letra de odeur de fin - le pakkt
[couplet 1 : john creazy]
très peu d’espoir, des creux, un écart entre l’imagerie et le réel
les barres de rire et les séquelles de la vie
opaque fumée autour du pakkt, la brume s’écarte pas du parc
pourtant on se cale et packs, on se parle on se fait des farces
au fil des ans je prends de l’âme, au nom de l’art, un don de bâtard
d’aplomb pour se battre
trop tard pour réagir sur le p-ssé
on s’allège sur ce qui va se p-sser à coup de whisky chivas t-ssé
je kiffe quand même, sans prier devant un totem pour am-sser le biff
trop de drame, -ssez de rixes
je veux caresser le fixe d’un cadre
pour r-ssasier la mif et ma soif de vivre
ma faim de chiffre enfin bref
je pense au pire pour l’éviter, c’est dire
que mes sens sont éveillés c’est dur, mais tellement beau de se plaindre
[joins le recueil?] de str-ss sur l’œil de verre des m-sses
la peur de perdre me stresse, sans cœur on crève hélas
[couplet 2 : zippo]
moi j’attendais d’exister depuis l’éternité
j’arrive et puis voilà ça y est c’est déjà bientôt terminé
au final, une cinquantaine d’année de vie c’est quoi? c’est rien
demain ton blase viendra effacer le mien, tant pis comme ça c’est bien (aller)
ne dramatisons pas, on a une place -ssise en bas
on a qu’à vivre on verra bien ce que nous réserve l’avenir mon gars
t’as pas le temps d’avoir peur, lâche toi avant d’avoir le cœur qui lâche
là t’es le seul narrateur donc mâche pas tes mots
matte à tes cotés, embr-sse tes potes
efface tes fautes et zappe tes regrets
ouais la vie continue et toi t’y contribue
même si sur ta tartine le futur n’a pas mis de confiture (aïe)
la maille gamin ça va ça vient et ça r-ssasie jamais
ceux qui am-ssent un max à croire que l’homme jamais ne mange à sa faim
sa flippe dès que ça sent le sapin
s’agrippe comme un slip à sa pince à linge donc soit sympa avant ça tends moi la main
[couplet 3 : vargas au mic]
les années p-ssés la mémoire n’est pas effacée
peu de vrais gars trop de pét-sses et malgré ça j’ai
souvent le sourire au lèvres, jamais fané
certains voient dans mes écrits la parole d’un messager
il reste encore beaucoup de belles choses dans ce monde
mais nos textes ne reflètent que les tensions
c’est vrai que dans ce domaine on est des champions
maîtres dans l’art d’-ssaisonner les chansons
y a comme une odeur de fin mais on kiffe quand même
liqueur ou pastis la question existentielle
j’attends de voir où la sic m’emmène
je kick sans cesse des beats de dingue, squatte avec ma clique d’enfer
garde tes chrysanthèmes
on va pas s’étrangler au fil dentaire
ouais c-sse toi c’est grisant mec
c’est pas byzance mais, ici on s’amuse
on s’allume des péts avant que ce soient des pet-tes chandelles
tu captes, le pdg
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