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letra de la belle époque - les amateurs

[refrain: faouzy]

[couplet 1]
la bonne époque, no soucy, gamin mais vivant
du matin au soir graille xxx
seul souci d’la journée, gagner mes dix francs
nous v’là sortis d’la piscine rouge, avec des chips nous empiffrant
c’est ça, avec peu, j’trouvais l’bonheur
heureux, j’avais l’cœur pur et j’me levais d’bonne heure
c’est l’époque où l’âme est ouverte
où t’es loin du vice, c’est la découverte
la naïveté, la vie t’intrigue
puis tu prends d’la hauteur, rencontre dеs horreurs, leurs auteurs
tu vois quе l’homme a plus d’orgueil que d’honneur
et l’yaume c’est la street, on triche, on a la trique
sur c’qui est en vitrine ou bien sur les grosses poitrines
on a mal au cœur, on est des rôdeurs
perdus, des fraudeurs claquant l’peu qu’on a chez footlocker
l’envie, la jalousie s’étripent donc
on fait parler les poings, les tripes
la jeunesse une cicatrice

[refrain: faouzy]

[couplet 2]
c’était tong xxx coca
dans les sachets plastiques xxx ninja xxx
saut avec élastique et salto
sur les matelas des encombrants, nos projets
les tournois, les sorties avec roger
c’est fini l’temps où on s’marrait, s’tapait des barres au plateau
maintenant c’est révolu, la plupart s’est barré
ça s’éclate au vice
et vu qu’trois quarts pensent révolution
cette bande de mômes acharnés, des sheitans en ébullition
j’regrette, c’est passé vite, tant xxx à s’baigner
aujourd’hui entre xxx et tout ça s’traite de pédés
et moi j’suis devenu un gosse effrayé
rapide, comme tout l’monde j’voulais être payé
en grandissant j’voyais qu’les fous rires s’éteignaient
j’avais toujours cette même xxx pour les araignées
niquer l’halla, balayer quelqu’un c’était pas notre lutte
on aurait tous voulu être des champions, marquer des beaux buts
[refrain: faouzy]

[couplet 3]
zyeuter les seufs de meufs dans les douches
j’escalade la piscine rouge
j’ai vu ma tête sur tête sur la roche little
les bounty, xxx l’époque
les noisettes dans l’jardin
mon premier xxx au poste
la belle époque, eh ouais, j’parle déjà comme un vieillard
mais j’vis chaque année qui passe comme un peu d’ma liberté qui part
avant, j’étais jeune, bon vivant, éveillé
aujourd’hui du mal à m’réveiller, rien pour m’ég-yer
j’ai essayé pourtant d’mordre la vie à pleines dents
pour s’activer y a pas l’temps mais pour galères y a plein d’temps
voilà en gros l’état d’esprit d’mes gars
j’m’exclame, devant c’constat j’suis pas exclu
l’ex-clan d’joyeux lyrons s’est disloqués
il m’reste l’envie d’redevenir c’que j’ai été
esclaves d’un système qui nous vieillit trop vite
j’préfère faire vibrer l’souvenir pour nos p’tits et nos p’tites, ouais

[refrain: faouzy]

- les amateurs

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