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letra de mes amis, mes amours, mes emmerdes - lexical

couplet :

l’existence est un livre dont les pages se succèdent
y sont écrites les traces que l’on laisse de son passage sur terre
p-rs-més de moments clés qu’on essaye de parfaire
et, malheureus-m-nt, de faux pas qu’on espère ne pas refaire
tous ces liens qu’on se créait que le temps contrefait
les amitiés que l’on noue, les alliances qu’on défait
ces gens qui croient en nous, ceux qui pensent qu’on est fait
l’alchimie entre nous tant qu’il n’y a pas de contre-effet
il y a ces promesses qu’on se donne, ces relations qu’on se prête
le vrai soi que l’on cache, les faux semblants qu’on reflète
les décisions qu’on ne prend pas, les erreurs qu’on répète
la présence des remords, les carences qu’on regrette
le soutien des victoires, la solitude des défaites
l’intégrité de ses frères, l’hypocrisie de ces traîtres
les offenses qu’on pardonne ou les aides qu’on rejette
choisir d’aller de l’avant ou de battre en retraite..
refrain :

on se doit de rester fort lorsque le vent se lève
combattre nos vieux démons, pourvu que les anges veillent
on ne peut qu’aller là où le destin nous emmène
à chacun ses amis, ses amours, ses emmerdes…
on se doit d’en profiter lorsque le temps se lève
tenter d’être vertueux plutôt qu’un mange-merde
on ne peut qu’aller là où le destin nous emmène
à chacun ses amis, ses amours, ses emmerdes

couplet 2 :

ces mots doux qu’on se dit, toutes ses pierres qu’on se jette
ces mensonges qui protègent, ces vérités qui maltraitent
ces passions qu’on ravale, ces rancunes qu’on sécrète
on ne fait pas les choses bien et c’est mal qu’on se traite
toutes les fois qu’on se manque, toutes les fois qu’on se gêne
ces instants qui réchauffent le cœur et ceux qui le gèlent
tout ce manque d’affection et ce trop pleins de haine
les “je t’emmerde” à tout va, l’omerta des “je t’aime”
ces sentiments qu’on cache face aux conneries qu’on sort
les attitudes qui chagrinent, les gestes qui consolent
le mépris dans les disputes, le respect dans le confort
ceux qui croient avoir raison, ceux qui pensent qu’ils ont tort
les défauts s’opposant, les points communs qui concordent
l’acceptation mutuelle, les concessions que ça comporte
les ruptures qui nous déchirent après les unions qu’on forme
quand nos rêves se consument, que les cauchemars nous consomment…
refrain :

couplet 3 :

il y a ces pertes qu’on refuse, qu’on ne veut pas admettre
avec le temps pour refuge, il y a celles qu’on accepte
ces souvenirs qui nous hantent ou que l’oubli altère
ces drames qui nous indiffèrent, ces deuils qui nous affectent
nos potes, nos proches qui disparaissent, les départs qui s’alternent
les adieux qu’on ne peut plus faire, les obsèques qui atterrent
les absences qui pèsent lourd, les prières qui allègent
il est plus dur de ne pas s’y faire que de devoir vivre avec…
il y a ces périodes d’éclaircies, celles où il pleut à verse
quand le mal-être est intime, que l’allégresse est adverse
le silence qui préserve, l’isolement qui assèche
parce que l’avenir est devant soi mais qu’on prend le chemin inverse
les histoires qu’on bâtit, les épreuves qu’on traverse
les combats que l’on livre, l’espérance qui s’affaisse
les échéances qu’on repousse, la providence qu’on acquiesce
mais quel en sera le résultat si la vie n’est qu’un test ?
quel en sera le résultat ? où la vie nous mènera ? hein ? dis moi ?…

- lexical

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