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letra de bientôt - m.o.s.c.h.o.p.s

[couplet 1 : gavroche, shrekos]
est-ce qu’on est heureux par défaut ?
et est-ce que c’est les autres
qui m’entraînent avec eux dans les tréfonds ?
ou est-ce que c’est ma faute ?
toujours autant d’déprime autour de moi
le résultat est sans appel
mon amie pleure, je l’aperçois
les souvenirs reviennent à la pelle

[refrain : lisa charrier]
au quotidien on sait s’y faire
mais tout n’apparaît pas si clair
est-ce ma faute si le sens se perd ?
sait-on si la suite va nous plaire ?
et plus les heures épuisées passent
innocence que le temps efface
tous cachés par ces drôles de masques
en attendant qu’on brise enfin la glace

[couplet 2 : shrekos]
j’me réveille, deux heures du mat’
sueur au front, j’ai la peau moite
j’ai un cauchemar qui se répète
j’en ai trop marre, faut qu’ça s’arrête
déjà six heures, le réveil sonne
j’suis pas d’humeur, j’veux voir personne
j’suis à la bourre, j’vais rater l’car
début des cours, je suis en r-t-rd
c’est que l’début, ça s’annonce bien
j’ai même reçu : “contrôle demain”
la fin des cours, l’heure du repas
j’attends mon tour, fait super froid
pour le menu c’est jardinière
je n’en peux plus, déjà hier !
je sors du self, j’ai encore faim
j’ai rien mangé, juste pris du pain
j’retourne en cours, j’ai natation
je sais c’est lourd…pas ma passion
dans les vestiaires ça pue la mort
sent l’phacochère, j’fais vite je sors
les pédiluves c’est dégueulasse
dans cette cuve y’a toute la crasse
j’ressors dehors plus mort que vif
mais reste encore l’cours décisif
histoire-géo, je suis claqué
j’veux faire dodo, faites-moi plus chier
pour le retour : embouteillages
je savoure presque ce long voyage
j’arrive chez moi, la guerre mondiale
j’suis hors de moi, je fais scandale
encore puni, manquait plus qu’ça
privé d’sortie, encore un mois
morale de l’histoire, quand tu sors du lit
ne pas voir le côté pourri
car sinon, ta journée
tu vas sans doute pas l’apprécier
[couplet 3 : gavroche, shrekos]
et tous les jours c’est la galère
et les mêmes cours se réitèrent
j’suis fatigué, j’ai pas envie
où est passée mon énergie ?
pouvoir me dire, quand je me lève :
“que ce jour dure, pas qu’il s’achève”
je souhaite la fin dès l’commencement
un marathon serait moins usant
j’apprends des faits, retiens ces faits
recrache ces faits, j’obtiens des chiffres
qui, réunis, pourront m’offrir
une vie modeste ou une vie riche
donc on me dit : “c’est l’bon chemin”
“tous ces efforts c’est pour ton bien”
alors j’apprends à être heureux
de temps en temps c’est fastidieux
et au final c’est pas si mal
cette gymnastique devient normale
crois-le ou pas, dans ces jours-là
ton quotidien ressemble au mien
faut bien le dire, parfois c’est dur
mais pour faire rire, j’crois qu’on assure
donde castor, shrekos le grec
pour vous servir une belle assiette
[refrain : lisa charrier]
au quotidien on sait s’y faire
mais tout n’apparaît pas si clair
est-ce ma faute si le sens se perd ?
sait-on si la suite va nous plaire ?
et plus les heures épuisées passent
innocence que le temps efface
tous cachés par ces drôles de masques
en attendant qu’on brise enfin la glace
au quotidien on sait s’y faire
mais tout n’apparaît pas si clair
est-ce ma faute si le sens se perd ?
sait-on si la suite va nous plaire ?
et plus les heures épuisées passent
innocence que le temps efface
tous cachés par ces drôles de masques
en attendant qu’on brise enfin la glace

[outro : gavroche]
est-ce qu’on est heureux par défaut ?
et est-ce que c’est les autres
qui m’entraînent avec eux dans les tréfonds ?
ou est-ce que c’est ma faute ?

- m o s c h o p s

letras aleatórias

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