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letra de j'ai trop de coeur - mac kregor

[intro]
tandem
trop de cœur
j’ai trop de cœur négro, j’ai trop de cœur

[couplet 1 : mac krégor]
j’ai trop de cœur, ce qui rend mon ardeur plus prévisible
on me sent à cent pas, même quand le coupable c’est pas moi
lis dans mon regard, depuis peu la flamme de l’espoir ne s’éclaire plus
je crois plus en l’individu dans ma solitude
les jours s’aigrissent et mon aspect en a pris un coup
je retrouve ma sale gueule des temps maussades et me v’là reparti pour un nouvel exode
j’ai trop de cœur, ce qui rend mon sens du contact peu perceptible
et je m’esclaffe devant ce rêve qu’est l’indivisible
j’ai trop de cœur, c’qui cause du tort à ma mère
malgré les efforts fournis, elle doute de ma bonne foi pendant que mon cœur se perfore
bon c’est vrai que les jours s’enchaînent et que je ne peux fuir le temps
mais oublierait-elle qu’il eut des guerres centenaires
j’ai trop de cœur, même quand l’amitié s’fout d’ma gueule
le k.r.e c’est une goutte de nitro’ dans ton transistor !
attristé et distant, on me distingue fiston
par l’insistance que je place dans mes investiss-m-nts
l’absorption de substances prohibées n’a rien arrangé au problème
au contraire elles n’ont fait qu’accentuer ma haine
brûle catharsis, n’as-tu donc pas -ssez de sang sur les mains
pour que tu viennes rougir les miennes du sang d’un innocent ?
le cœur rempli de peine, l’amour me semble futile
les drames sont tels qu’on les conçoit, remballe ta haine
et bien avant que ma vie s’enchaine man sache qu’il y en a marre d’être docile
j’ai trop de cœur et ça m’fait mal !

[pont : ?]
si je n’attends rien en retour, n’attends rien des vautours
garde le silence même en l’absence de reconnaissance
qui parmi vous a su me dire merci ?
jusqu’à aujourd’hui rien que des regards aigris
je n’ai que mes larmes pour panser mes plaies
tant de déceptions ont endurci mes traits
mais j’ai trop de cœur et ça m’fait mal !

[couplet 2 : mac krégor]
j’ai trop de cœur que je nourris ma hargne dans ta peine
je ne veux plus être victime de ce pêle-mêle avant qu’ça s’p-sse mal
tu sais devant la merde je n’ai pas la gaule, je vis dans l’illégal
mate ma sale gueule négro, j’ai tout d’un mec instable
j’ai trop de cœur qu’elles se taillent toutes
dur d’entretenir une relation durable, que faire d’un mec peu fiable sortant d’taule
si seulement j’avais pu retomber dans cette enfance flippante
je me serai accroché à la pente avant d’me mettre une balle
tu sais chaque jour ça empire tout devient flou que j’en perds la tête
c’est bien l’obscurantisme de ma vie que je cherche à fuir
ça pue l’porc dans les blocs, la sudation qui s’écoule de mes pores
te démontre à quel point la vie peut être hardcore au sein des tiens
j’ai trop de cœur que ça t’tue, j’ai trop de cœur que ça m’tue
ouvre donc cette porte qui m’évadera de cet enfer
j’ai mal puis j’en perds mon souffle, je suis à bout d’souffle
de voir à quel point les gens peuvent se faire du mal

[outro]
je veux en finir avec tout ça… je vous jure… je suis fatigué patron… fatigué de devoir courir les routes et d’être seul comme un moineau sous la pluie… fatigué d’avoir jamais un ami pour parler, pour me dire où on va, d’où on vient et pourquoi. mais surtout je suis fatigué de voir les hommes se battre les uns contre les autres… je suis fatigué de toute la peine et la souffrance que je sens dans le monde. y’en a trop. c’est comme si j’avais des…des bouts de verres dans ma tête… tout le temps … patron… vous comprenez ?

[refrain]
j’ai trop de cœur et ça m’trahit
mon âme s’froisse dans l’impérissable, ma rage s’enflamme, cache les jerricanes
indignes-toi devant l’éternel
cet éternel pincement qui comprime tes poumons lorsqu’on t’arrache les ailes
le cœur rempli de peines, l’amour me semble futile
les drames sont tels qu’on les conçoit, remballe ta haine
et bien avant que ma vie s’enchaine man, sache qu’il y en a marre d’être docile
j’ai trop de cœur et ça m’fait mal !
j’ai trop de cœur et ça m’trahit
mon âme s’froisse dans l’impérissable, ma rage s’enflamme, cache les jerricanes
indignes-toi devant l’éternel
cet éternel pincement qui comprime tes poumons lorsqu’on t’arrache les ailes
le cœur rempli de peines, l’amour me semble futile
les drames sont tels qu’on les conçoit, remballe ta haine
et bien avant que ma vie s’enchaine man, sache qu’il y en a marre d’être docile
j’ai trop de cœur et ça m’fait mal !

- mac kregor

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