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letra de iron biby - lucio bukowski & oster lapwass

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[paroles de “iron biby”]

[couplet 1]
(yeah) j’ai plus l’âge de jouer au type qui dit qu’il a plus l’âge, nique
se croit éternellement jeune sous des pulls larges nike
ils en reviendront avec désillusions et dents en moins
ils en reviendront avec résignation et gens en moins
on peut s’débattre en vain, on peut aussi changer d’angles
noirceur n’est pas sans frein, sa mère, j’ai trop mangé d’anges
on est tout seul en plein : s’y faire, c’est pas bien méchant
j’décris ma chute sans teint plutôt qu’gagner en trichant
j’vais disparaître comme percee p, j’m’en branle des tombées d’rideaux
aussi brutalement d’ackerman, van gogh, mf et [?]
le temps m’invite dans la loge rouge et j’fais des mouvements bizarres
comme un poivrot schizophrène après tournées dans dix bars
dans mon crâne, c’est zanzibar, trop de présence animale
j’descends en-dessous des mille bars, la pression monte au mitard
pendant qu’t’allumes un cigare, du gaz s’échappe de l’histoire
le souffle emporte les cigales, les fourmis ont leur sicav
frérot, les décennies baffent, j’fais des albums d’épitaphes
les algorithmes nous ont baisé sans les refrains ni les guitares
j’laisserai aucun héritage, rien que mes couilles sur des tables
l’indépendance nous a tué mais, putain, c’est véritable
j’me courbais pas à vingt piges, c’est pas pour l’faire à trente-huit
j’aurais appris à mon fils l’intégrité des grands mythes
on a roulé qu’avec des chefs et puis des [?] authentiques
on a foulé les terres du soixante-neuf comme héros antiques
[refrain]
efface nos noms de tes listes, nous calcule pas, ouais, c’est tchi
on a des discographies aussi larges qu’iron biby
taffe de titan sans l’hubris, on vient de l’art, pas du biz’
on en a déjà deux d’avance quand le skeud’ part à l’usine
efface nos noms de tes listes, nous calcule pas, ouais, c’est tchi
on a des discographies aussi larges qu’iron biby
taffe de titan sans l’hubris, on vient de l’art, pas du biz’
on en a déjà deux d’avance quand le skeud’ part à l’usine

[couplet 2]
j’peux même plus m’imposer, j’suis tricard comme un tonfa dans l’boule
de l’industrie de la musique urbaine, j’suis trop pas dans l’gouffre
les mains de l’feu de l’ouvrage pendant qu’ces bourgeois musardent
je collectionne les outrages, ils décalottent fred musa
j’suis artisan comme puzzle, farouche comme tizi ouzou
j’le fais même seul, et ceux qui pensent écrire ont l’zizi tout mou
faire les multi syllabiques, si c’est pour rien raconter
c’est comme un connard plein d’fric qui n’baise que prostituées
j’utilise n0bles matériaux ; dans les mots, j’ouvre des voies
j’remonte les sentiers vénéneux et puis j’déroule mes voiles
des chimères plantent leurs dents acides dans la chair des rois
pas de carrière, j’ai que des énéide pleines d’effroi
j’suis pas venu faire la fête, comme un autonomiste basque
combinaisons plein la tête, du [?] dans le casque
on a [?] de taureau, loin des logos red bull
stylo “nicky” santoro, mon frère, d’ici qu’les têtes roulent

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