letra de du choeur à l'ouvrage - lexical
mero :
impossible n’est pas français aux dernières nouvelles
j’viens repousser les limites, on m’dit “t’es speed, tu finis, tu remets le couvert”
un fou si c’est c’est ce que je suis, j’en assume le statut
moi, la tristesse me poursuit, me tartine comme une spatule
mais “levons le glaive, y’en a pas marre d’être des rats de laboratoires ?”
même à coups de seize en verre ou de leffe, on y foncera dans l’abattoir
c’est écrit pour eux dans leurs propres m-n-scrits
t’as pas accès, t’es ouvrier, on voit que t’as trop les paluches grises
les mains cramées, le bout des ongles en corne
je décide de la merde que je veux moi-même me mettre dans le corps !
s’il te plaît, épargne ton regard ou jugement
tu me suspends, j’mens pas, t’imagine pas tout ce que la stup’ prend sur un biz..
en habit militaire ou en combi
rien n’est impossible et même quand tous mes gars sont bli
sous piche, ça ronpiche fort du côté adverse
j’suis le nuage gris qui fait pleuvoir des jours l’inverse d’une averse
nemo ksr :
ca c’est juste un texte sans thème alors je teste sans gênes
l’instru je la tue tellement, naturellement le reste s’enchaîne
je rappe en restant vrai, ça c’est pour les mecs qui ont faim !
j’reste en chien, je prie pour que cela cesse enfin
il me faut peu de temps pour me mettre en scelle
ou me mettre dans le bain quand les emmerdes me laissent sans rien
à ce qu’il parait le crime paie, bah, la paie ferait vivre en tout cas
le fric tue mais on ne s’en plaint pas…
c’est pas une question d’habitude, dis toi aussi que la vie tue !
c’est assidu mais si tu prends de l’altitude
prends le temps de regarder ceux qui en bas titubent
j’récapitule, en vers, les putes nous manipulent !
et nous, on connait le dégoût, ne dis pas qu’on est fou, nan !
parce qu’on est tous dans le même trou et que tous prennent des coups
okay, sale con, c’est toi qui est fou !
de notre côté, saches qu’on étouffe mais qu’on fait tout pour en découdre…
refrain :
rien n’est impossible quand on est dans le même galion
on n’a pas le même possee mais on a la même passion
que la frappe soit explosive sans donner d’explications
qu’elle ne soit pas des omises mais de celle qui excitera le son
rien n’est impossible quand on est dans le même galion
on n’a pas le même possee mais on a la même passion
que nos flows soient des eaux vives sans aucune expiration
que nos mots deviennent ogives et nos lyrics, des citations
templar :
le bon wagon mais dans un train qui déraille
dis bien que les ennemis d’état, c’est pas les miens qui détaillent
des idées noires car je connais le prix des larmes
t’as tout faux depuis le départ si tu chasses les billets sales
ce qui fait mal, c’est de prendre les mauvais choix
j’écris, les mots m’échappent, le cœur froid comme odessa
toi, tu peux noter ça, j’ai rien à foutre aux assises
je rêvais d’un oasis, j’ai fini comme rose des sables
sous codéine, tu voudrais venger rodney king
mais oublie les sports d’équipes, ils ont le pif en haut des pistes
que le préau les quitte afin que le très-haut les guide
c’est souvent à leurs principes que les miens désobéissent
depuis tout petit, on nage loin des eaux bénites
abonnés aux grosses bêtises qu’on noie dans des rhums des îles
bah oui, le jeune homme est triste, variable géométrie
ils volent or et diamants donc on caillasse ces beaux pays !
lexical :
j’suis la révélation devant un amas de thos-my
fais d’la musique de fond, met les formes dans l’anatomie
d’atomiser le plafond, c’est ce que mon karma promit
faire affront à l’impoli et ne jamais être à l’agonie
j’pète le feu à la folie genre le vésuve à napoli
j’ai mis ma tunique de front, le regard vide à la broly
j’demeure une anachronie, m’reconnais pas dans ce qu’ils font
j’ne sais pas causer chiffons, pas d’bla-bla quand j’abat le cro-mi
hormis des “blah blah”
j’fais pas le fédor, j’me tape pour que mon rap fédère
non palper d’or et ce n’est pas du vent, pas là pour brasser d’air
j’viens casser l’ordre dès lors qu’mon poul s’accélère
ma verve fait peur et baffe les vers quand james teller fait valser l’air
on m’dit ché-per tant mon point de mire est trop stellaire
qu’envers moi-même, j’suis trop sévère, qu’ce que j’amène vire trop sh-ller
que je préfère l’abécédaire qu’être agréé par ses pairs !
pas sectaire, j’veux pas cer-per si m’conformer, et bah c’est plaire…
refrain :
rien n’est impossible quand on est dans le même galion
on n’a pas le même possee mais on a la même passion
que la frappe soit explosive sans donner d’explications
qu’elle ne soit pas des omises mais de celle qui excitera le son
rien n’est impossible quand on est dans le même galion
on n’a pas le même possee mais on a la même passion
que nos flows soient des eaux vives sans aucune expiration
que nos mots deviennent ogives et nos lyrics, des citations
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