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letra de 69 mesures - lupi'o

[paroles de “69 mesures”]

[couplet 1]
eh, faut qu’on parle j’arrête de brider ça
j’arrive clean de fou, jamais les idées sales
gros, t’as compris l’message
ceux qui connaissent la vérité l’savent
parfois la comptine est sage
mais gros, parfois j’suis autre part, j’crois qu’faut vider l’sac
j’ai pas fait r, ‘sin, j’accomplis des actes
j’fais tout pour pas échouer et déjouer c’qu’ont prédit les astres
l.y sur les talons, ‘sin, ton galon, c’est pas l’prix des sapes
j’me sens comme un étalon dans la prairie des ânes
c’est bave, j’les dépasse, le futur c’еst par là, kid
ça veut m’expliquer lеs schémas, gros, tu parles à qui ?
dis-moi t’es où ? dis-moi tu produis quoi à part d’la kick ?
paraît qu’tu veux taper les strikes, pélo commence d′jà par la
j’arrive solide, bail historique comme un cd
même comme quand on s’est dm, comme le maroc en cdm
grande baffe, les coups sont littéraires (ouais, ouais)
la ville s’endort pendant qu’le loup solitaire erre
j’prends plus mon temps, paraît qu’attendre rend con
personne pour m’faire avancer
bah ouais, j’ai pas fait d’grandes rencontres
faut pas zapper d’le prendre en compte (ouais)
principe d’inertie, c’est dur d’inverser la roue (yeah, yeah)
j’avance une barre après l’autre comme si j’traversais la route (route)
dealer de son, j’m’éloigne quand l’vice arrive
mon ient-cli est content quand il a pris sa rime
chacun son (ouais, ouais) dél’
chacun son goal chacun a pris sa rive (yeah)
j’suis dans l’mouvement comme keith haring (yeah)
eh, faut qu’ça glisse, j’ai waxé la barre
ici, ça rappe, les wacks c’est là-bas
j’ramène un p’tit mood, une rime ou deux rappelle-toi qu’c’est la base (bah ouais)
j’déboule le couteau sous la canine
paraît qu’le vase est plein, suffit d’une goutte d’eau, j’fous la panique (yeah)
gros, j’ai taffé pour (pah)
c’est mon moment, j’ai su l’attendre (ouais)
mais j’sais toujours pas c’que j’fous là comme les deux points qu’j’ai sur la tempe
donc parlez-moi pas d’flair
on sait bien qu’dans vos nez c’est d’la zip’
c’que j’te fais, j’sais pas s’tu connais c’est d’la ‘sique (yeah)
j’tombe pour pe-ra, j’prends quarante ans ferme (quarante)
j’tabasse trop, c’est un coup j’pars en enfer
zappe pas qu’avant d’en faire, ma gueule, faut connaître ses classiques
okay, okay, j’arrive rationnel, j’arrive opé’, opé’
j’arrive comme (yeah) passionné, j’arrive comme b.o.b
gros rutos et sirop à la pêche
si j’continue, mon fils écoutera du niro à la crèche
c’est pas possible, jamais on brasse l’air
sur la scène à se-l’ai, les bras se lèvent (ouais)
c’qui compte c’est tes valeurs, pas celle du bracelet, hun
[pont]
yeah
tu captes ?
yeah, yeah, yeah (ouais, ouais)

[couplet 2]
yeah
à ce stade, ça part en avalanche de seize (ouais, ouais)
normal ça siffle, on est à lyon, pélo, c’est la quarante-deuxième
j’sors la be-bom rien à perdre (rien à perdre)
c’est un coup on f’ra des flops
si ça marche, gros, c’est un coup on f’ra des vlogs, hun
le l est cool et plutôt peace (yeah)
mais pas utopiste (yeah)
jamais là pour ces-
et toujours présent quand on s’bute aux pizz’ (ouais)
au studio, entre une bouteille et mon gee
deux barres, deux barres entre mon couplet et mon j
local jusqu’au re-pu d’arlequin
j’suis là pour durer, j’apporte du rêve
toi, t’arrives le quatorze puis tu repars le quinze
so, fais pas l’idiot, mec
c’que j’fais s’mesure à l’aide d’un hydromètre
plane sous hydromel
et j’voyage dans l’temps comme les îles diomède (yeah)
on les f’ra baver, ça c’est dit (ça c’est dit)
j’fais sonner ça comme un c avec sa cédille
gros, ces fous, ils croient qu’j’suis seulement parti faire un tour, ils collent
j’tournais un clip en haut d’la tour ycone (yeah, yeah)
deux, trois précisions, pour l’instant j’ai pas vu l’chèque (vu l’chèque)
la frappe mâture en fût d’chêne
c’est pas qu’t’es pas l’bienvenu, c’est juste qu’y a plus d’chaises
bah ouais, l’ami j’te vois
tu m’dis : “les schémas c’est c’qu’on pige le moins”
mais j’y peux rien si mes rimes sont plus riches que moi (ouais)
l.u.p pointilleux, la munitie du couturier (yeah)
quelques couplets, j’retourne ma ville, gros, à quoi l’refrain sert ? (à quoi ?)
soirée au stud’, ça pé-ra, pas de reufs rincés
j’tombe deux packs comme si j’suis à chicago en 96 (seize)
même pas sûr qu’on fêtera c’truc (même pas sûr)
normalement, j’évite de boire sans teuf (ouais)
on monte la marque, j’évite de tisser la soie sans l’reuf
j’évite de dépasser comme de passer un soir sans ppe-f’
mais là fallait qu’j’m’arrête à soixante-neuf
tu captes ?

- lupio

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