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letra de marron - lejasp zadig

[paroles de “marron”]

[couplet 1 : lejasp zadig]
ramène ta team, ramène
ramène ta team, on pète trois feuilles, quatre tehs ensemble
regarde nos villes, nos vies, nos enfances laissées en sang, au sol, au ciel
passe des étés à écrire des lignes, nos semblants sont tristes, en face c’est moins marrant dans le binks
le son, le succès, pas décidé sur comment je vis, on vit seul, on nous vi-sert
connais des filles et puis des filles seules, c’est la ficelle
le biff au fond du viseur, la bite remplace le visage, remplis nos verres de vice
on veut ressembler aux autres, parler mal ou devenir sage
certains qui rêvent de tout ça, tandis que d’autres toussent
faut se rassembler dans des foules, tant mieux si on fait pas nos âges
je peux partir loin comme tousart mais au moins j’finis pas tout seul
on peut vivre malheureux, on accepte la mort dans le bonheur
la douleur est une idée, la couleur n’est qu’un vêtement
la prison peut être évitée, pour le sh-t tu meurs bêtement
c’est lentement qu’on fait tout vite, est-ce qu’on maîtrise nos vies ?
la gâchette est sensible pourtant rien ne les blesse
on compte tous nos sous mais on n’oublie pas les soucis
maintenant j’connais pas le nom d’ma femme comme matuidi blaise
m’as-tu dis que j’étais faible ? non pour ça j’étais pas fait, j’étais pas prêt, j’étais pas là
j’suis lassé comme de tout savoir
j’connais bien trop le chemin comme quand je rentre seul le soir
j’connais bien les humains, d’ici les expressions d’mon tiroir j’ai caché un canif et du sh-t dans mon tiroir, putain
[couplet 2 : stoney]
un autre s’engouffre sur la flaque remplie de goudron
les profiteurs se jettent tous puis le laissent à l’abandon
son souffle est étouffé plus d’esp-ce dans les poumons
les grands vous diront : “c’est pas beau, direct nous le floutons”
si y a plus d’esp-ce dans cette terre c’est que nous sommes gloutons
bientôt nous avançons à un temps sans aucune plantation
mais bon c’est normal, ne nous posons plus de questions
et moi pendant ce temps là j’essaie de m’en sortir
j’ai tous les moyens nécessaires même si un pitre gobera tout ne laissant même plus un sous-titre
j’ai jamais souffert de problèmes de “pas assez riches”
j’étais froissé mon front éclaté en deux morceaux
j’ai plus d’inspi mais je veux finir ces deux morceaux
on croque la vie à pleine dent, jaunis par la clope
on parle de tout et de rien sur la route même sobre
si le silence est présent, la musique elle sonne
on s’exprime et s’anime sans même plus d’efforts
manque de minutes j’me suis perdu vers un inconnu
comme italien je simule pour gratter un peu plus de temps
j’aime bien entendre le bruit de ce son, il camoufle en plus une basse sensée sans [?]
c’est devenu habituel comme croiser des yeux marron, hé, des yeux marron, stoney

- lejasp zadig

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