letra de la couleur du vide - lonepsi
[couplet 1]
j’aimerais m’-sseoir un instant sur le rebord de notre monde
détenir une vue planante même si dès lors je tombe
c’est un pur danger, d’être un homme hyper ti-gen
car si je perds tout, je ne pourrai plus partager
j’écoute le neuvième nocturne de frédéric chopin
car, coincées sous un chapeau, toutes mes pensées veulent s’échapper
faut que tu t’écoutes et tu t’-ssieds, on nous a dit : “faites attention”
mais nous on est têtus si on -ssouvit pas nos tentations
mes ennemis n’sont pas mes ennemis ce sont mes déjeuners
j’écris ce que je ressens, pourquoi me traitent-ils de génie ?
comment bien réguler la part de mal et la part de bien qui est en nous ?
c’est inquiétant, nan, de n’plus savoir qui étonner
pour faire avec, certaines personnes se souviennent d’oublier
d’autres s’enferment en pensant que ça fera bouclier
[refrain] x2
le jour je vis mais dès lors que tombe la nuit
je me mets fatalement à exister
en dehors de ça, je perds tous mes appuis
c’est comme si mes ennuis pouvaient s’éclipser
[couplet 2]
mes yeux ont la couleur du vide
quand je n’ai plus peur du risque
mes idées sont claires comme la lune de debussy
quand l’obscurité vient engloutir la lueur de mes pupilles
j’ai besoin de plonger dans des pensées qui sécurisent
je voudrais réussir mais je me sens démuni
face à la fatalité de la phrase je n’ai qu’une vie
la page est aussi blanche que le bleu du ciel ce matin
j’ai l’impression que des réponses m’échappent comme si elles s’omettaient
quelle est la valeur d’un souvenir heureux pour tes larmes ?
moi, des bruits sourds s’évadent quand je m’-ssois pour tter-gra
si mes projets viennent à foirer, j’serais un enfoiré
je sais pas ce que j’ferais mais je serais en furie
ma musique est un fil qui me relie à mon p-ssé
j’bois la potion, je vis pour ma p-ssion
mais comme on est d’p-ssage
nous, on n’est pas sage, les notes sont p-ssables
géante comme la mer, incontrôlable comme l’humeur
la vie s’arrête après la mort mais commence après l’amour
[refrain] x3
le jour je vis mais dès lors que tombe la nuit
je me mets fatalement à exister
en dehors de ça, je perds tous mes appuis
c’est comme si mes ennuis pouvaient s’éclipser
letras aleatórias
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