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letra de pandora - lorage

[intro]
qu’est-ce que c’est qu’ça ?
hors de ma zone, j’ai mis les voiles
la vie n’est qu’un jeu, j’vais pas en faire un destin inerte et misérable

[couplet unique]
je viens de pandora, naturalisé terrien, déconnecté de la nature au pays de là où sans thune, t’es rien
pas la vie facile, trop sensible, indigo dans la ville, le conflit m’fatigue à finir perdu à l’asile
paradis ou enfer, des deux côtés, des amis m’attendent, des fois, je m’imagine qu’ils m’entendent
j’ai trouvé trop tôt mon ikigai, je change pas parce que même seul, j’suis une équipe qui gagne
c’est jouissif de refuser les offres des maisons d’disques indépendant jusqu’à la cime, point rouge sur le front, je me sens cible
je veux pas signer mon arrêt de mort, chemin sinueux vers l’or, tribord à bâbord, du chaos vers l’ordre
venu sur terre pour exceller dans un domaine, j’ai les barreaux de ces cellules excel plantées dans l’abdomen
la créature la plus nulle en maths dans ce monde super sale, tu peux compter sur moi pour compter sur personne
j’ressens les tensions des gens dans l’ascenseur et derrière sa cravate, je sais que le voisin se sent seul
la nature rétrécit et ça m’rend triste, la forêt est forcée de pousser en biais dans la matrice
épuisé d’être épuisé, j’veux pas accélérer la célébrité, le plat est épicé de rêves brisés
j’en ai marre de devoir expliquer mon art, j’dis c’que je veux parce que pour ma voix, j’ai un permis port d’armes
on peut m’interner pour mes pensées malsaines, je préfère tomber pour le côté yes man à ma pharmacienne
chaque jour, j’essaie de conquérir ce monde alors j’affronte ma peur de mourir de honte et de pourrir dans l’ombre
j’m’en suis tellement pris la gueule, j’en ai marre de faire la queue, de toute manière, le manège, je le connais par cœur
les puristes qui comprendront pas qu’on évolue, les ignorants qui laissent à la télé jeter son dévolu
c’est irréel, on m’a craché d’ssus sur internet puis, les mêmes m’ont demandé des feat’ en irl
parodier leurs rimes avant que l’hiver arrive, le cadavre de leur rap s’échouera sur la rive
écraser chaque crâne cherchant mes chakras comme saint-graal et verser le son des ingrats
leur vin b-sse qualité nous conviendra, trop pour une seule trac
c’et la crise cardiaque avant l’entracte, je profite d’un dernier bol d’air avant l’anthrax
on n’est pas égaux face à la loi, mieux vaut lubrifier mes pistons parce que le cv compte pas face à ma voix
j’fais sortir ma face cachée que quand je suis dans la lune, store fermé, un quart de manivelle et le soleil s’allume
animal piégé dans la volière veut s’évader d’ici avec la fortune de molière (mais nan)
respirez la vie jusqu’à c’que la vie n’est plus d’air, au lieu de polluer ses océans jusqu’à ce que nos pieds n’est plus d’terre

[outro]
hors de ma zone, j’ai mis les voiles, la vie n’est qu’un jeu, j’vais pas en faire un destin inerte et misérable
hors de ma zone, j’ai mis les voiles, la vie n’est qu’un jeu, j’vais pas en faire un destin inerte et misérable
j’avais tout pour être heureux à part un cerveau stable, volcan en éruption à la recherche d’un thermostat
enfin confiance en mon intuition, j’peux pas partir sans payer la diction
enfin confiance en mon intuition, j’peux pas partir sans payer la diction

- lorage

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