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letra de des pleurs et des images - livaï (fra)

on est là gros ça bougera jamais
j’suis accoudé sur quelques reufs
gère mon rap et des business à côté
on escalade je suis dans la cabine jusqu’à l’aube
on frappe la ie-v en mode sac de sable comme sylvester stallone. faut bien qu’on fasse c’est jamais trop kiffer leurs cases
si tu fais rien un jour tu fermes les yeux et après tout s’efface beaucoup trop d’humains fuient le regard des autres et tombent dans l’oublie
moi je fais mes bails gros parle autant que tu veux c’est pas mon souci
je rentre pas dans ma vie si tu veux me freiner comme un péage
j’avance avec toi
t”avances avec moi ou tu dégages
on gravit les étages
ok

frérot, j’ai trainé dans des halls
a la galère on s’accroche
baby lova j’veux ton cœur et j’veux le garder dans ma poche
en ce moment. j’étudie la vie
elle est plus belle sans maquillage
cherche des souvenirs de mon enfance
j’ai plus qu’des pleurs et des images
déjà ti-peu on grandit la rage
comment ferai-je pour tourner la page
où va mon bonheur quand j’déverse mon flash
où va la lumière quand le soleil se cache, j’ai pas d’amis soit des reufs
soit des connaissances et des parasites 6h passée toujours pas couché
je suis même pas assis fréro j’suis debout
face à mon destin on vise très haut
j’écris comme si c’était un besoin vital, trouve-moi en bas la beuh-er dans les amygdales
dans ce milieu, j’ai vu des rapaces et des salopes donc
sert moi la main que si c’est un geste amical
je vois qu’du bitume et des gravillons saisit toutes les occasions
j’sais c’est quoi vivent longtemps comme un papillon
un pochon dans l’fute
j’vesqui les contrôleurs
j’ai vu des enfants d’pute
c’était pas des enfants de chœur
la monnaie, ça rend fou
je regarde aux alentours
j’vois une lueur derrière un nuage
il y a que la gue-dro qui nous soulage
j’pourrais m’asseoir mais j’ai plus l’âge parce que faut que je fasse du blé c’est l’nerf de la guerre
et j’sais qu’on va tous mourir
donc j’ai trop de choses à faire
tant d’choses à voir
et j’emmènerai mes reufs avec moi
s/o sile-ba (bigio ?) y caillait on était qu’trois, j’m’en souvient
y a que quand tu marche avec des mecs droits qu’t’as un soutient
j’souris quand je vois les bénéfices qui rentre
on a su esquiver les maléfices du manque j’aime bien absorber mes peines et les figer dans des portions d’minutes
qu’y a t-il au fond
dans la boisson qu’j’dilue ?
on bédave et parfois j’ai des trous de mémoire
j’ai créé une larme sur une note de violon pour les humains qui sont dans la pénombre
j’fume la marie-j… j’ai oublié son prénom

non

- livai fra

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