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letra de orties & orchidées - lucio bukowski

[couplet 1 : nikkfurie]
j’ai une casio calculatrice, reconnaissance dans une ‘tre-mon’
version convalescente, pompe à essence, porte de ‘treuil-mon’
comparaissant immédiatement, jugé par dix
le ratio n’est pas fair-play, les peines sont purgées par qui ?
faut-il s’insurger, s’incurver puis, sur l’bûcher, partir ?
tu vois qu’les gens laissent même des klaus barbie être juges et parti
emprunter l’avenue des artistes, descendre la rue des martyres
fin, rude, point d’but, close de surprises parties
arabe et pas qatari, akaï et atari, sonore est l’avarie
[j’honore?] mais colore sur l’opprobre et jetée sur l’avarice
[?tu b-n-lises?], comment ne pas tarder à devenir fataliste ?
j’rappe seul, tu rappes à dix, carrément dingue quand tu -n-lyses
puis t’es abstrait, absurde, paralysé
on contrôle tes lyrics dans une voiture b-n-lisée
n-i-2-k-f-u-r-i-e, lucio bukowski
pénibles et supérieurs, pourquoi, puto, tu t’obstines ?

[refrain : nikkfurie] (x4)
aujourd’hui, stupide est l’homme d’idée, le public est mal guidé
orties et orchidées sur le curriculum vitae

[couplet 2 : lucio bukowski]
rideau levé sur le spectacle vivant de macchabées
accablés à taper des scènes factices, le diable est attablé
mélange d’achab et de moby d-ck, la lutte est facturée
la révolution constate que son bras armé est fracturé
des placements collectifs de rêves habilement manufacturés
aromatisé grand public car omar l’a tué
xxx et ladurée, naturellement, des morts et des sutures
pendant qu’une balance sous-pèse le pour et le contre d’une trahison future
militaires en ville contre ident-taires en vie
au milieu on médite à c’que nos gosses heureux s’élèvent en vie
en simili, chair à canon pratiquant l’art brut et l’hypertension
s’éteindre à la lumière artificielle, en faire une belle chanson
bienvenue dans le brouillard post-moderne, ne t’essuie pas les pieds
la merde est d’rigueur et, qui vit par l’épée, meurt par l’épée
et, si rien n’se transforme, tout s’perd dans les artères d’un hiver junky
matrice en amateur, vive le temps d’être en chienn-sse hyper punk
personnes-fusibles en wagons-bar, toujours électriques on combat
almanach en poche, on compare les années qui p-ssent, les ‘trons-pa’
souvent culminant mais en marge, le monde libre est là donc on marche
faut-il que nos rétrospectives portent des codes-barres ?
nikk visons large

[refrain : nikkfurie] (x4)
aujourd’hui, stupide est l’homme d’idée, le public est mal guidé
orties et orchidées sur le curriculum vitae

- lucio bukowski

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