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letra de master - lesram

[intro]
ltf
lda9q volume ii
l u

[couplet 1]
piégés par nos tentations
on abuse on a peur de nous
maman ce soir désolé
j’serai encore pas là pour dîner
faut m’pardonner mais dehors l’vice m’appelle
il anime la terre, le monde entier
l’homme ne sait plus s’contenter
qui s’rappelle?
quand on était sain
on s’délectait d’rien
on s’disait la vie s’ra belle
mais on pensait pas
qu’en grandissant vite où la misère s’dandine en ville
on comprendrait qu’es hommes c’est des chiens
chacun a pris sa pelle
pour faire son trou veut creuser l’tien
moi pour creuser l’mien j’ai que mes mains
et les sons que j’fais bien
j’suis accro c’est à cause de la mort si j’m’arrête
mais d’abord j’veux vivre avec
t’façon nique sa mère si ça merde
tant qu’je reste loin
des types jaloux, des mecs qui m’envient
que j’garde la force
ma famille qui chaque jour s’agrandit en ville
mais je l’sais bien
faut jamais s’dire que c’est simple
le destin parfois est cruel
le bonheur met que des feintes
la chance on l’a jamais vue elle
traine pas là peur, de s’faire violer
car les petits viennent te faire voler
pour des billets bleus, verts, violets
j’veux les miens mais je n’fais rien
avec tous mes rabes-a tous mes babtous tous mes noirs
tu pourra toujours les voir
??? ou tous les soirs
ltf et luneville
mais bref j’veux les tunes vite
ton sac fais plus vite j’ai qu’une vie
et beaucoup taient-boi
survet’ milan rouge et noir
ça roule des sbah à court d’espoir

[refrain]
ils veulent des rimes servons-les
mais j’ai comme un cerf-volant
j’pisse sur vos lois j’préfère les survoler
j’préfère planer, mon frère, ma soeur voilà
j’suis qu’un écervelé d’plus qui s’fait recaler

ils veulent des rimes servons-les
mais j’ai comme un cerf-volant
j’pisse sur vos lois j’préfère les survoler
j’préfère planer, et mes frères d-mnés
on s’envolera d’ici avant nos dernières années

[couplet 2]
déter’ comme le soleil du venezuela
on veut notre rolex, des contacts d’venise à l.a
mais venons-en à la réalité:
j’habite paris et au début j’connaissais rien
et maintenant que j’connais ses rues
j’comprend qu’on essaierai d’trouver c’qui faut pour grandir
les fleurs du mal poussent en villes
aucun n’est serein
tous hantés par la peur de kaner sans rien
c’est cool t’enfiles
faut des sous pour manger
on est tous dans l’vice
changer, on avait pourtant dis qu’on essaierai
mais quand les dettes et les doutes s’empilent
j’suis pas du tout tranquille
les haut-placés changent n’ont jamais changé niet
tous s’en fichent
faut qu’je décale faut qu’je bouge que j’br-sse leur avocat
faut je sais qu’ça vaut le trou mais la mort n’attend pas
et s’approche à grands pas
gros j’le sais ça ??? pour m’leurer
dire qu’ça ira
mais l’jour j on aura qu’nos yeux rouges pour pleurer
sans un rond c’est dur où j’serai
sans r-o b ou pe-c mes négros, mes juifs, mes beurres
mes tises mes soeurs
avec lesquelles j’rie et j’pleure
pour lesquelles j’vis et j’meurt
oui seigneur faut qu’vous nous accordiez une douce vie
avant qu’la mort ne vienne nous dire qu’il est l’heure

[couplet 3]
ici les gens me jugent en un regard
pour c’que j’ai pas pour c’que je suis
donc faut qu’j’double de freuch
il faut qu’on bouffe le ??? (nan)
ils sont fous et le système
du “m’as-tu vu” m’a jamais motivé
bende où c’que je fuis mleh
pour l’instant j’fous rien dans la zone ça erre
j’rode avec mes kho j’galère
j’resserre le verre, j’roule le te-shi
dans le bend le z, trouve le ce-di (dix)
pour le ve-gli et comme mes -ssociés moi aussi
gros j’dois faire
des bonnes affaires
il m’faut l’salaire
de benzema, de benz, un monastère
mais l’alcool, la verte
sont d’bonnes amies au final trop ça m’perd
oui l’jaune la sai-be cogne ma mère
dit qu’ça cause ma perte
moi j’veux ma lune
pour ça j’ai que la rue
c’est chaud, la merde
polo nike air comme de la glue
on m’a dis faudra être
fort et droit trahis jamais tes amis
ta femme et ta famille
n’oublie jamais ce que t’as promis

- lesram

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