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letra de les dieux ne jouent plus au billard électrique. - lucio bukowski

[paroles de “les dieux ne jouent plus au billard électrique.”]

[couplet 1]
confiture aux cochons mais, putain, je continue
amour et haine demeurent contigus
pas à la mode mais toujours avant-garde
crever loin d’eux dans une petite mansarde
j’suis comme élève, sévis en suspension
pleurant de joie dans les bifurcations
d’autres chemins loin des morts-vivants
les doigts bloqués dans la porte des puissants
recule de l’aire de broca, eh
j’encule lacoste et coca, eh
libеrté dans un bocal
posé sur l’étagère du pdg de total
le diablе en dépression nerveuse
complètement dépassé par des stagiaires arrivistes
une main au cul d’la serveuse
vu l’nombre de carnivores, mieux vaut rester animiste
carburant car j’ai la bonne essence
glisse ma langue sur les seins de la connaissance
jouis dans son ventre, c’est le matin suivant
cherche équilibre entre satin, ciment
recommence toujours, c’est la seule issue
le jour où j’arrête, c’est le dernier jour
garder cœur jeune sous des vieux tissus
lire le présent dans le fond diffus
[refrain]
des cartouchières plein l’ego, eh
que d’la poussière dans les os, eh
vent de panique dans les saules
quand les hommes libres finiront dans des geôles
des cartouchières plein l’ego, eh
que d’la poussière dans les os, eh
vent de panique dans les saules
quand les hommes libres finiront dans des geôles, eh

[couplet 2]
vide un scanpan, ne crame pas de pascal
j’dis rien mais j’connais mes dossiers comme pasqua
gravite autour des remparts de l’appart’
évite les gouttes mais l’orage ne passe pas
tous en otages sur fond de motown
tous en otages dans la gueule du crotale
tous régurgités dans la bassine des réprouvés
tumeur augmente jusqu’à étouffer
j’fais que des fausses signatures sur leurs contrats
comme ferrara, ouais, j’suis plus dans leurs contacts
rêve invincible, fous du flow dans mon potage
le fond et la forme : j’suis rabelais dans une pontiac
serpenter entre les ruines virtuelles
trouver le chemin entre cent rituels
sentir que la fin de la fête approche
des règnes et des règnes jusqu’à thanatos
welcome, à bientôt, l’horloge du monde est saturée
raturer slogan des forts et capituler
l’œuvre est dénaturée, héros courbaturés
ligaturés dans le chaos immaculé
[refrain]
des cartouchières plein l’ego (eh)
que d’la poussière dans les os (eh)
vent de panique dans les saules
quand les hommes libres finiront dans des geôles, eh
des cartouchières plein l’ego (eh)
que d’la poussière dans les os (eh)
vent de panique dans les saules
quand les hommes libres finiront dans des geôles

[couplet 3]
de petits fragments de cette vie
un amant caché sous le lit
en petits couplets, je me deale
“toujours ça d’pris” je me dis
encore et encore, et les placements se bonifient
mes droits d’auteur sont bien plus que du beau liquide
prolifique sans équipe, sans aiguille, sans pendule
j’vois au-d’ssus et dans le noir comme le grand-duc
les dieux n’jouent plus au billard électrique
déesses agitent leurs poitrines hérétiques
l’ouvrage n’est jamais vraiment fini
entre joies et larmes, pratique l’amphibie

[outro]
l’oracle se noie dans le tage (eh)
je n’f’rai pas mieux dans les marges (eh)
bâti cathédrale sans le cash (eh)
ne planque aucun truc dans les manches (eh)
l’oracle se noie dans le tage (eh)
je n’f’rai pas mieux dans les marges (eh)
bâti cathédrale sans le cash (eh)
ne planque aucun truc dans les manches (eh)

- lucio bukowski

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