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letra de coronarien - l'hexaler

[paroles de “coronarien” ft. souffrance]

[intro : souffrance]
il s’agit d’un morceau qui s’situe dans la poitrine
qui bat avec la soif d’vivre
même si tout est noir, il reste rouge vif
comme cette touche d’espoir sur le tableau d’où j’vis
c’est le soir, j’fume un gros zder sur le toit (sur le toit, sur le toit)

[couplet 1 : l’hexaler]
est-ce qu’on se sentira mieux une fois la chimio finie ?
j’lève mon verre à la révolution d’la chine au chili
j’ai l’amour comme dealer et j’taffe les kilos qu’il livre
ma fine équipе sur des grosses prods de bok billy
à visitеr le cosmos, on en perd l’équilibre
on rêve d’autres choses, où j’vis, l’enfer est visible
oublie-moi, j’ai toujours pas confié ma vie aux ministres
ils commettent les pires fautes et gracient l’ignominie
j’aspire à la clarté, les fondations vont lâcher
combien crèvent de faim pendant qu’tu négocies ton cachet ?
nés gosses innocents et aussitôt cond-mnés
s’cacher n’est pas une solution, dis-moi où tu comptes aller
physique ou morale, ouais, la misère est partout
et ouais, j’ai vu des flaques de sang, qui va tirer la cartouche ?
le temps passe, je le rallume et je m’arrache les cordes
vocales, dans mon local de la rue poignée d’or
[refrain : l’hexaler]
le barillet est plein là, dans cette roulette russe
j’apprends à danser sous l’déluge et j’crois que j’ai trouvé l’truc
et je me fous d’la silhouette d’il ou elle, clairement
que le ciel soit loué, dites-moi qui vous êtes vraiment
au cœur du conflit et loin du complot coronarien
et ouais, j’ai bien compris qu’on a mis à mort l’h0m- sapiens
tant que l’humain reste complice des propos aryens
au cœur du conflit et loin du complot coronarien

[couplet 2 : souffrance]
il s’agit d’un morceau qui s’situe dans la poitrine
qui bat avec la soif d’vivre
un air frais qui sort d’mes poumons noircis
pour ceux qui doivent assumer les mauvais choix d’vie
on a essayé de tuer le temps, il nous a tué
frère, j’m’en bats les couilles, chez moi, y a pas la mer
on peut s’noyer si on s’mouille, la marche arrière, elle est rouillée
dans la ville à cent parce qu’il faut d’l’argent pour les agenouiller
c’est lui le diable, c’est lui qui rend des gars jnounés
qui pètent des câbles et qui rentrent cagoulés avec un bout d’métal
j’rappe une touche d’espoir comme la panthère rouge et noire
c’est le soir, j’fume un gros zder sur le toit
qu’est-ce vous regardez ? niquez vos mères, vous voulez quoi ?
alcool, be-her, dix minutes d’concert, j’ai déjà niqué ma voix
ce son sort pas de la soie alors, on a développé des techniques
d’la belgique au 9.3, la fin est prévisible
en vrai j’m’en bats les reins des îles, j’veux mourir près d’ici
[pont : souffrance]
il s’agit d’un morceau qui s’situe dans la poitrine
qui bat avec la soif d’vivre
même si tout est noir, il reste rouge vif
comme cette touche d’espoir sur le tableau d’où j’vis
c’est le soir, j’fume un gros zder sur le toit (sur le toit, sur le toit)

[refrain : l’hexaler]
le barillet est plein là, dans cette roulette russe
j’apprends à danser sous l’déluge et j’crois que j’ai trouvé l’truc
et je me fous d’la silhouette d’il ou elle, clairement
que le ciel soit loué, dites-moi qui vous êtes vraiment
au cœur du conflit et loin du complot coronarien
et ouais, j’ai bien compris qu’on a mis à mort l’h0m- sapiens
tant que l’humain reste complice des propos aryens
au cœur du conflit et loin du complot coronarien

- lhexaler

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