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letra de mary jane - leto

[paroles de “mary jane” ft. maes]

[intro : leto & maes]
j’peux pas faire semblant, mec de dehors, trop caille-ra
trop d’ennemis mais la réussite, c’est comme ça
hey, hey

[couplet 1 : maes]
plus l’humain monte haut, plus il montre son cul, laisse-moi une heure dans l’binks et j’trouve une sécu’
l’humain n’est pas là quand les temps sont crûs, quand c’est la récolte, t’étonnes pas qu’t’es pas l’bienvenue
combien pour un feat ont baissé leur fut ? confonds pas salauds et équipe de fiottes
on connaît ta vie, nous fait pas d’la flûte, beaudottes, ça débite plus de ballons qu’une équipe de foot
billets violets pourraient que m’adoucir, j’ai trop connu l’mitard et la coursive (coursive)
palettes au volant dans la course poursuite (poursuite), première gàv, elle était pour l’stup’ (pour l’stup’)
dizaine de fois l’dépôt va m’endurcir (‘durcir), tribunal de boboche, c’est du 36 (36)
rr, bouton, portes s’ouvrent (portes s’ouvrent), ils ont pas démarré, j’suis en fond d’six
quelques gamos, on descend à fresnes, j’ai quelques milliers, j’ai claqué chez fendi
maes n’a pas la même guitare que kendji, j’descends d’hollande, douaniers vers la belgique
on fait la diff’, ma gueule, t’entends pas ou quoi ? le te-shi vient du rif, ma gueule, tu sens pas ou quoi ?
on en met qu’une, ma gueule, te fies pas au poids, c’est la pure, en face, c’est les putes, tu l’vois pas ou quoi ?
parti d’rien comme tony, j’viens tout prendre comme zé pequ’
universal, sony, faut un million sur le té-c’
on traîne pas à chatelet ou saint-lazard, j’ai craché dans son flow, j’me sens léger
j’fais confiance au mac 11, pas au hasard, à vouloir toucher l’ciel, tu vas soleiller
j’écoute pas aux portes, j’écoute que mon cœur, on parle pas aux porcs, on parle que en ferme
j’viens d’là où ça vend, où ça met l’9 sous l’oreiller, j’sais pas qui tu vas effrayer
[refrain : maes]
j’inhale le sh-t dans l’ocb mélangé à la marie-jeanne
plus le terrain né-tour, plus j’me dis que j’peux mourir jeune
j’ai sorti le calibre et j’ai démarré la bécane
en bas d’chez moi, c’est gris, faut billets verts pour voir la mer

[couplet 2 : leto]
c’est les meufs et le hall qui nous ralentissent, j’rajoute de la tise, j’tiens le uzi comme je tiens mon fils
fais pas l’mec en place, on sait qu’t’es en chien, chez nous, que des passes qui se passent sous le nez des cops
encore une sse-lia, encore une recharge, encore la police qui casse la te-por à six heures du mat’
maman fait que de prier, moi, j’mets de l’argent de côté (côté)
hlm rempli de haine, même dans nos putains d’cités
ici, les cauchemars deviennent réels donc on passe nos vies à zoner (zoner)
ils veulent que j’me crache mais les épaules, elles sont solides
audi quattro, j’rigole, j’me dis : “grâce à dieu, c’est le hip-hop qui rempli mon putain d’frigo”
ça tire pour un point d’vente, la rue, ça va vite, faut toujours garder la mentale, on représaille vite
grandi dans les mauvais coins, délabrés, où c’est la misère qui nous talonne, qui nous suit de près
ouais, ouais, faut ravitaille, faut ravitaille, bye bye, y a deux que-mé sur la bécane (badaboum)
rien qu’on additionne, toi t’en fait des tonnes, que des billets pour me combler mais au fond de moi, j’ai mal
ici, tu meurs jeune parce que ton terrain débite un peu trop
on a les crocs, on crible ton merco, tu sais qu’c’est des pros
ici, tu meurs jeune parce que ton terrain débite un peu trop
on a les crocs, on crible ton merco, tu sais qu’c’est des pros

[refrain : maes]
j’inhale le sh-t dans l’ocb mélangé à la marie-jeanne
plus le terrain né-tour, plus j’me dis que j’peux mourir jeune
j’ai sorti le calibre et j’ai démarré la bécane
en bas d’chez moi, c’est gris, faut billets verts pour voir la mer
[outro : leto]
j’peux pas faire semblant, mec de dehors, trop caille-ra
trop d’ennemis mais la réussite, c’est comme ça
jour et nuit, j’suis au charbon comme un soldat
jour et nuit, j’suis au charbon comme un soldat

- leto

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