letra de r.a.t.m. - lothkon
ya ma rage qui m’arrache à la race qui m’har-sse et mérite une tarte, « tu va voir ta gueule » à la recrudescence des flics dans la rue, des arrestations de m-sse, d’interminables gardes à vue, gare à vous, vu la décence des comportements hautains de l’humain au teint pâle qu’a pas l’temps, qui court toujours derrière la bête…. s’ haletant, sale temps si t’attends sagement pendant satan s’étend et tant qu’on se sera dedans, je serrerai les dents. putain ça me tend ! ils nous divisent par la tune, et nous invite à être atone. a ordonner l’-sserviss-m-nt, comme un camé sous méthadone. nous donne le sentiment d’être liquide, comme celui que la kéta donne mais la donne ne change pas, pas de chance ! partout des tas d’hommes ! et c’est ça comme, depuis que je suis môme, des guerres pour guère de raison, de mecs qui effraient ses frères, des peuples qui s’perdent et s’pètent le caisson, j’sais qu’on va droit dans le mur, quand sur l’essor des actions, se font les sorts nations et qu’on laisse faire le fric, sans réaction. alors action, bouge ton cul, dans la rue, jusqu’à la confrontation! ce système, doit être revu du toit jusqu’aux fondations. sans violence et sans arme, je veux te mettre du plomb dans la tête te faire sortir de la léthargie, que s’élargissent les façons d’être. j’te jure ça date pas d’hier, qu’ils veulent nous la faire à l’envers, dans le décor ya la télé déjà, installée d’office chez toi, la propagande dans la maison, incorporée au fil des moellons. pour que la grande manipulation f-sse entrer les salauds au salon. et achète, à créd’, un écran plasma pour qu’ton esprit se vide. boire la soupe sur des -ssiettes plates, t’étonne pas que tes gosses soient livides. les vies de merde qu’ils engrangent, engendrent des façons étranges de boire le samedi, de voir la vie par la voix d’la tv qui les étrangle. alors, réveille-toi, et crois pas, tout ce qu’on crie sur l’étroit chemin de l’information, entièrement voué aux mensonges. détenu par les groupes financiers qui font les médias s’allongent sur les lignes éditoriales, des puissances dictatoriales. t’auras été enrôlé dès trois ans, dans l’armée de la croissance, froissant tes croyances, angoissant ton enfance. ton rôle est déjà défini, et t’as même pas fini ta croissance. coinçant ton avenir dans la machine, tes envies propres n’ont pas de sens. tu te dis que t’as appris, que t’as tout lu, tout vu tout compris y compris les conflits, dans youtube t’es confit. par contre, fais attention, aux sources et leurs intentions. les vraies tensions se créent, de la faute des fausses orations. a part l’adoration de l’attraction, de « l’ action » à défaut de ration, plus rien n’affecte les rêves de la relève, qui veut que se déchaînent les p-ssions. et on se laisse encore endormir par ce nouveau jeu de rôle mystique sans tiquer, quand niqué, tu sors sous des drones et mille flics. la crise en occident, sûr n’est pas un accident. c’est en hypnotisant un peuple, qu’on oxyde ses dissidents. et dans nos gouvernements ils placent leurs meilleurs éléments qui éliminent le discernement, pendant qu’à chaque heure la télé ment. et personne s’en fait, car tout le monde s’en fout. l’humanité est au plus bas, et la planète est à bout. et tant que l’industrie s’en bat, la décroissance est tabou. mais je t’avoues que je fais pas tout ce que je pourrais. moi, je m’en veux, je sais pas vous ? on est dans le rouge, la belle bleue saignée à blanc par le billet vert. et comme personne n’ouvre les yeux, on vide ses réserves millénaires. pris à notre propre jeu, les gens ne jure que par « je », la parjure, le paraître, je crois que je vais finir par être barjo. mais pourtant puis-je attribuer à ma conscience de ne pas avoir en moi de violence, mais plutôt une discorde qui mène à la démence. mes envies de chouilles se résorbent. j’ai pas les couilles pour la corde, c’est peut-être la trouille je te l’accorde
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