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letra de infidèles destriers - ma pauvre lucette

[couplet 1]
le rêve d’étalon ne date jamais d’hier
elles font leurs premières nattes dans une crinière
tout commence sur des poupées en plastique
mon pet-t poney emmène moi au pays magique
les murs de la chambre étaient couverts d’image
elles se perdaient des heures devant ces équidés sans âge
elles parlaient de p-ssion et les parents suivaient
elles avaient l’ambition, eux le porte monnaie
les grandes chevauchées dans des plaines indiennes
des soirs autours du feu ou les légendes les emmènent
les levées en plein air le mercredi après midi
les filles qui font du cheval ne tombent jamais loin du nid

[pont]
allez allez, jetez vos cravache mesdames
entrez dans la foule qui s’enflamme
et pour une fois osez le cavalier
au diable vos infidèles destriers

[refrain]
allez jeter vos cravaches mesdames
entrez dans la foule qui s’enflamme
pour une fois osez le cavalier
au diable vos infidèles destriers

[couplet 2]
elles voudraient devenir grande mais restent ado
et du poney à l’étalon on monte juste un peu plus haut
le pied a l’étrier elles font reculer l’horizon
galopent sur leurs grands airs et seront fidèles pour de bon
et de la bombe aux bottes ont se débride doucement
ensemble ensemble on verra bientôt p-sser les 20 ans
quand un beau jour la belle et la bête ne font qu’un
entre la brosse et la cravache ils ont comblés leur faim
et rares sont les fiançailles pour ces filles en selle
les cow boys de long champ dorment sur leurs deux oreilles
et déja loin le temps ou elles tournaient manège
les filles qui font du cheval se laisseront un jour prendre au piège

[refrain]
allez jeter vos cravaches mesdames
entrez dans la foule qui s’enflamme
pour une fois osez le cavalier
au diable vos infidèles destriers

[couplet 3]
est-ce que c’est elles ou le paysage qui défile ?
on s’attache un peu plus jusqu’a rester immobile
elles aiment les hommes mais se reveillent un peu tard
et se sentent vieille quand les bon chevaux se font rare
un beau matin, hésitent un peu en enfilant leurs gants
un médecin leur as dit qu’elles n’auraient jamais d’enfant
elles changeront de monture pour une fugue sans issue
mais ça fait déja bien longtemps qu’on ne les attends plus
elles sonneront l’alalie a la perte de leur dernier
et verseront leurs larmes en déposant les étriers
alors elles restent la et boivent la nuit tranquille
de ces beaux jours à cheval comme elles se défilent

[pont]
allez allez mesdames, laissez tomber vos étriers
allez allez il reste des cavaliers la
vous madame au fond
non, oui, vous madame au fond
nan … si !

[refrain]
allez jeter vos cravaches mesdames
entrez dans la foule qui s’enflamme
pour une fois osez le cavalier
au diable vos infidèles destriers

- ma pauvre lucette

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