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letra de j'constate - lyricalchimie

[refrain] (x2)
eh poto, j’constate qu’on a déjà tout dit
en p-ssant par les tieks’, les tess’ et les taudis
j’vais pas m’y faire le planisphère nous banni frère
les mammifères crèvent en hiver
j’n’ai pas su faire l’bonheur de ma mère
ouais j’te l’dis

[couplet 1 : 2zer washington]
j’partage rien à part mes cellules
ouais, crever dans un trou c’est nul
combien de taulards sont séniles
s’attendent à c’que leurs peines s’annulent
j’ai plus le temps de discuter sur mon espérance de vie chuter
toujours montré du doigt, malgré que la juge m’est disculpé
nan, j’me plains pas, mais j’constate que j’n’aurai jamais les bons stats
ça marche dans tous les sens, mais cette fois c’est toi qui défonce ta beuh
la poisse m’a dit “je t’aime”, mais l’bonheur est plus s-xy
avant d’atteindre la trentaine, il se peut qu’la ville éxcise
j’suis un gars gentil mais j’garantis que j’percerai sans galanterie
pas d’couverts en plastique, j’bouffe le succès avec de l’argenterie
si y’a moyen, on part à 10
j’suis pas radin, j’vise le paradis
j’kiffe eminem, j’suis pas raciste
j’veux prendre sa place au parade-hit

[couplet 2 : poochkeen]
tout l’monde a des difficultés dans la vie
c’est dans la rime que j’trouve un exutoire
cela m’apprend à vivre en communauté
tout l’monde veut te montrer le sens xxx des âges, ils agissent comme une hôtesse
comme si c’était un contrôle, genre ils s’étaient faits menottés
mais je n’ai pas de comptes à rendre
je n’ai pas mordu la pomme comme elle vient
juste le mouvement d’ma pomme d’adam
quand j’rappe sur le microphone ardent
tout ceci devient plus clair
c’est comme la lumière qui m’éclaire quand j’avance dans l’ombre
avec une torche, comme un homme préhistorique, je découvre le feu
mais le gun n’est pas l’topique
c’est dur de constater d’voir des cons s’taper pour des montres hs
le monde nous montre sa tête, la vraie, celle d’un monstre abject

[couplet 3 : ouhhz]
on s’réalise, puis on s’entraîne
c’est dans la crise qu’on s’entraide
que du biz pour chaque enseigne
on vise le haut pour que l’on règne
on en oublie toutes les règles, de son entourage on s’imprègne
il en faudrait peu pour qu’ça craigne
au final y’a rien de sacré
ça crève les yeux
menottés dans nos communautés
ça crée du permis-cieux, c’est hyper vicieux, trop de superst-tieux
dur de voir la réalité en face, messieurs
souvent facétieux, lâches, j’comptais sérieux
l’asphalte, saut périlleux
l’âge, nan j’opère vieux
lâche l’affaire, impossible de faire mieux
j’vois qu’chaque jour, il faut que l’on s’batte
ceux qui m’entourent le constate
un parcours semé d’obstacles
on court mais on stagne

- lyricalchimie

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