couplet 2: sté strausz]
fini le bain d’midi, j’ai du son à livrer, hep taxi
j’dois compter la maille avant d’laisser mon colis
la meilleure came qui soit de m-rs-ille à paris
celle de la firme la plus dangereuse
vois-tu, celle que jalousent tous les mc
celle qui fait trembler de peur tous les fake mc
nous, on est spécialistes en gros son
fournisseurs officiels, on se doit de ne vendre que du bon
tu piges, mec, il faut qu’j’f-sse gaffe
les wacks s’organisent et veulent sauter nos cd des bacs
ces cons, ils peuvent toujours m’filer
mon business s’p-sse ici, dans l’taxi, qui pourra y penser
tu sais, ces gars c’est pas des lumières
juste des opportunistes qui croient qu’le rap leur apportera la lumière
juste des mecs bidons, des xxx des bouffons
des mecs perdus qui cherchent une voie de reconversion
agent bonnie parker, à ton service
mission: sauvegarder le hip-hop de la wack milice
seconde phase de la transaction achevée
j’fais un arrêt au coin d’la cinquième, laisse ton compteur tourner

[refrain: gali/sté]
j’deale mes rimes à chaque coin, chaque place
et disparais en taxi sans laisser d’trace
faire d’la maille avant qu’ça s’gâte
s’accaparer la clientèle et monopoliser l’audimat

[interlude (sirène)]

[couplet 3: john gali]
au coin d’la cinquième, gisent des mc’s en lettres de feu gali
scénario digne des x-files, témoin d’ceci
taxi, banquette arrière, yé-bi
li-sse en main m.i.c. sur le lieu du crime, mafiosi
la m-sse figée, sol carbonisé, quartier bouclé
pour me coincer, mise le paquet
j’écoule une substance illicite qui fait un tabac
mon organisation trône ce business pour lequel guerroient
les mc’s de vitry à m-rs-ille
une seule question: qui en fera le plus d’oseille
pas d’place au cinquième élément, tout se joue maintenant
la guerre fait rage, pour l’ennemi j’ai ce châtiment
rafler les royalties, anticiper la crise
mafia ma mise vise la rue
mon entreprise, de famille du nord au sud
affranchissent xxx cogite qui
envahit le circuit d’un tel produit
médias, comme ta mafia
le fluide frappe sans sommation, rap vendetta
sanglante saga, n-ggi strausz et gali
le crime organisé sur vinyle aux portes de l’industrie
quoi? hein hein, ouais

[refrain: sté]
j’deale mes rimes à chaque coin, chaque place
et disparais en taxi sans laisser d’trace
faire d’la maille avant qu’ça s’gâte
s’accaparer la clientèle et monopoliser l’audimat

[interlude (dialogue du film)]
pourquoi il nous nargue comme ça, hein, pour attirer l’attention
vous regardez par ici, et hop, pendant c’temps il p-sse par là
on appelle ça une diversion
conclusion? eh ben j’pense qu’ils sont sortis d’la banque les mains vides et l’argent a quitté la banque par un autre chemin

[outro (dialogue du film)]
vous avez pas peur des radars?
vous savez monsieur, on sait où ils sont les radars
les poulets ça aime pas bien l’changement, ça picore toujours au même endroit
d’ailleurs vous allez voir y en a un là, un peu plus loin
regardez, tenez, vous les voyez? ils sont pas fute-fute quand même
photo, photo, photo, photo

- mafia underground

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