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letra de besoin d'évasion - lyricalchimie

laissez-moi sortir!

[couplet 1 – poochkeen]
besoin d’évasion je suis comme dans une prison, avec des barreaux
j’ai envie de taro, je suis excité comme un bison
mais des barrières invisibles me retiennent
je suis en captivité et mes activités me freinent
je suis pas à fresnes mais enfermé dans un monde parallèle, un fermier
on m’a vraiment mit au monde pas halal
cerné dans un tourbillon de questions existentielles
est-ce que dieu existe dans le ciel
ou seulement dans nos cœurs bernés
par l’argent, la tise, la drogue et les biatchs
et la convoitise, c’est la qu’on va loger notre cash
c’est la qu’on voit où va l’oseille, c’est trash
on en voit 10 qui pour poser oseraient sucer un -ssocié du diable

[couplet 2 – ouhhz]
les phases s’enchaînent, libres, sans chaînes
j’pète mon câble, mais sans chaînes
et la tnt explosive sans gênes
j’arrive en criant dans ma bnp sans chèques
j’ai le sang jeune, viens dans ma peau
tu m’entendra pas dire que je me sens cheum
a l’air libre, loin des grosses villes, du stress irréversible
des choses viles, du vice, je suis paisible
abrutis par les ondes hertziennes
fermé dans ma bulle, je m’évade et ouvre mes persiennes
je prend du recul sur ma personne, sur ce monde qui emprisonne
je contemple le ciel, lâche ma playstation
ce monde artificiel a poil pas besoin de p’t-tes jeunes
pour mater les étoiles, je pense à ceux qui partent si jeunes

[couplet 3 – bloopalooza]
dans ce repos éternel, la vie un réveil embêtant
mes propos sont pleins de haines, j’ai qu’une envie, c’est tuer le temps
je veux prendre l’air comme le sperme dans mes couplets comme mes textes
quand je monte sur scène quand t’as pas d’argent, paris ça pue, c’est pourri
comme la seine pour la seule , le temps c’est arrêté
mon cœur abattu accélére et a khataillé maintenant je saigne
j’essaie de faire mon mieux avant que je décède
avant que mon cœur se dessèche
six pied sous terre dans une tombe xxx pas moisir comme un déchet, comme un jeans xxx
le temps me déchire, me froisse, me remplis de stress
mes rimes sont chères elles proviennent de déprimes, de profondes tristesses
pour mes écrits je veux des primes, je mérite des remises de chèques
xxx prend des baskets nike, nique des schneck

[couplet 4 – 2zer]
je veux m’évader, gros j’en ai marre de tout ces fils de tainp’
si tu parle je vais t’écraser, ta face me fera office de timbre
moi je veux partir, p’tain, j’en ai marre de tout ces fils de putain
qui feraient tout pour te qué-ni, ouais sous prétexte qu’ils visent le butin
c’est un univers impitoyable et je suis cé-coin dedans
là ou le bonheur m’a pas tâté, et ma ssé-ca 2 dents
je sais que ça me rend malade, poto quand je les vois jacter
moi je rêve de m’évader prochaine étape la voie lactée
comment t’expliquer ce que je ressent avec seulement 12 mesures
y’a que des mythos, c’est sur leurs mères que, salement, tous me jurent
pas besoin de meufs en bikini, j’ai même plus envie de qué-ni
je sors le tacchini et je m’endors jusqu’à minuit

[pont]
kéma, m.s.d, lyricalchimie, george bush, yo

[couplet 5 – kema]
je vois pas la mer la où je vis, coup de xxx
demande a jean-paul gaultier
là ou je vois plus de poto sniffer, que de cocotier
donc, vu que physiquement je ne peux bouger de mon pays
je véhicule le blaze, kema, d’honk-kong à pompéi
garde un bon débit donc excuse mon xxx si
je te blesse quand je sors des rime du genre “suce mon beat, fils!”
je n’ai pas la prétention de me prendre pour un 2pac shakur
je veux qu’on me laisse tranquille
mais quand y’en a 2 pack j’accours (vite!)
moi je kiffe le rap quand un rival s’immisce
moi je représente le m.s.d et lyricalchimie
on pose et tise vite
je les entends se plaindre et même geindre le même refrain
mais si ça te saoule, compose le 18

[couplet 6 – l’homme de l’est]
j’rap comme je vis, avec la dalle et en équipe, tranquille
homme de l’est rime en ville, avec l’envie
de me barrer au mexique sans billet
briller comme une fille clean, stylée, gentille et bien habillée
se fait rare car ici c’est paris, c’est pas le ciné
j’ai peur de finir comme mon mégot de spliff, calciné
déraciné, pour l’heure, ma sœur, montre leurs l’horizon
l’impression d’être stevie wonder
mais qu’est ce qui bloque notre vision ?
est-ce mon esprit? est-ce ce ciel gris ?
est-ce… l’appât du gain, l’appel du ness-bi ?
apprécie, je reste homme de l’est, texte frais et précis
excuse-moi, au potos perdus, je voudrais dire ceci…

- lyricalchimie

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