letra de dahlia noir - litz
[couplet]
amour perdu
disparu comme une volute
tu t’es évadée vers des vallées désertes dépourvues d’air
le soleil braise et dans mes rêves
je te vois te prél-sser dans cette herbe sèche
a côté d’un autre que moi
ce sont des sentiments que l’on s’est découverts
que découlent nos plus beaux cauchemars
t’as voulu vivre ta vie pleinement
encéphale en réminiscence de nos seize ans
mon coeur me parle mais dans une langue que je ne comprends pas
alors j’agis sans raison et me caden-sse
l’innocence dont j’ai su faire preuve il fut un temps
elle s’en est allée, pas comme les gens qui me mentent
j’ai une barre dans la tête, une barrette sous les baskets, j’arrête le pet’ mais j’tire une taffe car c’est pas la fête même
pas un au revoir
j’ai jamais voulu que tu partes
ni que l’on s’éloigne
nique donc ces dalleuses
j’vire au mélodraame
c’est que c’est dur de se projeter quand on est bon à rien
on p-ssait nos nuits au téléphone à veiller jusqu’au pet-t matin
est-ce une impression si j’me sens coupable ? nan
je sais pas gérer mes états d’âme
j’ai l’coeur gros j’aurais tout abandonné pour toi
j’ai même pas pu t’-ssister dans ton départ, j’pensais pas que tu finirais un jour à l’hopîtal
tu t’es signée de cicatrices sous le prétexte que j’étais pas là
et au fond j’commence à comprendre que c’est moi le malade
la vie est dure et j’admets de temps en temps elle nous abat
tu es à jamais la beauté pure incarnée la plus diaphane mais
tu t’es noyée dans le rêve, comme marion cotillard
et dieu sait que je lutte aussi contre le temps, on a cramé les ailes d’une relation démente
pour nous crasher comme des cons dans de la dépendance
j’étais trop obnubilé dans mes vers, quand ma douleur était pleine, tu bénissais mes peines
tant que ma fureur était brève
sous ta houlette, la tutelle qui f’sait qu’tu m’appartenais a dérivé dans des centaines d’idées différentes, un idéal différent
je me sens vide maintenant que tu es partie
et au fond on s’étouffait dans notre appart triste
pourquoi tu claques pas ma joue plutôt que la porte
est-ce vraiment une chance que je f-sse de la musique ?
[refrain]
c’est le dahlia noir
c’est le dahlia noir (x2)
la vie un cercle
mais on finit tous dans le cercueil
[couplet caché, à 3:41]
entre un coup de balai et un coup de ciseau
sourire aux lèvres, ses soucis s’isolent
uniforme immaculé
sa beauté est miraculée
elle est trop convoitée et fait genre qu’elle s’étonne
ses m-ssages font miroiter qu’elle nous laisserait toucher ses formes
elle m’a vue alors que j’la matais
j’ai du p-sser pour un pervers qui veut la savater
a travers la vitre, un film muet
mime comme bérénice, elle me plait mais m’effraie
j’soigne mes lignes, elle soigne la sienne
je n’suis aucun régime, juste de la scène
j’la veux cambrée, qu’elle soit tendue autant qu’un arc
elle se veut parfaite, ses parents devaient être amateur d’art
j’vais faire le timide, je l’approcherai pas, elle parait farouche
une déter imbécile pour cet avion de ch-sse
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