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letra de genesis - leck

c’est quoi cette life ? la rue te prend tout
on m’a sn0bé, ouvre la fenêtre j’attends que le vent tourne
le quartier est désert, la moitié des grands tournent
et moi j’cogite à venir sur c’putain d’banc y’a comme une ventouse
le choc de notre époque, en pas ch-ssés j’t’y rejoins
si tu vois que l’bout d’ton nez c’est qu’faut grave chercher plus loin
c’est pour les zones soit disant inaccessibles
la galère me demande de l’appeler, en vain je n’ai pas de crédit
au fond de chaque être se cache une part de mal
mes oreilles sifflent, j’ai l’impression d’être un gros boule tellement on parle de moi
les paroles, les actes. pourquoi ça fait que mitonner ?
sois vrai avec moi, j’crois pas que j’ai des seins siliconés
c’est dans les étoiles qu’il faut que j’m’envoie
ceux qui cherchent du taff deviennent fous ils perdent le mode d’emploi
vol à la russe, une veste, une main
téma l’image : le réservoir de ta capote ressemble à la lettre u main
va chercher la punch, j’ai galéré blèche
dsk au top, t’as le nez bouché si t’as pas flairé le piège
les jeunes m’écoutent j’p-sse le salam et j’en profite
la vie est une course qui sépare nos quartiers au centre ville

putain de points de sutures
on fait du rap pas d’la couture
j’attends qu’le vent tourne
f-ck les tantouses (censuré)
et les grands tournent
collé au rap comme une ventouse
rhay

yougo
j’ai pas connu le bahut. mais la manut’, les gardav’
mon innocence est enterré avec mon frère à kar-da
j’ai mûri récemment. frérot si ta femme te trompe
pour le jeu de mot raye-la du testament
c’qui forge un homme c’est les coups durs, le pain r-ssis
pas besoin d’laxatif pour qu’je chie un cl-ssique
j’ai pas fini d’parler, même si les potos m’attendent
ex-détenus, filochés qui évitent même les photomatons
leurs cd j’en fais des frisbees
à croire qu’mon père est noir, qu’ma mère est blanche
toute l’année putain d’grise mine
j’suis à pied mais t’encaisses mes phrases
c’est pas dans la légende mais dans la c0ke qui fait que tu laisses des traces
cicatrisé, j’peux pas finir samplé
le feu qui s’fout des pompiers
j’traîne au grec tellement j’suis complet
triumphal je plébiscite. rdv avec les miens
on parle merchandising et net donc réussite
skunk et sh-t, te promettent un sévère trip
mélange du temps, de moi et d’edf atmosphère électrique
l’émotion taffe chez otis ça fait très mal
c’est normal que tu stagnes si t’avances avec un flemmard

y’a pas d’retraite à clervaux
une manix dans le cerveau
c’est la h-ss
c’est pour les vitriots supershtars
f-ck toi
si tu m’aimes pas
double discours #kemiséba

on mange et rote c’est comme ça qu’on fonctionne p’t-t
ceux qui vendent leur âme au diable c’est plutôt rote, chie de
j’vais ramener mon album à son paroxysme
les frères taffent en taule, tu m’crois pas et pourtant, oh qu’si!
pose-toi pas la question
qu’est-ce qui m’pousse à péter
c’qui peut m’arrêter ? y’a qu’dieu ou la batterie du blackb
j’me suis c-ssé l’dos à graveleau
ma sœur t’es comme le périph, toute l’année t’es en travaux
lâche comme un pointeur. trash putain d’battle
6h du mat des coups d’hache. j’crois pas qu’c’est le facteur
j’froisse la feuille à pas d’heure
j’veux du cash faites pas les gratteurs
demande à jimmy deux fois c’qu’on trouve à baden baden
scélérat ou rabatteur, j’ai rêvé d’un bentley
le ghetto est un animal domestique : c’est la chienneté
charbonner sur l’rain-té, plus rien à foutre
suis-je le gardien de mon frère ? j’sais pas j’joue pas au foot
j’me dégoute quand je fornique. j’déboulerai en bolide
t’inquiète pas quand ça parle de liquide, j’suis solide
esclavage aboli. piégé est le colis
j’ai des putains de cheveux lisses mais pourtant je frise la folie

yougo
tellement loin de la vérité
faut qu’on s’drogue pour méditer
on cherche la sérénité
c’qui m’arrive je l’ai mérité
fais pas le chaud dans un porsche loué
quand j’te parle j’ai la gorge nouée
réchauffement planétaire
j’ai les pieds dessus, c’est l’histoire d’un gars déter

- leck

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