a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

letra de que dites vous ? - lonepsi

[intro]
ouais, han
ici lon’

[couplet 1]
sous la chaleur d’un soleil aride, fils
les problèmes arrivent vite
la sueur au bout du bic, j’écris ce poème -ssis, triste
pensant remporter mon dû dans ce domaine artistique
une prod’ à l’ancienne, mes potes et ça freestyle
ça [c’est tôt vers la missi?], tu connais l’alibi
je tourne en rond avec ma cons’, fais des ronds
là où les fédéraux, la nuit, font des rondes
on m’a dit “lon’, dépêche, faut des ronds”
que mes écrits faits d’erreurs
ne m’amèneront pas les sous de federer
j’espère que t’es paré, ne sois pas autant peureux
petit, il suffit d’obtempérer
les miens sont tous c’que j’ai, bien sûr que j’vais opter pour eux
après tize et face au doute, en moi c’est la misère
quand mes yeux sont cachés sous ma visière
ne viens pas t’aviser de déranger ma vision
quand je dép-sse [?] et que j’déboîte depuis mes débuts
tous ces gens restent -ssis, ils songent à joindre les deux bouts
je vois ma vie en scène et du coup je vois ma fiancée
dis-moi, qui va nier ça ? dis-moi, qui peut nuancer ?
primo, j’ai dû trimer pour briller avec brillo
deuzio, du bout de mes deux yeux
j’ai été témoin d’un monde épouvantable
qui fait peur aux pigeons et qu’on appelle épouvantail
tertio, c’est quand les coups s’embarquent dans la mêlée fêlée
que les faux s’en battent et que les vrais se battent
enfin, ma mine balafrée apparemment ne connait pas l’effroi
s’inspirant la nuit, le jour, d’une fumée blanche et d’son odeur de tabac froid
toi, dis-moi t’abats quoi ?

[refrain]
y’en a qui prient la nuit, moi j’écris
pour dissimuler ces cris
pour oublier le mépris qui, parfois, hante mon esprit
y’en a qui flippent, l’ami, moi j’exprime
mes douleurs et les crimes à travers un long récit
tout d’un coup t’apprécies car la diction est précise
amnésique, j’continuerai mon délire
et vous ferez signe quand s’effritera la résine, ouais
ici l.o.n.e.p. et j’vois qu’t’as la haine un peu

[pont]
et que dîtes-vous par rapport à ça ?
j’en lâche une pour mon reuf de sang
nuelma le noctila
j’en lâche une autre pour mes reufs de son
aska, sdry, [?], wes miller
la ligne blanche, on dit quoi ?
sirap et [?], le clan, l’high five et l’oxymore crew
que dîtes-vous ?
[?] clan, nique sa mère les belles rimes
ici les deux t’minent
que dîtes-vous par rapport à ça ?
la troupe avance
on veut monter les marches en restant descend
ici l.o.n.e.p

[couplet 2]
j’vais pas me répéter, d’accord ?
alors disc jockey, s’il te plaît, fais péter la prod’
disposez, j’vous dévoile mes pires côtés sous les effets d’la drogue
la nuit, j’fais des rêves atroces
j’suis pas ce prodige doté d’un talent magique offert par ceux de là-haut
j’envoie tous les pickpockets voler sur une île paumée
relation épistolaire histoire de tirer un trait sans manier le pistolet
la rime est atroce, je viens la rafistoler
les gens qui m’connaissent savent que la p’tite beauté si coquette
rencontrée en discothèque n’est sûrement pas la bonne
je veux virevolter avec mille bonnets
ce soir que l’on pine posés
eh miss, p-sse-moi le m.i.c. que je te f-sse une émission
a force de fumer je m’amincis
j’vois des départs et je me demande quelle est la taille de mes lésions
quelle est la marge à dép-sser, quelle est la part de mon p-ssé
dans ce qui m’habite à présent
je manie la décence entre la banlieue et paris, ça dépend
dans mon champ d’vision, je ne vois pas les zins faire mieux
faudrait des infirmières pour me prescrire des doses à faire mal
car, la nuit, celui que l’on nomme l.o.n.e.p. prouve des maux infernaux

[refrain]
y’en a qui prient la nuit, moi j’écris
pour dissimuler ces cris
pour oublier le mépris qui, parfois, hante mon esprit
y’en a qui flippent, l’ami, moi j’exprime
mes douleurs et les prix à travers un long récit
tout d’un coup t’apprécies car la diction est précise
amnésique, j’continuerai mon délire
et vous ferez signe quand s’effritera la résine, ouais
ici l.o.n.e.p. et j’vois qu’t’as la haine un peu

- lonepsi

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