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letra de de la sauvagerie dans l'art - lionel (soulchildren)

[paroles de “de la sauvagerie dans l’art” ft. lucio bukowski]

[intro 1 : sample]
“la musique – celle que je fréquente – c’est une musique qui affine, quand même… qui affine l’âme, je dirais… et, moi, j’la considère comme… comme une émanation poétique de la vie…”

[intro : lucio bukowski]
yo, yo, j’tiens plus l’guidon dans la descente (dans la descente, hé)
ricane sous voûte opalescente
reflet du monde dans marre d’essence (marre d’еssence, hé, hé)
à l’aide dans l’noir dеpuis la naissance (depuis la naissance, hé)
j’évite dispersion inutile (inutile)
tantôt volubile, tantôt mutique (tantôt mutique)
formes et couleurs créent l’outil (créent l’outil, hé, hé)
larmes et douleurs créent l’oubli (créent l’oubli, hé)

[couplet 1 : lucio bukowski]
yo, j’m’en bats les couilles du prix à payer
j’crée sans retenir les coups, j’mets d’l’énergie dans c’t art d’arriéré
fier d’appartenir à ça, que d’l’amour en-d’ssous des piquants
c’rap de merde a tout balayé, on est d’jà dans l’siècle suivant
les gamins sont créatifs, écrivent mieux que tous vos biolay
deux mille fois plus réactif, mon cerveau [?]
sans réseau, net et carte son, gorge des albums en caleçon
avec panache, sans pression, sans martini, sans glaçon
on a fait ça sans réfléchir, ces enculés veulent tous croquer
les médias s’foutent moins de nous, ils veulent des rappeurs au souper
nique leur mère, qu’ils aillent sucer le sang des vieilles vedettes sur la réserve
qu’ils gardent julien doré et leur pop parisienne de merde, ouais
[pont 1 : sample]
“oui, bien sûr, y’a des… y’a… on peut… on peut aimer la musique et être violent, on en a eu des exemples, malheureus-m-nt… mais… peut-être que, quand on la comprend vraiment, le message musical, il est… il est presque secret, il est… il est révélé à l’oreille qui… qui est ouverte à une autre écoute, une écoute de vitrine…”

[couplet 2 : lucio bukowski]
nique leurs sitcoms sur c-n-l, bat les couilles d’être validé
par bolloré et, comme edgar, dans mon domaine, j’suis hallyday
maint’nant, c’est nous, l’art dominant : trente ans qu’on l’avait prédit
un d.a. avec des vrais deals, les griffes sorties comme freddy
gros poisson dans rocking-chair, requin, filet à ma taille
j’m’en bats les couilles du lot qu’ils gèrent ; dans profondeurs, j’suis à ma place
plus de charognes que de fauves, tas d’reptiles dans l’eau qui dort
plus de béton que de faune, keufs armés dans l’corridor
gyrophares bleus nettoient les murs, goulot porté à mes lèvres
semi-ivresse, je vois des muses, des vagins s’ouvrant sur les terres
le couteau du temps ricoche sur le blanc laiteux du crâne
on met de l’âme dans les patterns, de la sauvagerie dans l’art

[pont 2 : lucio bukowski]
de la sauvagerie dans l’art
hé, de la sauvagerie dans l’art, hé

[outro : sample]
“euh, y’a des musiques qui ont tendance, soit à l’équilibre entre l’affecte et l’intellectuel, soit à être plus intellectuelles qu’affectives… j’aime bien l’équilibre affectif/intellectuel… mais, si je dois choisir une prépondérance, je mettrais plutôt l’affectif en avant… et, donc, c’est plutôt le… la tendance – disons – à l’art et à l’âme…”

- lionel soulchildren

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