letra de pare-buffle et jantes ovales - madjer
[intro]
et en rentrant à la maison, on chantait tous ensemble…
réflexion faite, cowboy, vas-y l’premier pour voir si la voie est libre !
[couplet unique : madjer & n.a.r]
quand j’étais petit j’voulais devenir rappeur ou psychologue
genre plein d’argent juste en parlant, tu veux m’faire mais ça va pas mentalement
même en t’armant, j’sais que t’as pas les couilles de tirer, pour remplir les soutes de billets
j’ai peur de pas grand chosеs, viens m’braquer, j’souris au glock
[?], t’esquissеs d’étranges pas de danse
et tu repars en boite entre quatre planches ou bien moite en boitant
j’suis entouré de types trop forts, des anciens de vandales, des gens infréquentables
moitié philosophe, moitié dinosaure
certains sous psychotropes, d’autres qui se niquent au sport
j’reviens que pour l’euro, comme le numéro 19
il me faut une superbe body neuve avec un soundsystem
pour aller fumer au diner écrire des sons qui saignent, éclaircir vos mystères
j’débarque à la n0bunaga, reunification du rap céfran
et la concu n’a qu’à s’focus sur texte mielleux à téchan
c’est pas méchant, mais sur le créneau d’l’hardcore nous régnons
pour faire parler les opps on lance ta démo « la mort ou tes sons »
dans c’nessbi j’ai pas rencontré du monde mais j’connais les rouages
tu fais un son qui chémar bien ça part sur monnaie et louanges
pour, décoder les nouages, n’attend pas sommets et outrance
attaque toi à la bête centrale où sommeille les souffrances
n.a.r sur ton projet, gagne pas de stream mais d’la qualité
te méprends pas la prestation est tout de même tarifée
car t’as même pas écouté le son que tu l’as d’jà kiffé
on a maquetté 5 projets, l’équipe adverse n’a même pas rappliqué
j’peux dormir une, ou 16 heures par nuits, arrête de parler de moi comme si on était meilleurs amis
j’débarque dans un trainer noir vif, micro à 30 dollars
j’baise cette vie, pas si c’est l’inverse, y’aura pas d’grands hommages
mets mon son à fond dans ta caisse elle secoue comme sur 4 jantes ovales
faut qu’je passe des paliers, marre des voitures j’veux des voiliers
vas-y parle en tonnages, j’suis ce talent coriace absent aux matchs
pas de passe-temps normal parce que le cadran stoppe pas
si t’as un plan argent jaune pale, j’suis partant au max même si j’marche dans l’orage
à greens, mélange d’amour de la culture et d’la dégradation
tu rêves d’action mais de palpitation tu n’reçois que nos émanations
j’rêve d’la nation, mise à terre comme tombe de président
d’une planète avec vers qui graille les corps comme unique résidents
tout ce qu’on dit est codé comme, communiste résistant
si loin du rap fr pas de mot pour qu’on communique les distances
n.a qui écrit reste focus comme public révisant
nos rolepa, provoquant blessure notre musique les dispense
faire le mec, avec moi c’est faire le mort
pour les disques, raf de faire de l’or, j’veux en vendre 10 au marché d’m-rs-ille, d’roubaix
qu’les mecs en perdent le nord, il neige dehors
pas de chauff-ge à greensboro, même si il pèle je sors
des couplets, des grosses flammes, les mecs que t’écoute avancent pas comme si
j’découpais les jordan qu’ils portent au pied, peut-être juste qu’ils sont morts drogués
c’est le début de la légende comme taxi 1, coffre maxi plein, sample africain
quand on m’écoute faut pas qu’on dise c’est pas trop mal c’est pas si bien
si un jour mon son passe en boîte par pitié tabassez l’dj
j’pose sur la prod du g la snare est sombre la basse est pitchée
ta face est ridée t’écoutes du rap comme d’la variété
leurdi d’punchs balance des phases jusqu’à satiété
en moins d’un nyctemère j’ai toute la france à mes pieds
peux pas profiter, qu’importe où j’vais fan passe vacances à m’épier
c’est répugnant, le traitement du hip-hop chez les céfran
aucune autorité autorisée on tej les gérants
le matin, réveille, j’fais 200 pompes
salade verte, jambon, bol de café, comme un verre de sans plomb
un spray de sens-bon, j’ouvre mes notes pour écrire des bêtes de chansons
comme si j’enfile ma paire de crampons, en une touche de balle j’enchaîne deux grands ponts
c’est une grande fierté d’poser sur l’ep du kho madjer
c’gars n’a pas d’limite ne se contente pas d’beurre et monnaie, il veut la fromagère
veut pas percer, mais tabasse tous les mcs qu’il combat
clivant, il fait parler ceux qui l’écoutent comme nick conrad
le cerveau d’rick, dans le corps de morty à la recherche d’une porte de sortie
pour franchir le mur du son, dans une sorte de bolide
des feuilles de clope dans mes poches de smoking, des billets dans mes poches de jogging
j’ose le propos faut qu’je chope le profit
ils retournent tous leurs vestes comme sur les rappeurs de lyon
mais ces jacteurs de cons ne connaissent aucun classique
chez les acteurs de son et les tateurs de fond beaucoup de donneurs de l’çon
critique les vraies artistes jusqu’à ce qu’un rapplique
[outro]
tu crois que c’est une si bonne idée de participer à ça ?
tu as raison, cowboy !
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